Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Frédéric Lenormand  Lent Comme vous le savez, peut-être, j'ai récemment découvert (avec le tome 5) la série des livres "Au service de Marie-Antoinette".  J'avais énormément entendu parler de cette série et j'avais, donc, très envie de la découvrir. La lecture du tome cinq fut assez mitigée.  En effet, je m'attendais à voir un peu plus Marie-Antoinette dans ce roman. En réalité, elle n'est que peu présente et est là surtout pour les moments d'humour du livre.  C'est un point que j'avais souligné dans ma précédente chronique et c'est un point que je souligne, de nouveau : l'humour est vraiment le point fort du livre.  Eh oui, tout le livre est saupoudré de petites touches humoristiques qui sont fort bienvenues.  Malheureusement, le livre souffre aussi de quelques écueils : il est surtout extrêmement lent. C'est un livre assez court mais il y a pourtant des longueurs.  On a l'impression que l'enquête n'avance jamais.  Pou

  Eric Fouassier   Très bien J'ai beaucoup entendu parler de ce livre. On ne m'en a dit que du bien. J'ai, donc, été naturellement ravie de me le procurer.  Je me demandais, vraiment, ce que voulait dire ce titre "Le bureau des affaires occultes". Cela a bien titillé ma curiosité et j'ai assez aimé son explication dans le livre.  Mais, je n'en dis pas plus...   Tout commence, en 1830, Valentin Verne est un jeune policier plutôt talentueux mais aussi un peu solitaire.  Ses collègues l'ignorent, mais, il vit dans un très beau logement en plein cœur de Paris. Un mystère de plus autour de ce Valentin. Valentin est, en charge, d'élucider des morts étranges. Un homme, de très bonne famille, vient de se défenestrer. Une mort horrible. Un suicide sans aucun doute.  Mais, pourquoi cet homme qui semblait heureux, se serait-il suicider ? Il venait de rencontrer une femme charmante. Et, avant son suicide, il s'est contemplé dans le miroir. Bizarre, Bizarre

   Paul Doherty Assez bien Alors qu'il revient de la guerre, le pharaon, Touthmôsis II, s'effondre. Mort. Devant le peuple de Thèbes.  Très vite, on constate qu'il a été mordu par une vipère.  Si vipère il y a eu, crime il y a certainement.  C'est en tout ce que tous pensent.  Le pharaon a, donc, été assassiné. Et, en tant que pharaon, il avait des ennemis.  D'ailleurs des querelles intestines commencent.  Le trône est un objet bien convoité.  L'épouse de Thouthmôsis II, Hatchepsout aimerait pouvoir s'asseoir dessus.  Mais, l'enquête est ouverte et Hatchepsout a des ennemis, elle-aussi. D'ailleurs, qui dit qu'elle ne serait pas la coupable ? L'affaire est complexe et sérieuse. Le Juge Amerotké comprend qu'il doit marcher sur des œufs. Il sait, aussi, que deux camps s'affrontent.   Et que sa décision fera forcément jaser. Pire, cela pourrait lui valoir des ennemis. Quand deux camps s'affrontent pour un trône, il n'y a jamais de

Jessica Fellowes Des longueurs En 1919, Florence Nightingale Shore, filleule de l'infirmière bien connue Florence Nightingale, prend le train. Seulement, ce train sera son dernier voyage.  Elle se fera agresser au cours de son voyage, et, mourra quelques temps après. Elle n'aura pas le temps de désigner le coupable.  Nancy Mitford, est, elle une jeune femme pétillante de la haute société anglaise. Elle a aussi un bon coeur.  Elle permet ainsi à une jeune femme de sa connaissance, Louisa, de devenir une domestique dans sa maison.  Louisa devait fuir un oncle alcoolique et violent et est bien contente de trouver "une place" dans la maison Mitford.  Les deux femmes vont se lier d'amitié malgré leur différence de classe sociale, et, vont être mêlées à la mort de Florence Nightingale Shore.  Non pas que quelqu'un les soupçonne.  Et, surtout pas Guy, le policier tombé sous le charme de Louisa, mais elles pourraient être témoins de cet évènement et en savoir plus qu&

  Frédéric Lenormand  Moyennement convaincue J'ai emprunté ce roman car j'ai énormément entendu parler de cette série de cosy mystery. Je ne sais pas si c'est ainsi que le roman se veut mais c'est ainsi que je le vois.  Et, il faut dire aussi que le nom de Marie Antoinette est très "vendeur" pour moi. J'étais contente de pouvoir lire un cosy se passant en France et se passant pendant cette période historique.  Cela me changeait (un peu) des livres de MC Beaton ou de Julia Chapman.     J'ai, donc, emprunté ce roman et comme vous le voyez j'ai, encore une fois, emprunté un tome au hasard puisque j'ai choisi de lire le tome cinq (en vérité, c'est le seul tome qui n'était pas emprunté dans la bibliothèque municipale que je fréquente, preuve que la série est un véritable succès).  Mais, je le précise, même sans avoir lu les tomes précédents, le livre est parfaitement compréhensible. Les personnages principaux sont, de nouveau, présentés et j

  Jane Thynne Bien En 1933, Clara est une jeune actrice anglaise. Assez ambitieuse même si elle a, pour le moment, bien peu de succès. Chose intéressante (ou mauvais choix),Clara décide de tenter sa chance à Berlin.  Je pense que vous connaissez suffisamment l'histoire pour que je n'ai pas besoin de préciser que 1933 est l'année où Hitler est devenu Chancelier de l'Allemagne.  La montée du nazisme est, donc, palpable.  Clara, elle, a la chance d'être "découverte" et a le chance de tourner dans un film. Son graal. Clara débute, donc, dans les studios cinématographiques et elle est, assez malgré elle, entrée dans un cercle très fermée où règne les épouses des plus grands dirigeants nazis.  Oui, Clara est prise entre deux feux.  Elle n'est pas d'accord avec les nazis.  Elle sait aussi qu'il est dangereux de montrer ses opinions sur les nazis surtout lorsqu'on est contre eux.  La traque des Juifs s'intensifient dans l'Allemagne des anné

  Mathias Malzieu  Magnifique J'ai lu plusieurs livres de Mathias Malzieu et je les ai, quasiment, tous aimés.  Cette fois, le livre est un joli portrait du père de Mathias Malzieu pendant la seconde guerre mondiale. Le tout est écrit avec la plume poétique de Mathias Malzieu et cela donne un livre que j'ai adoré lire et que j'ai refermé, à regrets.    Le père de Mathias Malzieu, Mainou, est plongée dans cette guerre. En 1944, il est tout petit mais a déjà découvert le chagrin et la douleur.  Il a perdu sa mère. Pour le protéger, son père l'envoie derrière la ligne de démarcation en Lorraine. Il traverse cette ligne en charrette à foin. Et, c'est, déjà, le début de l'aventure pour ce petit bonhomme de neuf ans. Il rejoint, donc, sa grand-mère et doit vivre cacher. Caché car personne ne doit savoir qu'il est ici.  Et, surtout pas les allemands.    Dans cette maison, il va adopter une cigogne, découvrir qu'une autre personne est cachée par sa famille au gr

  Julia Quinn  Gentillet Comme vous le savez, maintenant, j'ai commencé la saga, mondialement connue, La Chronique de Bridgerton.  Chaque tome peut se lire séparément même si on se fait un peu spoiler sur les autres livres en ne les lisant pas dans l'ordre.  Ceci étant dit, le suspense n'est pas vraiment à l'ordre du jour de cette série. Ainsi, dès les trente premières pages du tome deux, nous savons pertinemment comment le livre va finir.  Dans ce deuxième tome, Anthony, l'aîné des Bridgerton est, donc, à l'honneur. Il est décrit par, à peu près tout le monde, comme étant un briseur de cœur.  Anthony collectionne (plus ou moins discrètement) les petites amies, et, il ne veut pas se marier.  Du moins, c'est ce que tout le monde se dit.  Seulement, le voici disant haut et fort le contraire : il veut épouser une femme, et, il veut l'épouser cette année.  Non pas qu'il ait trouvé la femme idéale. Non, surtout pas. Il veut simplement enfin bâtir sa propr

  Coline Gatel Bof J'avais pris ce roman, un peu par hasard, un peu pour le bandeau rouge dithyrambique en couverture. En lisant la quatrième de couverture qui parlait d'une enquête policière se déroulant à Lyon en 1898, je me dit que ce roman allait certainement me passionner.  Hélas, ce fut loin d'être le cas. Pire, je me suis dit, à plusieurs reprises, que le roman était exagérément violent.  Ce que je n'ai pas apprécié du tout.  Pourtant, tout commençait plutôt bien puisqu'on parlait d'une police quasi scientifique au XIXe siècle. je me suis dit que l'idée était plutôt originale et amusante. Eh oui, le personnage principal Alexandre Lacassagne a demandé à Félicien, un de des étudiants, de créer une équipe capable de résoudre une enquête criminelle.  Et, c'est cette équipe qui sera dépêchée pour résoudre des crimes bien sordides : pour l'heure, des corps de femmes décomposées sont entreposées à La Croix-Rousse. Qui a pu les tuer et les entreposer

  Jules Peyras Prenant ! J'ai reçu ce livre numérique de la part de Librinova. Comme toujours, je les remercie de leur confiance et pour l'envoi de ce service presse.  C'est, donc, dans les Cornouailles du XVIIIe siècle que je me suis plongée grâce à ce roman : Le sabre de Damas : Dieu et le roi.  Kaouratin Latour est un jeune paysan.  Il est fasciné par les contes et légendes.  Il vit une vie qui paraissait toute tracée. On aurait pu se dire que, comme son père, il deviendrait paysan, se marierait, et aurait des enfants.  Mais, Kaouratin a des rêves.  D'amour surtout.  Il pense à la Belle Louise. Mais entre lui et elle, rien n'est possible. Il le sait mieux que quiconque. Louise est fille de nobles.  Jamais, elle n'épousera un petit paysan. Et, comme si cela ne suffisait pas à écarter Kaouratin de son chemin tout tracé, un drame familial éclate.  Son père et lui sont obligés de fuir. Ils changent, alors, d'identité.  Et, comme la révolution n'est pas lo

  Nathaniel Hawthorne Un classique à lire La lettre écarte raconte l'histoire d'Hester. Nous sommes au XVIIe siècle et Hester vient de se faire condamner pour adultère. Elle est, en effet, enceinte alors que son époux est absent. Elle a fauté avec un homme du village et elle refuse de livrer son nom. Hester se voit, donc, apposer la lettre "A" sur la pointrine. Ceci afin de rappeler son pêché et de le montrer à tous.  Au même moment, l'époux d'Hester revient. Inconnu de tous et souhaitant se venger (et venger son épouse), il fait jurer à Hester de ne pas révéler qu'il est son époux.  Son époux est devenu un homme assez cruel et Hester promet.  L"poux légitime, qui a pris pour nom Roger Chillingworth, semble pourtant bien savoir qui est l'amant de son épouse et donc le père de son enfant.  Il s'agit, en réalité, du Pasteur du village.  Ce dernier est rongé par la culpabilité. Il est replié sur lui-même et ne semble plus ouvert aux joies de la v

  Coudrette Un classique à lire ! Passant mes vacances dans le Poitou-Charente, j'avais très envie de lire l'histoire de Mélusine puisque la légende qui s'y rapporte se passe dans cette belle région française.  Le roman de Mélusine a été écrit au Moyen Age. Ce roman est postérieur à la version du roman en prose de Jean d'Arras.  Eh oui, vous le savez, comme moi, les légendes moyenâgeuses ont souvent plusieurs sources et sont, donc, multiples.  Le roman, si, commence avec la légende d'une Mélusine se transformant en serpent tous les samedis soirs.  Pour rompre le sort, elle doit épouser un humain et, ce dernier, doit tenir cette promesse : ne jamais voir Mélusine le samedi soir et ne pas révéler la véritable nature de cette fée légendaire.  Vous connaissez, comme moi, l'histoire.  Mélusine tombe amoureuse d'un humain et lui fait promettre. Elle lui dit, aussi, qu'il deviendra un seigneur reconnu et riche si il respecte cette unique condition.  L'humai

  Jean-Noël Goubier    Un bel essai Ce livre numérique m'a été envoyé par Librinova, et, comme à chacun de leur envoi, je tiens à les remercier de leur fidélité envers mon blog et pour ce service presse fort sympathique.   Comme vous l'aurez deviné, cet essai s'attèle à décrire les usages du vin à la table de nos rois de France.  Moi, qui aime beaucoup boire du vin (blanc de préférence), j'ai beaucoup apprécié m'abreuver du savoir de Jean-Noël Goubier. L'auteur est, en effet, un passionné d’œnologie et cela se sent car il fait un véritable retour sur les vins servis ses siècles derniers mais aussi chez les présidents de la république française.  L'auteur commence par l'usage du vin chez les mérovingiens et finit, en effet, avec Nicolas Sarkozy. Les anecdotes sont très intéressantes même si j'aurais parfois aimé qu'elles soient un peu plus étayées. Ainsi, j'ai appris que Charlemagne n'aimais pas beaucoup boire du vin même si la légende rac

  Michel Pastoureau Génial ! Comme vous le savez, j'aime beaucoup les livres de Michel Pastoureau. J'ai la chance d'être bibliothécaire en bibliothèque universitaire et j'ai, donc, accès à l'ensemble des titres de cet historien, spécialiste des couleurs, des enluminures et, plus généralement, du Moyen Age.  J'ai, donc, emprunté cet essai, Le corbeau, un histoire culturelle, et, comme toujours, je ressors conquise par ma lecture d'un livre de Michel Pastoureau. L'historien fait, donc, un retour sur l'histoire des corbeaux de la Bible à Alfred Hitchcock (et Daphné du Maurier, donc). L'ouvrage est riche en illustrations. Nous avons des enluminures (vous connaissez ces illustrations des livres anciens et des incunables ?), des images des vitraux de nos églises, mais aussi, des illustrations des livres plus récents (on a bien sûr les illustrations des fables de La Fontaine). Michel Pastoureau commence par les histoires venant de la mythologie grecque

  Julia Quinn Sympathique Sur les conseils de Twogirlsandbooks  (si vous ne connaissez pas ce blog, filez dessus, c'est un très joli blog de lectures où j'adore aller), j'ai continué la série de Bridgerton. Malheureusement, pour moi, la bibliothèque municipale de ma ville n'avais pas le tome deux mais possédait le tome 3, j'ai, donc, continué la série avec ce titre : Benedict et, au final, je trouve que ce troisième tome est assez bon. Je suis, donc, contente d'avoir continué cette série.  Tout commence avec Sophie Beckett.  Elle est une bâtarde. Désolée pour le mot, mais, c'est ainsi qu'elle est décrite dans le roman. Elle est la fille d'un comte, Richard Gunningworth. Sa mère est morte et elle a, donc, été recueilli par ce comte. Sophie étant un enfant illégitime, le comte l'a fait passer pour la fille d'un ami proche.  Et, ce même si la ressemblance entre Sophie et le comte est flagrante.  Tout le monde fait semblant de croire la version d

  Valérie Theis et Étienne Anheim Intéressant Je pense que vous vous rappelez qu'il y a quelques mois, je vous ai saoulé avec plusieurs chroniques sur la bande dessinée : L'histoire dessinée de la France.  Dès le départ, j'ai trouvé que cette bande dessinée agréable à lire et très ludique puisqu'elle nous permet d'apprendre l'histoire de France en s'amusant.  Ces petites bandes dessinées sont vraiment très sympathiques et j'ai beaucoup appris en les lisant.  A la vie, à la mort s'attache à nous raconter l'histoire de France entre le XIII et le XVe siècle. Et, comme pendant ces trois siècles se sont succédés les famines, les guerres et les épidémies, c'est la Mort qui nous raconte cette partie de l'histoire de France.   La grande Faucheuse nous conte, donc, cette histoire de France et elle n'omet rien des épidémies qui ont balayé la France et des guerres qui ont ravagé notre pays.  Nous revisitons, ainsi, l'histoire de Jeanne D'

 Julia Quinn Assez bien Je pense que vous vous doutez de la raison qui m'a poussé vers le tome premier de la Chronique des Bridgerton. Eh oui, il est peu de dire qu'on entend beaucoup, mais alors, vraiment beaucoup parler de cette fameuse chronique. Comme vous le savez, la série de romans a été adapté sur Netflix, la plateforme de vidéos à la demande et, depuis, on entend beaucoup de commentaires sur la série.  Ceux sont d'ailleurs les acteurs de cette série sur la couverture. Preuve s'il en est que la série télévisée est un vrai succès.  Pour ma part, je n'ai pas vu cette série.  Mais, j'étais curieuse de lire le livre qui est à l'origine d'un tel phénomène. Je savais, avant de le lire, que ces livres étaient des romances se passant au début du XIXe siècle et je savais que le livre avait, donc, tout pour me plaire.  Le roman débute par l'histoire de la naissance de Simon. Ce dernier est né parce que sa mère savait qu'il était de son devoir d'

  Michel Pastoureau Toujours aussi intéressant Encore une fois, je reviens avec un livre de Michel Pastoureau.  Et, comme vous le voyez au titre, cette fois je me suis intéressée à la couleur bleue. Comme toujours, Michel Pastoureau met toute son érudition à notre portée et nous donne une perspective sur la couleur bleue vraiment très intéressante.  Tout d'abord, Michel Pastoureau nous explique que les teinturiers avaient des licences. Ainsi, un teinturier ne pouvait teindre qu'en rouge pendant qu'un autre ne teignait qu'en bleu. Les teinturiers utilisant la même eau des fleuves pour nettoyer leurs teintures, vous imaginez la couleur de l'eau et vous imaginez le mécontentement du teinturier qui vient en deuxième.  C'est ce genre d'anecdotes que vous pouvez retrouver dans cet essai Bleu.  Michel pastoureau parle de la couleur des vêtements, vous retrouverez un chapitre sur la création du "blue jeans" par Levi Strauss. Il nous dit ainsi plusieurs hyp

  Blaise Pichon et Jeff Pourquié Un peu moins bien Vous le savez, depuis des semaines, je vous matraque de bandes dessinées historiques. Ces bandes dessinée sont toutes issues de l'Histoire dessinée de la France.  Je trouve que ces Bandes Dessinées sont un excellent moyen de revoir l'histoire de France et de remettre en questions tous nos a priori sur les différentes périodes historiques traitées.  Ce troisième tome traite, donc, sur la période gallo-romaine.  Et, les différents personnages de la BD nous expliquent que ce terme "gallo-romain" est assez galvaudé. Les personnages nous indiquent aussi que les gaulois n'étaient pas si résistants à l'envahisseur romain. Les historiens ont, en fait, essayé de reconstruire cette époque sans sources fiables.  L'archéologie, bien sûr, montre aujourd'hui comment les gaulois vivaient à cette époque. Mais, malheureusement, les sources écrites manquent.  Et, si elles sont disponibles, elles ne sont pas fiables puis

   Jacques Heers Intéressant Comme vous le savez, depuis quelques semaines, j'essaie de lire plus d'essais et (un peu) moins de romans.  C'est pourquoi vous trouvez, en ce moment, des lectures un peu plus inhabituels. J'espère que ces chroniques ne vous dérangent pas et que vous les appréciez. Récemment, je me suis attelée à la lecture d'un livre de Jacques Heers. Cet historien, décédé en 2013, était un professeur spécialiste du médiéval.  Le livre Le Moyen Age, une imposture s'inscrit toujours dans mon envie d'apprendre sur le Moyen Age et de déconstruire mes croyances venant de mes études et de mes souvenirs scolaires.  Le titre avait, donc, tout pour me plaire et le contenu de ce livre est vraiment très intéressant.  Jacques Heers commence son ouvrage en nous interrogeant sur le Moyen Age et sur ce que nous entendons par ce mot.  Eh oui, le Moyen Age s'étend de la fin du Ve siècle à la fin du XVe siècle.  Comment alors dresser un portrait fidèle d'