La fin des hommes : Les grandes familles, la chute des Corps,...

 

Maurice Druon

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Bien

La fin des hommes regroupe, en réalité trois romans : Les grandes familles, La chute des corps et Rendez-vous aux Enfers. 
Les grandes familles a reçu le prix Goncourt en 1948 et a été adapté à l'écran en 1958.
C'est après avoir vu cette adaptation que j'ai eu envie de lire ce pavé de Maurice Druon. J'aime beaucoup Jean Gabin et, encore une fois, dans ce film il montre l'étendue de son talent. 
Il campe un patriarche plus vrai que nous. 
Un patriarche qui régente sa famille, et, qui a envie de garder son pouvoir sur cette dernière. 
 
Le roman raconte, donc, l'histoire  de Noël Schoudler. Il est un grand dirigeant d'une grosse entreprise qu'on peinerait à qualifier de familiale tant elle est immense. 
Le patriarche a une activité dans la presse : il possède un journal. Il a aussi des parts dans une banque et une entreprise de sucre. 
Noël Schoudler a, également, un certain pouvoir politique puisqu'on sent que le pouvoir politique tient compte des ses avis. 
La famille de Noël est assez soumises à ses desiderata. 
Ses petits-enfants le craignent. 
Son fils le respecte même si il aimerait que son père lui donne plus de pouvoirs. C'est pourquoi Noël  a très envie de donner une leçon d'entreprenariat à son fils. 
Oui, nul ne doit remettre en cause la main-mise de Noël Schoudler. 
Et, que l'on s'appelle soi-même Schoudler ne change absolument rien. 
 
J'ai bien apprécié lire La fin des hommes même si je dois dire que la version de Jean Gabin est, en fin de compte, assez loin (je trouve) du Noël Schoudler de papier. 
En effet, j'ai trouvé que le patriarche du roman était beaucoup moins sympathique que le personnage campait par l'immense acteur français.  

Je connaissais, donc, déjà l'histoire des Grandes familles et je n'ai, donc, pas été surprise par son dénouement. 
J'ai, par contre, vraiment apprécié de savoir ce qui arrivait aux personnages ensuite. Et, on peut dire que Maurice Druon ne ménage pas ses personnages. Il y a des trahisons, des drames, des histoires d'amour déçus. 
Maurice Druon prend plaisir à dénoncer l'hypocrisie de cette époque. Il y a des phrases vraiment drôles. On peut dure que Maurice Druon manie les euphémismes avec malice et il m'a fait beaucoup rire par moments.
J'ai vraiment apprécié lire leur destin et voir leur évolution. 

La fin des hommes est, donc, pour moi un excellent roman français et je ne peux que vous le recommander si vous souhaitez lire des romans français de l'après-guerre.

 

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