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Affichage des articles du avril, 2018

Miss Alabama et ses petits secrets

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Fannie Flagg 4e de couverture : Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.  Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.  Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda , à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.  Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore be

Le cheval à bascule

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Agatha Christie 4e de couverture : Dans le grenier, un livre de Stevenson…  Quelques lettres soulignées forment une phrase mystérieuse : Tommy et Tuppence Beresford cherchent à en savoir plus, à leurs risques et périls… Mon avis : Un peu déçue ! Me voici repartie avec les aventures de Tommy et Tuppence Beresford.  Un couple de détective que j'aime beaucoup pour diverses raisons : i ls sont drôles, se lancent des piques tout le temps et essaient de se bluffaient continuellement et forment pour moi un couple résolument moderne . J'ajoute qu'il s'agit, en plus, du dernier roman écrit par Agatha Christie.

J'ai horreur des contacts humains

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Claire Davarrieux 4e de couverture : Comment ça se passe, deux années dans une école de journalisme ?  J'ai voulu répondre à ces questions parce qu'on me les pose souvent, et parce que je garde le meilleur souvenir de cette expérience que j'ai faite. Le personnage du livre est très timide. Peut-on devenir journaliste quand on a «horreur des contacts humains»? Je crois qu'on peut, il ne s'agit pas ici d'un paradoxe mais de la description d'un apprentissage.  C'est une fille qui parle, elle raconte au jour le jour ses amis, ses amours, ses soucis, ses malheurs. Mon avis : Vite lu mais vite oublié ! En cherchant un livre dans ma bibliothèque municipale, je suis tombée sur celui-ci : le titre et la couverture m'ont attiré immédiatement. J'ai horreur des contacts humains : le livre promettait d'être drôle , léger et cynique . Je dois dire que j'ai trouvé ce roman dans le rayon Adulte  de ma bibliothè

Les questions auxquelles les admirateurs de Jane Austen ne pourront pas répondre

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Un peu de légèreté aujourd'hui avec la liste de ces question et mes "presque" réponses Si tu étais sur île déserte quel livre de Jane Austen prendrais-tu ? Quelle question : l'intégrale de ses romans bien sûr. Quel héroïne préfères-tu ? Elisabeth Bennet est drôle et perspicace. Anne est intelligente et émouvante. Elinor est raisonnée et sentimentale. Marianne est sentimentale et raisonnée.

La promo 49

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Don Carpenter 4e de couverture : Dans ce portrait de groupe , album teinté d'une mélancolie légère, on suit les trajectoires d'une trentaine de camarades au cours de l'année 1949, épinglés au sortir du lycée, alors qu'ils basculent plus ou moins brutalement vers l'âge adulte. Une poignée de jeunes gens aux caractères disparates, aux aspirations souvent contrariées et aux désirs universels.  A Portland, Oregon, la vie s'égrène - Noël, une partie de poker, des jalousies, les quatre cents coups, un bal, un examen raté, une virée à Seaside, la station balnéaire toute proche.  On se lance des défis idiots ou intimes, on rêve d'une fille, de popularité, d'avenir. Puis la nécessité, les évènements, les accidents, et rien ne sera plus pareil...  Don Carpenter avait dix-huit ans en 1949 à travers ces vingt-quatre instantanés, il porte sur sa génération un regard empathique et lucide et restitue, avec une remarquable économie de moyens,

Cette chanson que je n'oublierai jamais

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Mary Higgins Clark 4e de couverture : Une ritournelle lancinante trotte dans la tête de Kay . D'où vient-elle ? Que signifie-t-elle ? Pourquoi l'obsède-t-elle à ce point ?  En plongeant dans ses souvenirs, la jeune femme revoit une scène un peu floue, lorsqu'elle était enfant, dans la propriété des Carrington où elle a grandi.  Depuis, Kay a épousé Peter , l'héritier de la famille. Mais des soupçons planent sur son époux à propos de la disparition d'une jeune fille et la mort accidentelle de son ex-femme , retrouvée noyée dans la piscine, Peter est emprisonné.  Convaincue de son innocence, Kay se lance sur la piste de cette musique sans savoir qu'elle recèle un secret très dangereux, pour elle et pour lui. Mon avis : Ce livre que je ne relirai plus jamais ! Evidemment, je relis rarement les romans policiers quoique ceux d'Agatha Christie font un peu partis de mes exceptions. Mais là, ce roman policier est une cata

Le syndrome [E]

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Franck Thilliez 4e de couverture : Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle... Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle , lieutenant de police à Lille, et de ses deux adorables jumelles. Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés , le crâne scié... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé pour soigner ses crises de schizophrénie. Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier. Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada des années cinquante, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire. Car aujourd'hui, ceux qui ne connaissent pas le syndrome E, ne savent pas encore de quoi ils sont capables... Mon avis : Un bon thriller ! Après ma lecture

Petit déjeuner chez Tiffany

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Truman Capote Résumé : Le narrateur dont on ne connait pas le nom fait la rencontre de Holly Golightly . Call-girl rêvant d'épouser un homme fortuné, Holly va vivre quelques aventures accompagné de ce narrateur. Mon avis : La vie mouvementée d'une call-girl ! Le résumé est très court, vous l'aurez-remarqué pour la bonne raison que le roman est très court lui aussi : à peine 120 pages ! J'ai trouvé le narrateur très touchant lorsqu'il rencontre cette tornade, ce tourbillon qu'est Holly. On voit qu'il tombe très vite amoureux d'elle et que même si celle-ci le délaisse préférant les riches, il lui sera à la fois d'un grand secours et d'une grande fidélité.

Mes héroïnes de séries préférées

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Continuons dans les listes mais cette fois beaucoup plus positivement puisque je ne parle plus des personnages agaçants mais de mes héroïnes préférées : Et la première ne peut-être que  : Buffy  : je l'ai dit et redit Buffy est mon personnage de série préférée. Par nostalgie certainement mais surtout parce que c'est un superbe personnage féminin à la fois fort et touchant. Au long de toutes les saisons de Buffy contre les vampires, nous l'avons vu grandir, se battre contre des vampires, des monstres, des robots, une déesse, ses amis et parfois contre elle-même.  Cristina Yang dans Grey's anatomy : Et en parlant de femmes fortes :  Cristina Yang ne peut avoir que sa place ici. J'aime beaucoup ce personnage qui est à la fois fort et touchant et qui n'a pas peur d'afficher ses ambitions.

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables

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Annie Barrows 4e de couverture : Eté 1938 . Layla Beck , jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle prend pension. Dans la famille Romeyn , il y a... La fille, Willa , douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie , qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix , dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette co

Une chanson douce

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Mary Higgins Clark 4e de couverture : Kate gît, inconsciente et grièvement brûlée, sur un lit d’hôpital. La jeune femme a réussi à échapper aux flammes qui ont ravagé , en pleine nuit, l a manufacture familiale de meubles anciens et le bâtiment attenant où étaient stockées de précieuses antiquités.  Un accident ?  Pour la police qui enquête sur la l’explosion à l’origine de l’incendie, Kate est suspecte : que faisait-elle là à une heure si tardive, elle qui travaille aujourd’hui pour une des plus grandes sociétés d’audit ?  Pour innocenter sa sœur, Hannah est décidée à aller chercher sous les cendres la clé de cette inquiétante énigme. Au risque de découvrir un dangereux secret…  La douce mélodie du passé devient vite entêtante quand la reine du suspense nous entraîne au cœur d’un fascinant mystère familial, hanté par un tueur sans scrupules. Mon avis : Prévisible ! Une nouvelle fois à la gare, je me suis retrouvée en panne de livre. Comprenez

Les souffleurs de verre

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Daphné Du Maurier 4e de couverture : Où Daphné Du Maurier revisite , par la voie du roman, l'histoire d'une famille qui ne fut pas de tout repos : celle de ses ancêtres français .  Une modeste demeure du Perche à la fin du XVIIIe siècle. On y est souffleur de verre de père en fils, et l'on s'en targue (la profession est quasi la seule qu'une famille de sang bleu ait le droit d'exercer). De là à se sentir un peu aristocrate, il n'y a qu'un pas : dangereux à franchir, ainsi que l'apprendront certains à leurs dépens.  Ce sont les femmes , une fois de plus, qui règnent sur ce petit monde , qui en assurent en tout cas la cohésion - tandis que certains de ces messieurs, emportés par leurs rêves, sont prêts à commettre toutes les folies.  Les Busson sont des gens sérieux, fiers de leur travail et d'être ce qu'ils sont ; des gens tourmentés aussi, ouverts aux idées nouvelles. Chacun dans la tribu ira son chemin, et l&#

Impurs

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David Vann 4e de couverture : Été 1985. Dans la vieille demeure familiale, en plein cœur de la Vallée Centrale de Californie, Galen vit seul avec sa mère . Tandis que celle-ci s'attache à faire revivre un passé idéalisé et l'étouffé d'un amour oppressant, le jeune homme tente de trouver refuge dans la méditation. S on existence et celle de sa mère sont rythmées par les visites inopportunes de sa tante et de sa cousine trop sexy , et par celles qu'ils rendent à sa riche grand-mère dont la mémoire défaille. Mais l'accumulation de rancœurs entre les deux sœurs et l'obsession de Galen pour sa cousine ne tarderont pas à les mener au bord de l'explosion. Une fois que la noirceur de chacun se sera révélée au grand jour, rien ne pourra plus les préserver du pire. Après Désolations et Sukkwan Island, prix Médicis étranger 2010, David Vann nous entraîne dans la fournaise californienne. Il livre un roman haletant sur la folie et la lente descente a

Les personnages de séries les plus agaçants

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Je continue mes listes de tout et n'importe quoi avec aujourd'hui les personnages qui m'ont le plus agacé dans les séries : Dame Mevanwi dans Kaamelott : Dans les premiers épisodes de Kaamelott, Mevanwi est présentée comme une femme aimant son chevalier de mari : Karadoc . Un peu aveuglé par l'amour ou son statut de chevalier, elle pense qu'il a un grand rôle parmi les chevaliers de la table ronde et dit même à Arthur que si elle devait comparer son mari à un animal, cela serait un aigle. Puis, au fil des épisodes nous avons vu une nette détérioration de son image et de son caractère. Mevanwi devient un personnage arriviste, condescendant, détestable. Son "mariage" avec Arthur était ridicule et heureusement vite terminé.

Été

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Edith Wharton 4e de couverture : La jeune Charity , recueillie enfant par un avocat du petit village de North Dormer , en Nouvelle-Angleterre, s'est résignée à une vie étriquée, au pied des montagnes, rythmée par les heures qu'elle passe à dépoussiérer et ordonner la minuscule bibliothèque municipale.  Un jour d'été, elle voit apparaître dans ce bout du monde un jeune architecte, Lucius Harney , venu dessiner des croquis d'habitats traditionnels de la région. Très vite, elle s'éprend de lui... Admirablement construit, ce court roman des espoirs et des cruautés de l'amour est également une description impitoyable de l'oppression exercée par la "normalité" sociale contre les aspirations de l'individu.  Été, quoique fort chaste, traite avec franchise de la sexualité féminine, vue comme force vitale puissante. Un roman très en avance sur son temps qui, lorsqu'il fut publié en 1917, créa un véritable scandale. On alla jusqu

L'excellent retour de Brooklyn Nine-Nine

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J'ai déjà parlé de  Brooklyn nine-nine  plusieurs fois et le fait est que j'adore cette série ! Il y a tout dedans : des personnages attachants, de l'action, des retournements de situation et bien sûr beaucoup d'humour. Car si Brooklyn 9-9 est une série se passant dans un commissariat, c'est avant tout : un sitcom ! Et ce sitcom est revenu en force sur nos écrans depuis le 18 mars.  J'ai donc vu les épisodes : 12, 13 et 14 de cette série et les ai trouvé excellents.

Dernier jour sur terre

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David Vann 4e de couverture : Le 14 février 2008, Steve Kazmierczak , 27 ans, se rend armé à son université . Entre 15 h 04 et 15 h 07, il tue cinq personnes et en blesse dix-huit avant de se donner la mort .  À l'âge de treize ans, David Vann reçoit en héritage les armes de son père , qui vient de mettre fin à ses jours d'un coup de revolver.  Quel itinéraire a suivi Steve Kazmierczak avant de se faire l'auteur de ce massacre ?  Quel parcours l'écrivain David Vann devra-t-il emprunter pour se libérer de son héritage ?  L'auteur retrace ici l'histoire de ce meurtrier, paria solitaire, comme tant d'autres. Comme lui par exemple, qui enfant se consolait en imaginant supprimer ses voisins au Magnum. Dans une mise en regard fascinante, l'auteur plonge dans la vie et l'esprit d'un tueur pour éclairer son propre passé, illuminant les coins obscurs de l'Amérique d'aujourd'hui où l'on se protège de tout

La petite boulangerie du bout du monde

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Jenny Colgan 4e de couverture : Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles . Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…  Mon avis : Un roman plein de bonne humeur ! En commençant ce roman, je savais qu'il avait tout pour me plaire : une héroïne jeune et un peu perdue (à la Sophie Kinsella dirais-je), les Cornouailles (qui me font tant penser à Daphné Du Maurier), et les critiques très positives m'ont vraiment donné envie de lire ce roman. Sans par

Le cheval pâle

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Agatha Christie 4e de couverture : Dans un bistrot de Chelsea , l'écrivain Mark Easterbrook surprend deux jeunes filles en train de se crêper le chignon. L'une d'elles, «pleine de fric» paraît-il, s'appelle Thomisa Tuckerton .  A quelque temps de là, Mark Easterbrook tombe sur un entrefilet : Thomisa Tuckerton est décédée, à l'âge de vingt ans.  Peu après, le père Gorman , qui venait de recueillir la confession d'une vieille dame, se fait assassiner. On retrouve sur lui une liste de noms, parmi lesquels celui de Mrs Tuckerton. Les autres sont ceux de personnes mortes de mort «naturelle».  Cela conduit Mark Easterbrook au Cheval pâle où trois sorcières s'adonnent au spiritisme et terrorisent leur entourage. Mais ce n'est pas le maléfice qui tue... Mon avis : Un très bon roman policier, bien sûr ! En lisant ce roman, j'étais persuadée de lire un nouvel Hercule Poirot et pour cause Ariadne Oliver est bien présente d

Les lieux communs qui m'agacent dans les séries

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Parfois, en regardant des séries télévisées, j'ai une impression de déjà vu. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont trop vues et revues dans les séries télévisées et qui à la longue deviennent très agaçantes. Voici les situations qui m'énervent le plus : Le triangle amoureux : Exemple : Kate avec Jack et Sawyer C'est long. Le choix est beaucoup trop long à être fait. Pendant de longs épisodes, on se demande si le héros ou l'héroïne va choisir l'un ou l'autre. On choisit notre préféré. On a le droit à de nombreuses scènes entre l'un et l'autre.  Les épisodes durent et on préférerait qu'ils meurent tous pour ne plus avoir le droit à ces longs monologues montrant la dureté du choix et où le héros ou l'héroïne dit qu'il ne veut rendre personne malheureux (il fallait peut-être ne pas commencer par donner des espoirs aux deux mais bon... ce n'est que mon avis).

Les nombreuses vies de Miss Marple

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Jacques Baudou 4e de couverture : Miss Jane Marple - le miss n'est pas un détail, mais le signe d'une robuste défiance envers "les messieurs" - est le symbole parfait d'une Angleterre rurale à peine sortie des limbes victoriens, avec ses colonels retraités de l'armée des Indes, ses vieilles filles médisantes et ses manoirs malcommodes. Elle s'impose comme le summum de la figure du détective amateur , un limier hors pair aux intuitions fulgurantes dont l'originale méthode déductive est de nature ouvertement comparative et qui collabore de la plus heureuse façon avec les policiers professionnels.  Elle porte sur la gent humaine le regard peu amène, sans indulgence, de celle qui s'attend toujours au pire et qui est rarement détrompée.  Elle représente sans conteste la quintessence de l'œuvre d'Agatha Christie: une vieille dame sans merci. Un beau livre de référence, abondamment illustré : il propose une biographie détaillé

L'hôtel Stancliffe

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Charlotte Brontë 4e de couverture : Daté du 28 juin 1838, ce manuscrit récemment redécouvert au Brontë Parsonage Museum et inédit en France offre un exemple fascinant des premiers textes de Charlotte Brontë, alors âgée de vingt-deux ans, une dizaine d'années avant la publication de son chef-d'oeuvre, Jane Eyre.  Cette novella , composée de plusieurs scènes d'une grande fraîcheur, se déroule dans un pays imaginaire , inventé collectivement par Charlotte, son frère et ses sœurs, pour leur propre distraction. Charlotte y laisse libre cours à son imagination en décrivant avec ironie les exploits et les intrigues des personnages décadents du royaume d' Angria , au centre duquel se détache la figure très byronienne du duc de Zamorna.  Texte étonnant par ses licences - on y voit décrit avec beaucoup de réalisme les effets dévastateurs de l'opium - et sa modernité formelle, L'Hôtel Stancliffe permet de redécouvrir une dimension méconnue de l'

Les derniers épisodes de séries les plus décevants

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Quoi de plus frustrant quand on suit des séries télévisées depuis tant d'années d'avoir une fin décevante ? Voici une petite liste des séries qui m'ont énormément déçu : Lost, les disparus : Souvenez-vous : Lost a démarré en 2004 et avait tout pour intriguer. Une île mystérieuse, des personnages pleins de secrets, des révélations sur leur passé à chaque épisode, un ours polaire sur une île déserte, des murmures, un monstre fait de fumée,... La première saison était géniale . La deuxième se tenait encore. Et puis, ce fut la dégringolade ! Avec encore quelques bonnes idées  qui font que je n'ai pas décroché tout de suite : l'arrivée en bateau de Faraday, Miles et Charlotte,... Puis le voyage dans le temps et la vie dans la Dharma initiative... Mais la saison 6 , qui fut la dernière, est catastrophique .  Les scénaristes ne savent pas où ils vont et ça se voit ! Ils partent dans un délire mystique très gênant. Même les acteurs ne

La sirène

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Camilla Läckberg  4e de couverture : Un homme a mystérieusement disparu à Fjällbacka. Toutes les recherches lancées au commissariat de Tanumshede par Patrik Hedström et ses collègues s'avèrent vaines. Impossible de dire s'il est mort, s'il a été enlevé ou s'il s'est volontairement volatilisé.  Trois mois plus tard, son corps est retrouvé figé dans la glace. L'affaire se complique lorsque la police découvre que l'une des proches connaissances de la victime, l'écrivain Christian Thydell , reçoit des lettres de menace depuis plus d'un an. Lui ne les a jamais prises au sérieux, mais son amie Erica , qui l'a aidé à faire ses premiers pas en littérature, soupçonne un danger bien réel. Sans rien dire à Patrik, et bien qu'elle soit enceinte de jumeaux, elle décide de mener l'enquête de son côté.  A la veille du lancement de La Sirène , le roman qui doit le consacrer, Christian reçoit une nouvelle missive. Quelqu'un le