Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps

 

Florence Cestac et Jean Teulé 

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Bof

Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps est, en réalité, une bande dessinée biographique. Eh oui, Florence Cestac et Jean Teulé ont voulu, avec cette BD, rendre hommage à leur ami disparu jeune : Charlie Schlingo. 

Pour ma part, je vous avoue que ce pseudonyme ne me disait rien. Après la lecture de cette BD, j'ai voulu en savoir un peu plus sur ce dessinateur de BD, et, j'ai appris qu'il avait publié dans divers magazines tels que Charlie Hebdo (cela est évoqué dans je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps) ou dans Hara-Kiri. 

L'histoire commence par la jeunesse du dessinateur. Jeunesse qui fut bien triste puisqu'à cause d'une maladie, il aura une déformation de la jambe droite. Ses parents semblent ne pas assumer de ne pas avoir un enfant "parfait" et vont lui imposer diverses opérations plus douloureuses les unes que les autres. 

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Mais, il semble que l'enfant s'endurcisse assez vite et qu'il décidera, tout aussi vite, de devenir dessinateur de bandes dessinées... au grand dam de ses parents. 

Le jeune homme prend, donc, son pseudonyme et commence peu à peu à se faire un nom dans le milieu de la la bande dessinée. 

Cependant, le lecteur comprend assez vite que les démons du jeune homme sont biens présents : il boit... beaucoup trop...
Et, il devient,assez vite, une caricature de lui-même. 

chronqiue littéraire avis image critique

Je voudrais me suicider mais j'ai ps le temps fait parti des bandes dessinées que j'aurais aimé aimé. 
Drôle d'expression, n'est-ce pas ?
 
Oui, j'aurais aimé l'aimer parce que je pense que Charlie Schlingo est une personne touchant : un vrai personnage que j'aimerais, maintenant, mieux connaître. 
 
Mais, je vous avoue que la BD n'a pas vraiment fonctionné avec moi. Eh oui, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire qui va beaucoup trop vite (mais, il est forcément difficile de résumer une vie en une BD). 
J'aurais aimé en savoir plus sur le milieu de la bande dessinée par exemple. Mais, malheureusement, la BD passe surtout sur la vie privée du dessinateur (on a d'innombrable scènes de sexe dans la BD. 

Oui, je n'ai pas réussi à accrocher à cette bande dessinée de Florence Cestac et j'en suis la première déçue.

Commentaires

  1. Je t'avoue que je ne connaissais pas non plus ce dessinateur dont la vie ne semble pas avoir été facile.

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    1. Cela me rassure 🙂 une vie pas facile effectivement et assez triste en réalité

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  2. Mince, c'est dommage que tu n'aies pas accroché à cette lecture. Je trouve le titre assez drôle, malgré le sujet, mais je ne suis pas fan des illustrations alors je ne tenterais pas celle-ci. Merci quand même pour cette chronique. 🙂

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  3. J'avais lu cet album il y a quelques années, je n'avais pas identifié alors spécialement ce dessinateur comme collaborateur de Charlie Hebdo (c'était avant le massacre de 2015): cela méritera que je me repenche, un 7 du mois ou l'autre, sur le sujet, merci!
    Pour le métier de dessinateur, il y a une autre BD de Florence Cestac qui en fait bien le tour: "Comment faire de la BD sans passer pour un pied Nickelé".
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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