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Affichage des articles associés au libellé BD

Quai d'Orsay

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  Christophe Blain et Abel Lanzac  Bien Ayant vu le film Quai d'Orsay récemment, j'ai eu envie de lire la BD à l'origine de ce film. J'ai, en effet, pas mal apprécié le film.  Il faut dire que le sujet est intéressant puisqu'il parle de l'expérience personnelle d'un jeune homme au Quai d'Orsay, dans le cabinet du ministre des affaires étrangères.    Ce n'est un secret pour personne le ministre dont parle l'auteur de la bande dessinée n'est autre que Dominique de Villepin. Cette BD va, donc, voir comment le jeune homme, Arthur, est engagé pour être "le langage" au niveau du ministère.  Mais, qu'est ce que cela signifie ?    Cela signifie que le jeune homme va écrire les discours du ministre des affaires étrangères.  Et, ce n'est pas chose facile.  Entre les autres employés qui lui mettent des bâtons dans les roues et le ministre qui ne lit pas le discours avant de le rejeter,... on comprend qu'Arthur est arrivé dans un au

L'espoir malgré tout [Tome 2]

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  Émile Bravo  Bien Je commence cette chronique en disant que je n'ai jamais été une aficionados de Spirou et Fantasio ou de Fantasio et Spirou (je ne sais jamais sans quel ordre, il faut le dire).  Je ne connais, donc, que très peu ces personnages.  J'ai seulement l'image de Spirou tout en rouge comme le groom qu'il est censé être.  Et, je sais, effectivement, que Fantasio est un journaliste qui, peut-être, assez colérique.  J'ai, simplement, lu il y a assez longtemps Journal d'un ingénu écrit par Emile Bravo. J'avais beaucoup aimé ce tome mais je n'avais pas continué la suite de la série tout simplement par manque d'occasions.  L'occasion est venu récemment puisque, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, j'ai vue les différents tomes de cette série.  Et, c'est, donc, tout naturellement que j'ai emprunté le tome deux de L'espoir malgré tout.  Dans ce tome, nous sommes en Belgique en 1940. Vous comprendrez, donc, plus a

Filles des oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde

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  Florence Cestac   Déçue Eh oui, comme tous les mardis, je vous propose une chronique sur une bande dessinée. Et, comme vous le voyez, j'ai, de nouveau, craqué pour une BD de Florence Cestac.  Pour ceux qui n'auraient pas lu mes précédentes chroniques, je vais résumer la situation... Petite, je lisais le Journal de Mickey, et, dans cet hebdomadaire jeunesse, on retrouvait les Débloks. Reconnaissables à leur gros nez.  Florence Cestac en était une des auteures.  Et, il y a quelques mois, j'ai vu que la bibliothèque municipale, que je fréquente, possédait de nombreuses bandes dessinées de cet auteure.  J'ai, donc, décidé de les emprunter de temps en temps.  Préférant les picorer plutôt que les avaler.  J'ai, donc, emprunté Filles des oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde.  Le personnage principal est une jeune femme entrant dans un internat catholique. Celle-ci vient d'une famille modeste.  Ses parents sont agriculteurs.  Et, très vite, elle

Axolot [Volume 1]

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  Présenté par Patrick Baud  Intéressant  J'ai emprunté cette bande dessinée parce que j'étais intéressée par le côté "histoires extraordinaires" promis sur la couverture.  La bande dessinée est écrite et dessinée par plusieurs illustrateurs (Guillaume Long, Adrien Ménielle et Boulet entre autres).  Et, plusieurs histoires se succèdent au fur et à mesure. Nous avons ainsi un homme aimant n peu trop les poupées et un autre aimant un peu trop les cadavres. Oui, certaines histoires font un peu flippées.  D'autres sont plus drôles.  Toutes nous interpellent !  Et, nous avons, également, entre chaque histoire, une planche avec plusieurs informations insolites (que je vous conseille de lire et de retenir pour briller dans les diners). Ceux sont des "respirations" bienvenues.  J'ai surtout trouvé que la Bande Dessinée était vraiment très belle à l'image de sa couverture que je trouve, à la fois, belle, élégante et intrigante.  J'ai vraiment beaucoup

Histoire dessinée de la France : Les années lumières : de la régence aux états généraux [Tome 12]

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  Pauline Lemaigre-Gaffier, Rahul Markovits, Simon Spruyt Bien Cela fait pas mal de temps que je n'avais pas lu cette série de bandes dessinées historiques. Je vous en avais beaucoup parlé, il y a quelques mois, puis, je n'avais plus eu l'occasion de les lire... Et, récemment, je suis retombée sur un tome de ces BD et j'ai immédiatement voulu le lire.  Pour ceux qui ne connaissent pas cette bande dessinée, la collection Histoire dessinée de la France permet de retracer, en BD, le "roman national" et de se rafraîchir la mémoire sur l'histoire de notre pays.  J'avoue avoir quelques lacunes en histoire, et, cette série me permet de réapprendre ce que j'ai appris pendant ma scolarité mais aussi de voir comment l'histoire de la France a été construite.  J'aime énormément cette collection.  Ce douzième tome s'attaque, donc, aux années Lumière.  Dans ce tome, nous sommes avec Favarger, un suisse, qui voyage en France et qui découvre avec nous

Sous la blouse

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  Marion Mousse Bof J'ai, déjà, lu, il y a quelques mois une autre bande dessinée de la collection Sociorama. J'avais vraiment beaucoup apprécié ma lecture.  Je trouvais l'enquête bien menée et je trouvais que la bande dessinée répondait bien à sa promesse : celle de décortiquer un fait de manière sociologique.  J'avais, donc, trouvé la BD très bien vue, et, j'étais contente de découvrir cette série de bande dessinée.  Récemment, j'ai, donc, emprunté Sous la blouse. Cette BD nous promet d'entrer dans la vie d'une jeune interne en médecine et d'une chirurgienne.  Ceci, pour nous montrer, que le monde hospitalier est un monde parfois bien inhospitalier pour les femmes. Je dois dire que, cette fois, j'ai beaucoup moins apprécié à la bande dessinée. Tout d'abord, le trait minimaliste n'est pour moi pas du meilleur effet dans cette BD.  Le trait est, ainsi, dans toutes les BD de cette collection mais là je trouve que ce trait est si minimalis

From Hell : une autospie de Jack l'éventreur [Tome 1]

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  Alan Moore et Eddie Campbell  Bof Comme beaucoup de monde, je sais vaguement qui est Jack l'éventreur ou plutôt je sais qui il n'est pas.  L'identité de ce meurtrier en série étant toujours inconnu.  On le sait, son identité a nourri plein de fantasmes. Qui est cet homme ?  Qui est le meurtrier des prostitués de Whitechapel ? Jack l'éventreur est un mythe. Et, en pensant à lui, je pense à cette jolie chanson qui dit : "On se souviendra de ceux qui commettent un crime...". Oui, cet homme qui est un tueur en série est connu de tous.  Et, j'ai, donc, abordé cette bande dessinée comme un pure divertissement. J'avais envie de retrouver le Londres de la fin des années 1880. Et, je dois bien vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal à lire ce premier tome de From Hell.  Mon première problème avec cette BD : le dessin.  Vraiment, je n'ai pas accroché aux traits. Les personnages se ressemblent tous. J'ai eu un mal fou à les différencier.  Les dessin

Tantale et autres mythes de l'orgueil

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  Clotilde Bruneau, Carlos Rafael Duarte et Luc Ferry  Bien Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir les bandes dessinées réalisées en partie par Luc Ferry.  Ce dernier a été ministre de l'éducation mais est surtout un professeur de philosophie. C'était, donc, pour moi l'envie de voir les mythes sous l'angle philosophique qui m'a fait emprunter cette bande dessinée dans la bibliothèque municipale que je fréquente.  En effet, beaucoup d'épisode de la mythologie grecque ont été mises en image dans différentes bandes dessinées sous la houlette de Luc Ferry. Dans ce tome, les auteurs ont décidé de regrouper plusieurs petits épisodes mettant en lumière l'orgueil des hommes (ainsi que l'orgueil des Dieux grecs qui ne supportent pas que les humains veuillent les défier ou les surpasser).  Cette bande dessinée nous conte, donc, les histoires de Tantale mais aussi celles plus méconnues de D'Ixion et de Niobé.  Les planches nous montrent comme

Elles : Plurielle(s) [Tome 3]

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  Kid Toussaint et Aveline Stokart  Une fin à la hauteur Comme vous le savez, j'ai avalé les trois tomes de la saga Elles. J'ai beaucoup aimé l'héroïne qui s'empêtre dans ses différentes personnalités, et, j'ai surtout adoré les personnages secondaires qui sont plutôt (très) bien construits et très (très) drôles.    Attention, si vous n'avez pas lu les deux premiers tomes et ce tome-ci, je vais dévoiler une grande partie de l'intrigue dans le reste de ma chronique et, donc, complètement SPOILER l'histoire.    Dans ce troisième tome, Elle va un peu mieux mais ses différentes personnalité, elles, essaient de se retrouver, enfin, ensemble et de cohabiter en bonne intelligence.  Pour cela, elle va devoir s'entraider et affronter des dangers qu'elles ont mis en place des mois avant. Je vous avoue que cette partie de la BD m'a fait beaucoup pensée à la fin de Harry Potter à l'école des sorciers lorsque Harry, Ron et Hermione essaient de déjouer

La vie en rose ou l'obsessionnelle poursuite du bonheur

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  Florence Cestac  Un retour vers mon enfance Comme je vous l'ai déjà dit, à plusieurs reprises, pour moi Florence Cestac, c'est les Déblok. Et, c'est, donc, toujours un retour dans mon enfance lorsque je me plonge dans une BD avec ces personnages au nez disproportionné.      Oui, j'adore ces petits personnages et j'aime vraiment beaucoup Florence Cestac.  De plus, la BD nous replonge dans la fin du 20 e siècle, et, j'apprécie de voir des BD revenir dans le passé récent.  Oui, j'aime cette cure de jouvence.  Et, j'aime quand on ne voit pas d'ordinateurs, de réseaux sociaux, de téléphones portables à chaque planche de la bande dessinée. La bande dessinée revient sur la vie d'une femme de sa naissance au fait qu'elle devienne grand-mère. On la voit pendant son enfance et son adolescence. On la voit faire ses premières expériences amoureuses.  Car, la BD, disons-le, est beaucoup basé sur l'amour et sur la famille. On suit vraiment la notre N

Elles : Universelle(s) : Tome 2

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  Kid Toussaint et Aveline Stokart  Toujours aussi bien Après avoir apprécié ma lecture du premier tome d'Elles, j'avais forcément l'envie de lire le deuxième tome des aventures d'Elle.  Pour rappel, la jeune fille, héroïne de la BD, a plusieurs personnalités qui se succèdent les unes après les autres.  Ce qui laisse ces nouveaux amis assez... perplexes.  Car, disons-le, dans certaine de ces personnalités, Elle est assez imbuvable.  Voire carrément méchante.  Mais les amis d'Elle sont en or et sont bien décidés à la comprendre et à l'aider.  Dans ce deuxième tome, nous rentrons un peu plus dans le cerveau d'Elle et nous voyons énormément les méandres de ce dernier.  Ce qui nous permet de suivre une petite aventure assez sympathique qui casse joliment le récit.  J'ai bien apprécié cela.  En parallèle, nous voyons comment les amis d'Elle réagisse à sa personnalité. Et, la nouvelle personnalité d'Elle est une personnalité de manipulatrice.  Ce qui n

Jeux d'enfant

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  Q-ta Minami Bof Encore une fois, me voici, de retour un mardi, pour vous présenter un manga.  Comme souvent, je l'ai choisi par hasard et parce que j'étais contente de voir un manga en un seul et unique volume.  Je vous avoue que les longues séries de manga (comme Moriarty) me lassent un peu et que j'avais envie de découvrir une histoire complète en une fois.  J'ai, donc, choisi d'emprunter et de lire Jeux d'enfant. Dans ce manga, nous découvrons au fil des années une jeune enfant (puis femme) nommée Jun. On la retrouve à plusieurs moments de son enfance et de son adolescence. Puis, nous la voyons évoluer dans sa vie d'adulte où Jun enchaîne les histoires d'amour ratées et les envois aux éditeurs de mangas.  Ce manga est, donc, largement autobiographique et nous permet de découvrir une auteure de manga.  Pour ma part, je dois bien vous avouer que le manga m'a laissée complètement froide. L'héroïne est sans saveur et on ne parvient pas vraiment

Moriarty [Tome 4]

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  Ryosuke Takeuchi  Bien Cela faisait un petit moment que je me disais que j'avais envie de me replonger dans la saga Moriarty.  Ce manga est assez déroutant puisqu'il fait passer le meilleur ennemi de Sherlock Holmes pour un homme torturé qui veut défendre la veuve et l'orphelin. Oui, le parti-pris est assez déconcertant.   Et, ce quatrième tome prend un tournant plus politique.  En effet, le MI6 veut que l'empire britannique sorte de la guerre d’Afghanistan.  Et, William demande donc à un colonel de l'aider de trouver une solution.  Le colonel, lui, a une raison bien personnelle de mener à bien la mission confiée par William. Je vous avoue être assez mitigée sur ce quatrième tome.  L'histoire est un peu plus dépaysante que dans les tomes précédentes mais il est toujours question de vengeance personnelle et de méchants très méchants.  Je trouve que le manga est un peu trop manichéen et cela m'empêche de rentrer complètement dans l'histoire.  Eh oui, nou

La mystérieuse affaire Agatha Christie

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  Chantal Van den Heuvel et Nina Jacqmin  Peut mieux faire ! J'ai emprunté cette bande dessinée en raison du nom Agatha Christie indiqué dessus. Eh oui, comme vous le savez, j'aime beaucoup cette romancière anglaise et je ne me lasse pas d'en apprendre plus sur elle.  Malheureusement, je trouve que la bande dessinée, la Mystérieuse affaire Agatha Christie, ne tient pas toutes ses promesses.  La BD commence avec la recherche, par la police, d'Agatha Christie. Oui, comme vous le savez, Agatha Christie avait fait les gros titres à cause d'une disparition de quelques jours à la suite de la demande de divorce de son époux.  Ce dernier la trompant, depuis un certain temps, avec une femme plus jeune qu'elle.  Puis, après quelques pages, nous retournons dans le passé d'Agatha Christie puisque nous retrouvons une Agatha pas encore Christie enfant.  Nous la découvrons lisant à l'insu de ses parents qui ne veulent pas que leur fille ait trop d'imagination.  C&#

Idéal standard

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  Aude Picault Bien J'étais assez curieuse de lire Idéal Standard, cette bande dessinée d'Aude Picault. J'aime beaucoup le titre de cette bande dessinée car j'aime beaucoup les bandes dessinées qui déculpabilisent et qui nous montrent que, parfois, les normes qu'on nous impose, ne sont, tout simplement, pas faites pour nous.  L'idéal Standard de Claire, l'héroïne de la bande dessinée est l'idéal qu'on impose aux femmes de plus de trente ans, comme elle.  Claire est une infirmière investie dans son travail.  Et, elle enchaîne les déceptions amoureuses.  Elle espère trouver le "Grand Amour" et "Fonder une famille".  Mais, à la place, elle se retrouve avec des hommes qui ne cherchent pas la même chose qu'elle.  Vous voyez le genre... Bref, Claire déprime.  Claire cherche toujours.  Claire ne sait pas ce qu'elle est dans la vie et subit les commentaires des autres et "la réussite" des autres dans leur vie familiale e

Du bruit dans le ciel

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  David Prudhomme Bien... En octobre 2020, David Prudhomme, l'auteur de cette bande dessinée, retourne à côté de Châteauroux. Il retourne, tout simplement, dans sa maison d'enfance avec son fils.  Et, sur la route, les souvenirs défilent forcément.  C'est en juin 1981 qu'il est arrivé, pour la première fois, à Grangeroux. Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce fut la douche froide.  En effet, il n'y a quasiment rien à Grangeroux.  Et, sa maison n'est pour l'instant qu'un terrain vague.  Un an plus tard, David va emménager et commencer à connaître l'histoire de Grangeroux.  Car la maison n'est pas construite au milieu de nulle part comme l'a d'abord crû David.  Non, la maison est près de l'ancienne base militaire américaine (oui, c'est exotique) construite en 1951.  Et, il reste des entrepôts de l'OTAN qui desservent absolument toute l'Europe.  Ainsi, le calme de la campagne est troublé par le bruit des avions

La maison

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  Paco Roca    Bien Encore une fois, j'ai choisi de lire une bande dessinée grâce à sa jolie couverture. J'aime beaucoup la poésie qui se dégage de cette jolie image.  Et, ce simple titre : la maison raisonne fortement en moi.  En effet, je pense que nous sommes, toutes et tous, attachés à la maison de notre enfance.  Et, c'est bien ce qui ressort de cette bande dessinée.  Ce n'est pas seulement l'histoire d'une maison, vous vous en doutez.  C'est surtout l'histoire d'une famille. Et, avec elle, l'histoire d'un amour familial qui ne s'est jamais dit.  En effet, dans la maison, le père qui vient de disparaître était plutôt un taiseux. Il ne disait pas qu'il aimait chacun de ses trois enfants.    De la même manière, les enfants ne se disent pas, non plus, qu'ils s'aiment.  Et aujourd'hui, ils se retrouvent dans la maison que leur père aimait tant, pour la réparer avant de la vendre.  Une histoire classique, n'est-ce pas