Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  M. C. Beaton  Très sympathique Eh oui, après quelques mois sans chronique de cette série des Hamish MacBeth, me voici de retour pour la chronique du tome 17.  Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup les cosy mystery et j'ai une affection tout particulières pour MC Beaton qui est, tout de même, la reine de ce genre romanesque.   Et, je crois que ma stratégie de ne pas lire tous les tomes d'un coup s'avère payante.  Eh oui, j'ai retrouvé avec plaisir Hamish en lisant ce dix-septième tome, La rançon de la gloire. Oui, car même si j'adore MC Beaton et Hamish, je dois bien avouer que j'ai parfois une certaine lassitude quant à la redondance de certaines intrigues et de certains thèmes (je pense en particulier à Priscilla que j'en vies à détester presque autant que James). Dans la rançon de la gloire, une femme, Chrystal, dont les seules qualités sont d'être belles et de passer sous le bureau pour obtenir ce qu'elle désire, se voit offrir les

  Sœur Emmanuelle  Excellent  Comme pour l'abbé Pierre , précédemment, j'avais envie d'en savoir plus sur cette religieuse. Sœur Emmanuelle est une femme que je savais remarquable depuis des années. J'ai suivi, comme tout le monde, quelques une de ses actions.  Elle était, en effet une sœur "très médiatique" et si on me demandait de citer deux ou trois religieux ayant vécus au 20e ou 21e siècle, je pense que cela serait son nom qui me viendrait immédiatement en tête.  Mais, je dois bien avouer que si son nom m'est familier, son histoire me l'était beaucoup moins. En lisant les carnets, les mémoires, les confessions (comment les appeler en réalité ?) de Sœur Emmanuelle, j'ai beaucoup appris sur elle et sur son chemin vers la foi.  Le livre commence avec une épreuve.  La petite Madeleine, qui n'était, donc, pas encore religieuse ni Emmanuelle, voit son père se noyer devant ses yeux.  On était en 1914. Madeleine avait six ans.  Et, forcément, sa v

 Combien de cases cocherez-vous ?  

  Pénélope Bagieu Un joli moment Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de bandes dessinées de Pénélope Bagieu. C'est, pourtant, une auteure que j'aime beaucoup et que j'apprécie toujours de lire.  J'ai, donc, emprunté dernièrement Les strates, dans la bibliothèque municipale que je fréquente et j'ai eu plaisir à lire cette bande dessinée.  Je l'ai dévorée en même pas une heure.  La BD se lit vite.  J'ai apprécié le trait de Pénélope Bagieu, qui nous raconte par petites touches sa vie ou plutôt des épisodes de son histoire. Cela commence par l'arrivée d'un chat. Et, je me suis tellement reconnue dans son histoire. Petite, nous avons eu plusieurs chats (Teddy, Princesse, Caline, Vanille, Frimousse) et l'un d'entre eux était un peu plus "à moi" que les autres (si un chat peut réellement appartenir à quelqu'un). Caline et moi, nous nous sommes apprivoisées. Et, au final, c'est la minette avec laquelle j'ai été la

  Frédéric Lenormand   Un abandon de série ? Eh oui, comme je vous le dis, dès le sous-titre, je pense abandonner cette série de livres, ce cosy mystery à la française. La raison ? J'ai l'impression de sourire beaucoup car j'aime beaucoup l'humour de l'auteur mais, malgré cela, je m'ennuie pendant ma lecture.  Les enquêtes de cette série ne sont pas assez approfondies et je n'arrive pas à apprécier plus que cela les deux héros.  J'ai dit exactement la même chose après ma lectures des tomes un et cinq et après la lecture du tome deux, je le pense toujours.  Tout commence avec une révolution, pas encore celle de 1789, je vous rassure. Mais, le peuple a faim.  Et, le peuple se révolte.  Le peuple n'a plus de pain et, oui, Marie Antoinette pense qu'il mange de la brioche, dans ce cas.  Les grands de ce monde n'ont-ils pas toujours été déconnecté de la réalité ? Mais, Marie Antoinette s'ennuie aussi.  Elle décide, donc, de se mêler des affaire

  Jean-Louis Fournier Répétitif ! J'ai lu, il y a quelques années, pas mal de livre de Jean-Louis Fournier. Ces livres parlant de ses enfants ou de son père l'ont beaucoup émue.    Lorsque j'ai vu ce livre, en boîte à livres, j'ai, donc, eu très envie de le prendre et je l'ai rapidement lu (afin de pouvoir le remettre ensuite dans la boîte). J'avais, également, lu un autre livre de Jean-Louis Fournier "mettant en scène" Dieu : Le CV de Dieu .  Je l'avais assez apprécié même si j'ai le souvenir d'un livre qui était, au final, assez redondant. Et, comme vous le voyez, je ferai le même reproche ici.  Dans ce livre, Dieu a créé le monde mais il en a assez des humains.  Saint Pierre lui donne, alors, un conseil : faire de la vie des humains, un enfer.  Dieu se réjouit. Dieu n'est pas amour dans ce livre, Dieu est mesquin et vengeur. Il n'aime pas voir les humains heureux.  En voyant un couple heureux, il choisit de créer la routine afin

  Frédéric Lenormand  Lent Comme vous le savez, peut-être, j'ai récemment découvert (avec le tome 5) la série des livres "Au service de Marie-Antoinette".  J'avais énormément entendu parler de cette série et j'avais, donc, très envie de la découvrir. La lecture du tome cinq fut assez mitigée.  En effet, je m'attendais à voir un peu plus Marie-Antoinette dans ce roman. En réalité, elle n'est que peu présente et est là surtout pour les moments d'humour du livre.  C'est un point que j'avais souligné dans ma précédente chronique et c'est un point que je souligne, de nouveau : l'humour est vraiment le point fort du livre.  Eh oui, tout le livre est saupoudré de petites touches humoristiques qui sont fort bienvenues.  Malheureusement, le livre souffre aussi de quelques écueils : il est surtout extrêmement lent. C'est un livre assez court mais il y a pourtant des longueurs.  On a l'impression que l'enquête n'avance jamais.  Pou

  Benacquista et Barral Répétitif ! Encore une fois, j'ai choisi de lire cette bande dessinée complètement par hasard. Le titre me plaisait bien et j'avais envie de savoir comment les auteurs allaient traiter ce sujet.  Nous sommes, donc, au Paradis. Dieu voit, de son bureau, les humains se débattre avec la réalité. Ils voient des choses qui l'émeuvent ou qui l'inquiètent.  Dieu a, bien envie, d'aider les humains mais il n'a pas toujours les clefs pour les aider de manière concrète.  Heureusement, il a un super ordinateur avec une base de données complète. Dans cette base est référencée l'ensemble des individus qui peuplent le Paradis (et le purgatoire). Dieu choisit alors la personne adéquate et l'envoie sur terre pour aider... Ainsi, dans cette bande dessinée, Freud va aider un homme qui voulait tuer la terre entière (ou presque), Marylin Monroe va s'ingénier à remonter le moral d'un célibataire endurci qui a des tas de bonnes idées mais qui ma

  Guy Delisle Drôle J'ai emprunté cette bande dessinée car j'apprécie beaucoup le titre. J'aime beaucoup ce genre d'anti-guide qu'on peut s'offrir et offrir car on sait qu'il fera toujours sourire.  Ce guide est, donc, un moyen pour n'importe quel papa de devenir un père un peu moyen, voire carrément peu recommandable.  Ainsi, nous découvrons comment l'auteur répond à sa fille lorsqu'elle lui offre un dessin. Spoiler Alert : l'auteur n'est pas le genre de parents qui va mentir dire à sa fille que son dessin est le plus beau du monde.  Non, l'auteur est un auteur de BD (désolé pas de Spoiler alert pour cette révélation), et, il préfère donc lui dire, à sa fille, ses quatre vérités. Toutes les planches sont, donc, des anecdotes très drôles où, par exemple et comme vous le voyez ci-dessus, le père conseille à son fils d'imaginer que le punching bag soit sa sœur pour lui apprendre à frapper dedans (non, ce n'est pas un bon consei

  Margaux Motin Excellent Dans le précédent tome, nous avions laissé notre Margaux bien esseulée . Elle s'était disputée avec son amoureux, Paco.  Margaux a la fâcheuse tendance a vouloir tout régenter et tout décider pour que tout soit parfait. Cela a causé de nombreuses disputes et le fait de vouloir faire un potager, dans le jardin familial à son idée, a cristallisé tous les nons-dits et a éclaté une énorme dispute.  Nous retrouvons, donc, Margaux après cette dispute. Paco ne lui parle plus. Les petites attentions de Margaux n'y font rien et Margaux réentend cette petite voix.  La petite voix de son enfance. Celle qui lui disait de ne pas se laisser faire, celle qui avait peur de souffrir. La bande dessinée raconte cela.  L'histoire de Margaux et Paco, l'histoire des questionnements d'un couple.  La vie et les questionnements de Margaux résonne forcément en moi. Ses questionnements sur l'amour rejoignent les miens.  Qui ne s'est jamais demandant en regard

  Tiphaine Hadet  Très bien !  Avant de lire ce roman, je ne connaissais pas du tout Tiphaine Hadet. En lisant la quatrième de couverture, j'ai compris que Les promesses de nos lendemains n'était pourtant pas son premier roman.  Mais, de mon côté, son nom m'était complètement inconnu.  Curieuse et appréciant la couverture, je me suis plongée dans ce livre et je l'ai quasiment lu d'une traite.  Valentine a 37 ans.  Elle a trois enfants.  Depuis leur rencontre, son époux, Frank ne cessait de répéter qu'il la quitterait quand elle aurait 37 ans. Une blague.  Croyait Valentine.  Car, quelques jours après ses trente-sept ans, Frank la quitte. Comme si ce n'était pas suffisant, il part aux Etats-Unis avec sa nouvelle petite amie, beaucoup plus jeune que lui.  Un vrai cliché ambulant.  Valentine, elle, garde la maison et réussit à garder sa bonne humeur pour que ses enfants ne pâtissent pas de la situation.  Elle a pour cela un nouvel hobby : elle s'est inscrit

  S. J. Bennett Bof ! Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup lire les cosy mystery et j'aime énormément lire des histoires se passant en Angleterre.  La couverture de ce cosy mystery m'attirait depuis pas mal de temps. Comme je ne savais pas ce que valait cette série, j'ai préféré l'emprunter dans la bibliothèque municipale que je fréquente plutôt que de l'acheter. A la fin de ma lecture, je ne peux que me dire que j'ai bien fait.  Eh oui, je pense que ce premier tome est vraiment un livre commercial qui surfe sur les succès d'autres cosy mystery et qu'il n'est vraiment pas à leur hauteur.    En 2016, la reine Elizabeth II s'apprête à fêter ses 90 ans. Comme toujours, son époux est à ses côtés et est son réconfort. Elle est, donc, à Windsor et a organisé une soirée dansante.  Tout allait bien lors de cette soirée.    Le réveil n'en fut que plus brutal !  Un pianiste russe est retrouvé nu dans sa chambre. Mort.  So embarassing.  S

  M. C. Beaton Toujours aussi peu convaincue Eh oui, malgré mes mauvaises critiques sur la série "Les enquêtes de Lady Rose", je n'ai pas pu m'empêcher de lire ce quatrième et dernier tome.  Et, après l'avoir lu, force est de constater que mon avis n'a pas bougé d'un iota après avoir lu ce roman. Tout commence, donc avec Lady Rose, revenu dans le monde du travail. Cette fois, cela semble moins compromettant, puisqu'elle a décidé de travailler (avec son inséparable Daisy) pour le détective privé Harry Cathcart.  Eh oui, toujours lui ! Et, une nouvelle fois, les deux ont décidé de se fiancer pour éviter à Lady Rose de partir aux Indes pour trouver un époux.  Oui, la vie était dure pour les femmes délaissées et célibataires.  Bien entendu, Harry et Rose ont une attirance réciproque qu'ils n'osent s'avouer.  Seulement voilà, un soir Lady Rose pète un plomb lors d'un bal. Harry s'est, en effet, affichée ouvertement avec une femme bien vo

  Riad Sattouf   Bof Ayant beaucoup entendu parler de cette bande dessinée, je n'ai pas résisté à l'envie de la lire et à l'envie de me faire ma propre opinion à son sujet.  Malheureusement, je ressors assez déçue de ma lecture de ce premier tome des Cahiers D'Esther.  Cette bande dessinée raconte, donc, l'histoire d'une petite fille de dix ans prénommée Esther. Elle habite dans un appartement où elle partage sa chambre avec son grand frère.  La famille n'ayant pas les moyens d'avoir un appartement possédant trois chambres.  Esther va dans une école privée car son père ne souhaite pas qu'elle aille dans une école publique. Il lui dit que les écoles publiques ne sont pas assez bien et qu'elle risquerait de se faire frapper.  La petite famille a un quotidien plutôt commun.   Avec les mots d'Esther, Riad Sattouf nous conte les histoires de cette petite gamine : sa façon de voir sa vie ou celle de voir l'actualité française et internationale.

  Hannah Dennison  Ennuyée Eh bien, cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu de roman de cette série des Mystères de Honeychurch.  Et, je dois bien avouer que je me suis assez ennuyée pendant les trois cent pages de ce livre.  A Honeychurch, c'est la panique ou presque. Un corps a été retrouvé par Eric, le voisin souvent énervé de Kat.  Le corps c'est celui de Charlie et il avait quitté la région, il y a des années. Charlie était un peu la brebis galeuse de la région. Il avait la fâcheuse habitude d'emprunter de l'argent et de ne jamais le rendre. De plus, c'était un séducteur.  Eric (encore lui) se souvient l'avoir vu avec sa propre épouse. Autant vous dire qu'Eric est premier sur la liste des suspects.   En plus, Shawn, l'éternel amoureux de Kat, a été muté à Londres et semble aux abonnées absents. Kat est, donc, bien désoeuvrée.   Si cela ne suffisait pas, sa mère est quasiment prête à sa fiancer avec un homme qui, Kat le pense, la trompe

  Diane Ducret Un peu déçue En débutant ce roman, je m'attendais à lire une romance.  C'est, peut-être, pour cela qu'en refermant le roman, je ressors un peu déçue de ma lecture.  En effet, après avoir refermé le livre, je ne sais pas trop dans quelle catégorie ranger ce roman.  D'ailleurs, est-ce un roman ? J'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce livre, aucune intrigue.  Tout commence, avec le personnage principal qui se retrouve à faire des cours au Québec, avec son "amoureux" (mais est-ce son amoureux ?) et le fils de celui-ci.  Pour comprendre, comme elle a atterri dans cette galère, il faut, bien entendu, revenir quelques semaines en arrière.  Le livre commence, donc, par un passage assez drôle où notre héroïne se demande comme celui qui pourrait devenir son amoureux peut lui faire cela ! Comprendre : comme celui qui pourrait devenir son homme idéal peut penser qu'il est bien de l'emmener faire ses courses

  Jenny Colgan Très bien Ayant envie de rester dans l'esprit de Noël, et de le prolonger pendant le mois de janvier, j'ai décidé de lire Le cupcake café sous la neige de Jenny Colgan.  Ce titre vous dit, peut-être, quelque chose et c'est normal : Jenny Colgan nous indique, dans la préface, qu'après avoir fini Rendez-vous au Cupcake Café , elle avait ressenti le besoin de rester, encore un peu, avec les personnages qu'elle avaient créés.  C'est pourquoi, elle a prolongé l'aventure d'Izzy et je dois dire que c'est plutôt une bonne idée.    Nous retrouvons, donc, notre personnage principal, Izzy, toujours aussi amoureuse de son banquier de fiancé.  Elle travaille toujours aussi dur au Cupcake Café et a réussi à en faire un vrai lieu de convivialité. Au début, du roman, nous sommes au mois de novembre, et Izzy commence déjà à parler Noël.  Ses employées n'ont pas vraiment le cœur à la fête, cependant. L'une est toujours en train de penser à son p

  Jenny Colgan   Bien mais... Nina travaille dans une bibliothèque parce qu'elle adore les livres mais comme s'en sont rendus compte tous les bibliothécaires (et, j'en fais parti) pour travailler dans une bibliothèque, il n'est pas nécessaire d'aimer les livres et la lectures.  Nina en fait la douloureuse expérience.  De plus, elle se rend compte qu'elle passe énormément de temps derrière un ordinateur (oui, de cela aussi, les bibliothécaires s'en rendent vite compte).     Le contact avec les lecteurs lui manquent. Ce que Nina aimerait, c'est conseiller des livres. Et, c'est pour cela, qu'elle se lance dans ce qui semble être une aventure folle. Elle décide, à l'image des food truck, de créer une librairie dans un van.  Idée d'autant plus folle que pour réaliser son projet, elle doit aller en Écosse (vous découvrirez pourquoi en lisant le roman).  Nina ne le sait pas encore, mais, ce projet va changer sa vie. J'ai plutôt apprécié ma l

  M. C. Beaton Bien Eh oui, voici une nouvelle chronique sur la série des Hamish MacBeth.  On ne change pas une équipe qui gagne. C'est d'ailleurs ce qu'a dû se dire M.C. Beaton puisque certaines situations rappellent d'autres romans de la série. Ainsi, encore une fois, Hamish a un nouvel adjoint.  Et, comme la fois précédente, son nouvel adjoint n'est pas vraiment un as de la police.  Par contre, c'est le roi des fourneaux, et, il faut bien avouer qu'Hamish profite bien de ses dons culinaires.  Mais, Hamish aimerait que son associé s'implique un peu plus dans les affaires du village. C'est pourquoi il l'envoie chez une femme qu'Hamish pense battue.  Et, contre toutes attentes, non seulement son associé va s'impliquer dans cette affaire mais il va, en plus, tomber amoureux de cette femme.  Pas une bonne idée quand on sait que l'époux est une brute alcoolique.  Cet époux a d'ailleurs été promu. il était l'éboueur de la ville et