L'imposture
Marie Bosch
Poignant
Après le nouvel an, Alice rentre, en compagnie de Marc, son époux et de son bébé, qui vient de naître, à Paris.
Seulement voilà, ils arrivent tous deux pour découvrir que leur appartement, dont ils sont propriétaires, est fermé.
Impossible de l'ouvrir. Les serrures ont été changées.
Comment est-ce possible ? Se répète Alice.
Leurs voisins alarmés par le bruit leur dit que leur logement a été vendu aux enchères, il y a quelques temps.
Et, que tout le monde était au courant de cela...
Impossible, se répète Alice.
Marc, lui aussi, accuse le coup mais prend en main les choses. C'est lui qui appellera la banque et la police.
C'est lui que fera toutes les démarches.
Puis, les jours passent.
Alice est logée chez une amie. Marc part au travail...
Alice se dit qu'il est temps qu'elle prenne les choses en main surtout que la banque soutient que Marc était présent lors de la vente aux enchères.
Usurpation d'identité ?
La vérité est plus sordide.
Alice le comprendra quand Marc ne reviendra pas et qu'il disparaîtra de sa vie.
Marc n'a jamais travaillé. Il s'est inventé une vie qui n'était pas la sienne. Depuis onze ans, Marc ment.
Et maintenant ?
Il est parti. Complètement endetté, il a vidé les comptes en banque et s'est volatilisé.
Alice se retrouve seule avec sa fille de deux ans. Elle ne comprend pas ce qui s'est passé. Et, surtout elle se retrouve complètement endetté car elle est "solidaire" des dettes de son époux.
Ce roman graphique est une histoire vraie.
C'est celle de Marie Bosch et cela est, donc, d'autant plus poignant que de la lire. Son désarroi est forcément émouvant.
Tout comme sa détresse.
Mais, j'ai été aussi ému par les élans de solidarité que Marie Bosch décrit. J'ai trouve son entourage profondément humain.
C'est une BD forcément très touchante.
Une situation qu'on a dû mal à imaginer. Il est très difficile de se mettre à la place de Marie Bosch, mais, l'histoire est si bien racontée que nous sommes touchées par cette jeune femme et par cette Bande Dessinée.
Bande dessinée que j'ai, donc, beaucoup apprécié et que je ne peux que vous encourager à la lire.
Waouh ! Cela paraît tellement fou, ça ne m'étonne pas que ce soit poignant. Merci pour la découverte de cette BD.
RépondreSupprimerUne telle situation, c'est juste inimaginable. Quel courage d'en parler !
RépondreSupprimerJe suppose qu'il faut voir le bon côté des choses: confronté à son imposture, l'escroc indélicat aurait pu faire disparaître femme et bébé sans tambour ni trompette (il y en a qui l'ont fait, non?), ça aurait donc pu être bien pire et l'auteure ne serait pas là pour nous en parler... Mais je comprends que se trouver confrontée à une telle situation est absolument sidérant.
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Une situation qui parait inconcevable, presque surréaliste, c'est fou ! Découvrir que onze ans de sa vie sont basés sur des mensonges, ça a dû être un véritable choc pour l'auteure. Merci Gaëtane pour cette découverte !
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