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Affichage des articles associés au libellé Romans graphiques

Du bruit dans le ciel

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  David Prudhomme Bien... En octobre 2020, David Prudhomme, l'auteur de cette bande dessinée, retourne à côté de Châteauroux. Il retourne, tout simplement, dans sa maison d'enfance avec son fils.  Et, sur la route, les souvenirs défilent forcément.  C'est en juin 1981 qu'il est arrivé, pour la première fois, à Grangeroux. Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce fut la douche froide.  En effet, il n'y a quasiment rien à Grangeroux.  Et, sa maison n'est pour l'instant qu'un terrain vague.  Un an plus tard, David va emménager et commencer à connaître l'histoire de Grangeroux.  Car la maison n'est pas construite au milieu de nulle part comme l'a d'abord crû David.  Non, la maison est près de l'ancienne base militaire américaine (oui, c'est exotique) construite en 1951.  Et, il reste des entrepôts de l'OTAN qui desservent absolument toute l'Europe.  Ainsi, le calme de la campagne est troublé par le bruit des avions

Le sculpteur

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  Scott McCloud Bien Lorsque nous rencontrons le héros, David Smith, de ce roman graphique, il est au 36e dessous.  Il est seul. Attablé. Et, le rejoint son grand oncle. Cette surprise le rend bavard. Oui, il lui explique tous ses problèmes.  En gros, notre jeune héros voulait vivre de son art, et, cela n'a pas fonctionné. Bientôt, il n'aura plus de logement.  Et, comme de bien entendu, il n'a quasiment plus d'argent non plus.  Oui, notre héros est au fond du trou.  Il ne lui reste qu'un ami et un peu de monnaie.  Son oncle le conseille, et, le rassure.  Et, tout d'un coup, notre héros se rappelle de quelque chose.  Oui, son oncle était mort la dernière fois qu'il l'a vu.  Ce n'est, donc, pas vraiment son oncle qu'il voit aujourd'hui mais plutôt un messager.  Quelqu'un qui va lui demander ce qu'il ferait pour son art. Et, David répond : il donnerait sa vie.  Cela sera donc chose faite : David aira 200 jours où il pourra sculpter très

L'imposture

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  Marie Bosch Poignant Après le nouvel an, Alice rentre, en compagnie de Marc, son époux et de son bébé, qui vient de naître, à Paris.  Seulement voilà, ils arrivent tous deux pour découvrir que leur appartement, dont ils sont propriétaires, est fermé.  Impossible de l'ouvrir. Les serrures ont été changées.  Comment est-ce possible ? Se répète Alice.  Leurs voisins alarmés par le bruit leur dit que leur logement a été vendu aux enchères, il y a quelques temps.  Et, que tout le monde était au courant de cela... Impossible, se répète Alice.  Marc, lui aussi, accuse le coup mais prend en main les choses. C'est lui qui appellera la banque et la police.  C'est lui que fera toutes les démarches. Puis, les jours passent.  Alice est logée chez une amie. Marc part au travail... Alice se dit qu'il est temps qu'elle prenne les choses en main surtout que la banque soutient que Marc était présent lors de la vente aux enchères. Usurpation d'identité ?  La vérité est plus sord

Le droit du sol : journal d'un vertige

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  Étienne Davodeau  Excellent J'ai découvert le travail d’Étienne Davodeau avec Les ignorants . J'avais beaucoup aimé cette bande dessinée.  Lorsque j'ai vu, Le droit du sol, dans la bibliothèque municipal que je fréquente, je n'ai, donc, pas pu m'empêcher de l'emprunter et de le lire dans la foulée. Et, je ne suis pas du tout déçue par ma lecture. Ce roman graphique est, tout d'abord , un très bel objet. Les planches de cette bande dessinées sont vraiment très belles. Et, j'ai beaucoup aimé les contempler. Dans ce livre, Etienne Davodeau se met, de nouveau, en scène. Il va marcher pendant des jours, plus d'un mois.  Plus de 800 km. Il marche pour écrire ce roman graphique.  Il marche pour alerter.  Un projet d'enfouissement de déchets nucléaires dans le sol de Bure, dans la Meuse. Le projet Cigéo est malheureusement toujours d'actualité et je vous invite à vous renseigner au sujet de ce projet, qui pour ma part, me révolte.  Etienne Davodeau

Le tango du disparu (Roman graphique)

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  Annie Goetzinger et Pierre Christin  Mitigée J'ai choisi de lire ce livre, comme vous pouvez le deviner, parce qu'il s'agit d'un roman graphique. Et, que je ne lis jamais de roman graphique. Je me suis, donc, dit : Essayons.  Et, je dois dire que ma lecture fut plutôt mitigée.  Le principal point positif de ce roman graphique, selon moi, est le dessin. J'ai beaucoup aimé le trait très fin, en particulier, sur les visages. Je ne sais pas si vous le voyez correctement sur l'image ci-dessus mais, de mon côté, j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder les différentes planches de ce roman graphique.  Là, où je suis, donc, moins convaincue c'est dans l'histoire qui nous est présentée. Pour moi, le roman graphique va beaucoup trop vite et nous laisse très peu le temps de prendre la mesure du livre. Un inconnu arrive, donc, dans un bar brésilien. Personne ne fait attention à lui. Parce que tous les bars ou plutôt tous les "esquina", puisque ceux s