Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Ryosuke Takeuchi  Bien Comme tous les mardis, je vous présente une bande dessinée ou un manga et comme vous le voyez, aujourd'hui, je vous présente le troisième tome de Moriarty.  Alors, attention si vous n'avez pas encore lu cette série car je vais SPOILER l'intrigue des deux précédents tomes.  Ne poursuivez-pas la lecture de cette chronique si vous souhaitez lire cette série.  Alors, c'est parti : dans ce troisième, nous sommes juste après la fin du deuxième tome et Sherlock Holmes est, donc, arrêté pour meurtre. La réaction de Sherlock ne se fait pas attendre : il éclate de rire et demande à la police de se retrouver sur les lieux du crime.  Et, comme vous pouvez le deviner, notre Sherlock Holmes devine bien des choses juste en pénétrant sur les lieux de l'assassinat. Oui, Sherlock ne met pas très longtemps à comprendre qui est le vrai assassin.  Mais que fait Moriarty pendant ce temps ? Eh oui, c'est, tout de même, lui qui est le "héros" de ce ma

  M. C Beaton Divertissant Je n'ai plus besoin de vous présenter M. C. Beaton, l'imitable auteur de la série Agatha Raisin (mais pas que...).  C'est une auteure que j'apprécie beaucoup de lire.  Après avoir lu pas mal de livres de la série des Agatha Raisin et des Hamish, puis, ma lecture plus mitigée des enquêtes de Lady Rose, j'avais envie de continuer ma découverte des séries de l'auteure.  C'est chose faite avec la lecture du premier tome des Chroniques de Bond Street.  Je dois commencer par dire que ce premier tome, édité par Albin Michel, est, en réalité, la réunion des deux premiers romans des Chroniques de Bond Street.  Il est vrai que publier les tomes un par un aurait peut-être été un peu court... Si j'osais, je dirais que cela permet également à Albin Michel de vendre Les chroniques de Bond Street au prix du grand format alors que les enquêtes d'Agatha Raisin sont vendus à un prix d'environ 15 euros (ce que je trouve déjà assez excessi

  Maurice Druon Bien La fin des hommes regroupe, en réalité trois romans : Les grandes familles, La chute des corps et Rendez-vous aux Enfers.  Les grandes familles a reçu le prix Goncourt en 1948 et a été adapté à l'écran en 1958. C'est après avoir vu cette adaptation que j'ai eu envie de lire ce pavé de Maurice Druon. J'aime beaucoup Jean Gabin et, encore une fois, dans ce film il montre l'étendue de son talent.  Il campe un patriarche plus vrai que nous.  Un patriarche qui régente sa famille, et, qui a envie de garder son pouvoir sur cette dernière.    Le roman raconte, donc, l'histoire  de Noël Schoudler. Il est un grand dirigeant d'une grosse entreprise qu'on peinerait à qualifier de familiale tant elle est immense.  Le patriarche a une activité dans la presse : il possède un journal. Il a aussi des parts dans une banque et une entreprise de sucre.  Noël Schoudler a, également, un certain pouvoir politique puisqu'on sent que le pouvoir politique

  Joanne Fluke   Un triangle amoureux qui gâche tout... Eh oui, après la lecture des deux premiers tomes de la sage de Joanne Fluke, je voulais continuer avec la lecture du troisième tome : Meurtres et Muffins aux myrtilles.  Lors des précédentes sagas, j'avais dit que j'appréciais plutôt ma lecture même si je regrettais grandement le triangle amoureux qui se profilait.  Malheureusement, ce troisième tome confirme mes craintes et je le dis sans équivoque le triangle amoureux gâche toute l'intrigue de ce livre.  Mais, avant d'en parler, voici le résumé de l'histoire en quelques lignes.  A Eden Lake, le carnaval d'hiver approche à grands pas. Hannah est, bien sûr, sur des charbons ardents. Elle prépare ses cookies et autres douceurs d'hiver avec amour et avec la grande aide de son associée.  Tout le monde est, en plus, ravie de savoir qu'une célébrité va venir pour l'occasion (et pour ouvrir une boutique dans la ville).  Elle s'appelle Connie MacIn

  Eh oui, Novembre se profile doucement mais sûrement. Et, avec novembre se profile les téléfilms de Noël.  Pour ma part, je dois bien avouer adorer les téléfilms de Noël, même si, il faut bien l'avouer, ils sont bourrés de clichés... Aujourd'hui, je vous propose, donc, de garder ce bingo à portée de main lorsque vous regarderez un téléfilm de Noël.  Alors, dites-moi, combien de cases cocherez-vous ?

  Henning Mankell  Moyen Je découvre peu à peu Henning Mankell et j'avais, donc, très envie de lire Profondeurs, un de ses romans se passant à l'aube de la première guerre mondiale.  Malheureusement, je ressors de ma lecture un peu déçue car j'ai trouvé le personnage principal si peu sympathique que je n'ai ressenti aucune empathie pour son histoire.  Le livre commence des années après la première guerre mondiale. Nous sommes en 1937 et une femme échappe à la surveillance des infirmiers de l'hôpital psychiatrique dans lequel elle se trouve.  Elle reste seule regardant sans vraiment le voir un arbre. Il fait froid.  Les infirmiers la retrouve et chuchote.  Elle n'a jamais prononcé un seul mot depuis qu'elle se trouve dans cet hôpital.  Pourquoi ? Il faut, bien entendu, retourner des années en arrière pour comprendre son comportement et son histoire.  Nous sommes en 1914 en Suède.  Bien que loin des évènements, les suédois craignent une mobilisation de leurs h

  Mitsu Izumi  Toujours aussi beau Eh oui, après quelques semaines sans chroniques à propos de Magus of the library. J'ai, enfin, lu le quatrième tome de cette saga de manga. Pour tout vous dire les tomes quatre, cinq, six et sept ont été très longtemps emprunté dans la bibliothèque municipale que je fréquente, et, par conséquent je ne pouvais pas lire la suite des aventures de notre héros.  Ceci étant dit, c'est bien la preuve que je ne suis pas la seule à aimer cette série, et, je suis franchement très contente de voir qu'elle a du succès.  Si vous ne vous rappelez plus de mes précédentes chroniques, sachez que Magus of the library raconte l'histoire de Shio.  Ce jeune garçon a un rêve : devenir un Kahuna.  Les kahunas étant des bibliothécaires, et, pour devenir l'un des leurs, il faut passer un concours très difficile et franchement prestigieux.  Après l'ultime épreuve du concours, Shio est persuadé d'avoir raté et se projette déjà dans l'après. Il co

  Amélie Nothomb Bien mais décousu Comme je vous le dis, chaque année, je divise les romans d'Amélie Nothomb en deux catégories. La première pour la fiction pure, et, la deuxième pour les récits à caractère autobiographique.  Des deux catégories, ceux à caractère autobiographique sont mes préférés.  Oui, j'aime Amélie Nothomb quand elle se raconte et quand elle raconte sa famille. J'aime ne pas savoir la limite entre fiction et réalité.  J'aime son écriture plus douce, plus sincère et avec moins de fioritures que dans les livres de fiction.    En plus, et, ce qui ne gâche rien, Amélie Nothomb a eu une enfance et une adolescence passionnante. Son père étant diplomate, elle a voyagé dans pas de pays.  On pense souvent au Japon quand on pense à Amélie Nothomb. Mais, elle a aussi vécu en Chine, aux Etats-Unis et aux Bangladesh.  Des pays très différents et des pays dans lesquels elle a du s'adapter à différents modes de vie.    C'est ce qu'elle raconte dans le d

  Fiona Barton Moyen  La veuve est, en réalité, le premier tome mettant en scène la journaliste Kate Waters. J'avais lu, les deux autres tomes, de cette série mais j'avoue que, pour moi, le personnage de Kate n'était pas un personnage assez puissant pour que je m'en rappelle.  Et, ce n'est pas avec La veuve que je changerai d'avis.  Tout commence par un accident. Un homme meurt percuté par un bus. Un accident. Un regrettable accident, direz-vous.  Eh bien, pas vraiment.  La veuve de cet homme semble plutôt se réjouir de la mort de son époux : Glen Taylor.  La veuve s'appelle Jane. Et, après cet accident, les journalistes se bousculent devant sa porte.  Pourquoi ? Parce que Jane et Glen ne sont pas des inconnus.  Glen a été accusé quelques années auparavant du kidnapping d'une petite fille. Cette dernière n'ai, par ailleurs, jamais été retrouvé.  Glen a été relaxé.  Mais, pour l'opinion publique c'est bien lui le coupable.  Le récit de la veuv

  Brandon Sanderson  Un peu déçue Avec La voie des rois, je voulais découvrir Brandon Sanderson. J'ai tellement entendu parler de cet écrivain que lorsque j'ai vu ce livre dans la bibliothèque municipale que je fréquente, je n'ai pas pu m'empêcher de l'emprunter immédiatement.  Et, le moins qu'on puisse dire c'est que La voie des rois est un véritable pavé.  Et oui, il y a quasiment 1000 pages (version livre de poche) pour ce premier tome.  Malheureusement, si le texte est long, je l'ai aussi trouvé franchement longuet.  Je ressors de ma lecture assez assommée en réalité.  Assommée est bien le mot.  Dans la voie des rois, nous sommes plongés dans un univers sans vraiment de préambule et nous sommes surtout envahis par des personnages (aux noms pas toujours faciles à retenir).  Nous sommes, donc, à Roshar.  Il y a des centaines d'années, les "chevaliers radieux" sont tombés. Mais, leurs armures et épées magiques existent toujours... Et, bien

  Agatha Christie Bien mais... J'ai emprunté ce recueil de nouvelles d'Agatha Christie en pensant que cela serait des nouvelles que je n'avais pas encore lues.  Malheureusement, il semble que les éditeurs français d'Agatha Christie ont trouvé un moyen de gagner un peu plus d'argent avec la reine du crime anglaise.  Oui, ce que je dis n'est pas très gentil pour les éditions du Masque.  C'est pourtant ce que j'ai ressenti en le lisant.    Car, ce livre, Sous le soleil (vous aussi vous avez le générique de la série de TF1 qui vous vient en tête en lisant ce titre ?), est, en réalité, un recueil de nouvelles déjà parues dans Miss Marple au club du mardi ou encore dans Les indiscrétions d'Hercule Poirot.  C'était, donc, une grande déception pour moi de lire ces nouvelles qui sont déjà archi-connues.  A minima, l'éditeur aurait pu recontextualiser les nouvelles. Oui, je trouve dommage qu'on ne comprenne pas pourquoi Miss Marple, par exemple, éc

  Ryosuke Takeuchi  Intriguée Eh oui, après avoir lu le premier tome des aventures de Moriarty, j'avais, bien évidemment, envie de découvrir la suite.  Lors de ma chronique de ce premier tome, j'avais regretté que l'univers soit si manichéen. Malheureusement, je ferai la même critique pour le deuxième tome.  Eh oui, Moriarty poursuit sa soif de vengeance contre la noblesse anglaise et souhaite, pour cela, mettre en place : le théâtre du crime.  Un drôle de nom, n'est-ce pas ? C'est en lisant le scénario concocté par Moriarty que nous comprenons ce que c'est exactement.  Ce scénario prend place lors d'une croisière. On y croise un noble, qui est, comme de bien entendu, la plus mauvaise personne sur terre.  Il es affreux. Tout simplement abjecte. Il ne parle que de son rang et méprise tous ceux de la classe inférieure.  Eh, bien entendu, Moriarty veut le punir. Mais, sur le paquebot où se place l'histoire, nous avons un autre personnage.  Et, inutile de vo

  Natasha Solomons Excellent Fox n'est plus en état d'écrire la moindre partition de musique. Il était pourtant un excellent compositeur.  Son épouse, bien-aimée, est décédée.  Et, avec elle, semble être partie une partie de lui.  Fox était et est toujours éperdument amoureux de son épouse. Il s'agit pourtant d'une histoire d'amour peu commune.  Pour comprendre à quel point leur amour était fort, il faut repartir des années en arrière.  Cinquante ans plus tôt, nous retrouvons Fox jeune et fringuant. Il a deux frères plus âgés et tous trois vivent dans la demeure familiale avec leur père.  Et, le moins qu'on puisse dire c'est que leur père n'est pas un homme facile. Il régente son petit monde comme il commandait à l'armée.  Les deux frères de Fox sont plus sympathiques. Il y a George, le deuxième de la fratrie. George est taiseux. Fox ne lui connaît aucun ami. George semble plus que ses frères aimait cette demeure familiale.  C'est pourtant à Jack

 Recueil de nouvelles Déçue J'ai emprunté ce recueil de quinze nouvelles parce que je trouvais sa couverture vraiment magnifique. Le recueil est d'ailleurs imagé avant chaque nouvelle et cela en fait un très bel objet.  L'objectif de ce recueil est, donc, d'avoir quinze nouvelles de quinze auteurs de fantasy différents autour d'animaux fabuleux.  Pas seulement des chimères.  Ce recueil m'a, donc, et c'est un point positif permis de découvrir des auteurs de fantasy que je ne connaissais pas (je lis assez peu de fantasy en réalité). Ainsi, je ne connaissais ni Armand Cabasson, ni Sire Cédric, ni Esther M. Friesner, et j'en passe.  Et, une ou deux nouvelles m'ont beaucoup plu.  Malheureusement, dans la majorité des autres cas, j'ai trouvé que les nouvelles étaient beaucoup trop courtes et me sont complètement passées par dessus la tête.  Oui, je dois bien l'avouer, je n'ai pas été passionné par Chimères.  On reproche très souvent aux nouvell

  Olivier Rodriguez   Drôle  Il y a quelques semaines, Librinova m'a proposée une sélection de titres à recevoir comme service presse numérique et, contre toutes attentes, j'ai décidé de lire ce livre footballistique : Sentences provisoires.  Plus jeune, j'appréciais beaucoup d'écouter les émissions sportives (de tennis mais pas que) à la radio et j'aimais bien entendre les journalistes sportifs débattre avec sérieux des performances de nos soprtifs préférés tout en ne se prenant pas, eux-mêmes, au sérieux.  Aujourd'hui, je n'écoute plus guère d'émissions sportives (sauf si j'entends parler de Roger Federer) mais j'avais envie de retrouver cette ambiance en lisant le livre d'Olivier Rodriguez : Sentences provisoires.  Comme à l'accoutumée, je remercie, donc, Librinova pour leurs propositions et pour leur envoi. C'est toujours un plaisir d'échanger avec eux. Sentences provisoires se compose de courts chapitres où Olivier Rodriguez

  Christine Féret-Fleury  Bof Me voilà, de nouveau, très déçue par un roman que j'imaginais drôle et léger. Ou, au moins émouvant. Oui, je pensais que La fille qui lisait dans le métro serait tout cela.  J'avais choisi ce livre parce que je passe beaucoup de temps dans le métro et dans le train. Et, que je passe tout autant de temps à lire dans les transports en commun.  Et, comme vous le savez maintenant, j'aime lire des livres qui parlent de lectures. Cela semble logique puisque je lis beaucoup et que je suis, en plus, bibliothécaire. Juliette est une femme qui prend la ligne 6 tous les matins. Et, bien sûr, elle croise énormément de monde. Alors, elle regarde les livres qu'ils lisent et imagine la vie de ces inconnus.  Un jour, elle change de chemin et descend deux stations plus tôt qu'habituellement. Eh bien, sûr, al vie de Juliette va être bouleversée par ce choix (c'est ce que.nous promet la quatrième de couverture en tout cas). Juliette fait la rencontre

  Florent Maudoux Un peu déçue Eh oui, je vous l'avoue, je suis un peu déçue par ce quatrième tome du spin-off Funérailles. Le troisième tome m'avait déjà paru un peu en-dessous des deux premiers tomes et là je n'ai pas retrouvé le charme de la série Freaks Squeele tel que je l'aimais.  La bande dessinée est, très très sombre, et on revoit des évènements des trois premiers tomes (vu par un point de vue différent, soit) et j'ai trouvé ce choix très étrange.  Peut-être parce que je lis les bandes dessinées à la suite, tout simplement.  Eve est la commandante de la XIIIe légion, légion dans laquelle Funérailles a été affecté, et nous découvrons peu à peu son histoire dans cette bande dessinée.  Si les planches sont toujours aussi belles et majestueuses, je pense que Florent Maudoux a encore amélioré celles-ci et je les trouvais déjà magnifiques, je n'ai pas retrouvé l'humour qui m'est si cher dans Freaks' squeele. J'ai aussi été désorienté par le fa

  Mary Higgins Clark Bien  Un soir de Noël, une jeune femme esseulée décide d'abandonner son enfant dans une église. Elle n'a pas le choix.  C'est ce qu'elle répète pour se donner le courage d'abandonner sa petite fille. Elle laisse dans son berceau une lettre expliquant son geste.  Au même moment, un petit truand entre dans cette même église avec la ferme attention de voler un calice très précieux.  Il fuit vite les lieux avant que la police n'arrive.  Cette nuit-là, le vol sera déclaré à la police.  En revanche, personne ne semble avoir vu le bébé abandonné... Des années après, Alvirah et Willy, nos deux détectives amateurs (et gagnants de la loterie) entendent parler de cette histoire quelques jours avant Noël.  Qu'est devenu le bébé ? C'est ce que se demande Alvirah.  La mère du bébé aussi. Elle est maintenant devenue une grande musicienne et son souhait le plus cher serait de retrouver sa petite fille.  Et, après tout, nous sommes à Noël... C'es

  Julia Quinn Le meilleur de la série ? Eh oui, après quelques mois sans lire cette série, me re-voici avec une chronique sur le quatrième tome de la série. Et, même si la série de romans n'est pas exempte de défauts et d'invraisemblances, je dois dire que j'aime les romans de Julia Quinn. On y trouve ce qu'on vient chercher : de l'amour et de la douceur.  C'est ce que je voulais en ouvrant le livre et je suis ressortie avec un peu plus que cela.  Avant de réellement commencer ma chronique, je dois bien avouer que je n'ai pas vu la série télévisée. Je sais, c'est un secret quasi honteux car j'ai l'impression que tout le monde, à part moi, l'a vue.  Mais, même en ayant pas vu la série, j'étais malheureusement au courant du secret qui entourait tout le livre c'est à dire la révélation sur l'identité de Lady Whistledown. Mais, même en le connaissant, j'ai pris plaisir à lire ce livre et, pour le moment, il est mon préféré de la s

  Sophie Jomain Très bien Eh oui, j'ai encore lu une romance de Noël.  Je sais. Nous ne sommes toujours pas dans la saison. Mais, que voulez-vous ? J'adore les romances de Noël, et, je n'avais pas encore lu celle-ci.    Nous sommes aux Galeries Hartmann, et, dans ce magasin, on ne plaisante pas avec Noël.  Il faut dire que Les Féeries sont l'évènement de l'année.  Tous les employés sont sur le pied de guerre. La décoration doit être prête pour le Jour J. Les activités aussi.  Agathe, plus que tous les autres, est stressée : c'est elle qui se charge de la décoration chaque année.  Alors quand le nouveau directeur (et le fils du directeur décédé récemment) arrive et dit qu'il faut quasiment tout refaire, Agathe ne rigole plus du tout.  Elle a mis un temps précieux et une énergie folle dans "son" projet.  Elle est prête à déclarer la guerre à cet Alexandre Hartmann de malheur. Mais, comme il le lui a bien fait comprendre,... c'est lui le chef.  Et

  Sigrid Nunez   Un peu lent Une femme rend visite à son amie.  Cette dernière est atteinte d'un cancer et est en phase terminal.  Pas facile pour les deux femmes.  L'amie en phase terminale s'en veut : dès le départ, elle ne voulait pas accepter des traitements qui lui feraient mal et ne la guérirait pas.  Elle s'en veut, oui.  Parce qu'elle n'a pas envie de souffrir et de rester prisonnière de ce corps qu'elle ne reconnaît plus.   Elle a aussi un regret : ne pas avoir eu un autre enfant.  Un autre enfant, oui. Parce qu'elle a déjà une fille.  Mais elles ne se parlent plus. La maladie ne leur permettra pas de se pardonner mutuellement. Elle sait que c'est une cause perdue.  Elle a un vœu maintenant : être emmenée une dernière fois en vacances où elle prendra une pilule qui lui permettra d'abréger sa vie et ses souffrances. Son amie acceptera t'elle de l'accompagner pendant ces dernières vacances ? Le sujet du livre est assez captivant, e