Hamish MacBeth dans : Dent pour dent [Tome 13]

 

M. C. Beaton

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Quelques longueurs

Vous le savez, maintenant, je lis beaucoup de cosy mystery et je suis assez friandes des livres de M. C. Beaton.
Pour le prouver, je ne peux que vous renvoyer à la liste de mes chroniques en fin d'article. 
Vous le savez, aussi, je déplore, parfois, que certains cosy mystery soient un peu en-dessous des autres. Il faut dire que M. C. Beaton a été une auteure vraiment très prolifique et, d'après moi, cela se ressent dans le fait que certaines intrigues soient beaucoup moins bien ficelées.
Des histoires se terminent bizarrement ou sont cousues de fil blanc. 
Les histoires amoureuses tirent tellement en longueur qu'on ne peut plus voir certains personnages en peinture (oui, je pense à toi James Lacey). 
Les héros mettent très longtemps avant de comprendre la moindre allusion. À se demander si ils cogitent vraiment...
Cela arrive parfois. 
Et, vous comprenez que si je commence ma chronique sur le tome treize des aventures d'Hamish MacBeth, c'est bien que ce tome-ci ne m'a pas totalement convaincue.

Hamish se réveille, le cœur en peine (il ne voit plus Priscilla, partie à Londres), et les dents douloureuses (ah, la fameuse rage de dents). 
Son dentiste habituel n'étant pas là, il fait le choix d'aller chez un dentiste bien mal réputé, le dentiste Gilchrist. 
Mal réputé car il paraît qu'il préfère retirer les dents que les soigner. Il parait aussi qu'il abîme les dents de "ses clients"...
Bref, après bien des tergiversions, il finit par se rendre chez le dentiste et le trouve... mort. 
Qui a bien pu le tuer ? 
Car, c'est un meurtre bien entendu ?
Les langues se délient quelque peu après la mort du Dr Gilchrist. Il serait un peu coureur de jupons, aurait une aventure avec sa secrétaire...
Hamish comprend que le bonhomme n'était pas un parangon de vertu mais est-ce une raison suffisante pour le tuer ?

Comme je le disais en préambule, cette histoire à quelques (gros) défauts. Tout d'abord, Hamish, peut-être affaibli par ses douleurs dentaires, semble bien lent dans ce roman. Il est toujours un peu en retard. Tâtonne beaucoup. 
Comme il n'est pas censé enquêter dur cette affaire, il n'a aucun accès aux dossiers et tout est très très très long. 
Hamish va passer outre les règlements (encore une fois). Quand on pense qu'il était à deux doigts de se faire virer dans le précédent tome, on ne comprend pas que cette fois, sa hiérarchie ferme complètement les yeux. 
Hamish drague une femme au passage (comme à chaque tome) qui est forcément liée à Priscilla... Bref, l'histoire tourne en rond et tout est un peu lassant. 
Et, ce n'est pas la fin de l'histoire qui me fera dire que ce tome est un bon Hamish MacBeth. La fin est, en effet, complètement décalée par rapport à l'intrigue. 
Tellement décalée qu'on ne peut pas deviner le coupable. Tout vient tellement de loin et de nulle part qu'on ne peut rien trouver le coupable. Ce qui est dommage car cela reste un plaisir dans les romans policiers de chercher qui a commis le crime. 

En bref, même si je trouve toujours le personnage d'Hamish sympathique, il me semble que M. C. Beaton se répète un peu trop dans ce tome treize. 

 
Et si vous voulez rire avec Agatha Raisin :

Commentaires

  1. Vous avez raison mais, en fait, il vaut mieux ne pas trop en lire, juste un de temps pour temps pour le fun. Je le trouve très sympathique, ce Hamish McBeth !

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    1. Oui, là je viens d'emprunter le tome 14. C'est vraiment à picorer et non à dévorer.

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