Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Julia Chapman  Très bien Qu'est ce que j'aime cette série.  Oh oui, j'adore les cosy mystery et j'aime particulièrement cette série de Julia Chapman. Je la trouve pleine de charme et de tendresse. Et, je passe toujours un délicieux moment en compagnie de Delilah et Samson dans les contrées de Bruncliffe. Même si au début du roman, Delilah est bien en peine.  Tout d'abord, Samson a, une nouvelle fois, joué les filles de l'air. Eh oui, il est reparti à Londres. Pour la bonne cause certes.  Samson va, enfin, se faire innocenter mais tout de même... serait-ce trop lui demander d'envoyer un sms ou de passer un coup de fil ? Et, vous connaissez Delilah, elle n'est pas femme à faire le premier pas et à réclamer la présence d'un homme... même si cet homme s'appelle Samson.  Et oui, Delilah a bien du travail. Elle doit s'occuper de l'agence des détectives et de son agence de rencontres. Elle doit faire face à de nombreux vols.  Que se passe t-il

  Pierre Lemaître Magistral Le ruban rouge le dit : ce roman a inspiré la série Dérapages. Pour ma part, n'ayant pas vu cette série, je ne savais pas à quoi m'attendre en lisant ce roman et je peux vous dire que je suis sortie de ma lecture subjuguée.  Eh oui, je connaissais Pierre Lemaître, bien sûr même si je n'ai pas lu Au-revoir là-haut, qui lui a valu le prix Goncourt.  En réalité, je connaissais Pierre Lemaître surtout pour un autre triller : Robe de mariée. Si vous ne l'avez pas lu, je le vous recommande. Pierre Lemaître montre qu'il est possible de surprendre son lecteur tout en restant cohérent.    Cadres noirs en est un excellent exemple.  Tout commence avec un cadre au chômage. Il a plus de cinquante ans. Il ne travaille plus depuis quatre ans.  Enfin, quand je dis qu'il ne travaille plus, c'est faux. Il ne travaille plus dans son domaine mais il travaille : des petits boulots qui ne requièrent aucune qualifications.  Il essaie de donner le change

  Misaki Yasuki et Hyaku Takara Bien mais... Après avoir tant apprécié le premier tome de, Mon mari dort dans le congélateur , je ne pouvais que lire la suite et vous la chroniquer.  Il faut savoir que ce deuxième tome est aussi le dernier. C'est, donc, l'histoire complète de Mon mari dort dans le congélateur que je viens de finir.  Eh bien, je peux vous dire que je ne suis pas totalement convaincue par ce deuxième tome. Eh oui, après avoir été si enthousiaste, je dois dire que je suis maintenant déçue.  Pour expliquer mon avis, je vais SPOILER les deux tomes, donc, ne lisez qu'à vos risques et périls. L'auteur choisit, donc, de nous sortir de son chapeau le "jumeau maléfique". Mouais. Bof.  Cela ne m'a ni surprise, ni convaincue.  Encore moins quand on se rend compte que tout le monde était au courant sauf l'épouse... Et, que personne n'a voulu la mettre au courant.  Et, en plus, lorsqu'elle pense être avec le "bon" jumeau, cela ne l

  Eric Manouvrier   Trop court La nouvelle, De l'autre côté du smartphone, m'a été envoyée par Librinova.  Comme toujours, je remercie Librinova et son équipe pour leur confiance et pour m'envoyer aussi régulièrement des services presses.  C'est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs grâce à eux. De l'autre côté du smartphone est une nouvelle originale qui met en scène une application téléphonique qui permet de communiquer... avec l'au-delà.  Toutes les personnes ayant un être chers disparus sont, bien entendu, très intéressés par cela. Eh oui, imaginez-vous textoter avec vos proches décédés... C'est tentant, n'est-ce pas ?   J'ai beaucoup aimé le début de la nouvelle qui permet de nous interroger sur le deuil et son impossibilité, parfois, de faire ce travail de deuil si complexe... d'autant plus quand on a le défunt au bout de notre ligne.  C'est aussi, selon moi, une manière de nous interroger sur les amitiés virtuelles et su

  Michael McDowell Une excellente suite Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas replongé dans la saga Blackwater et dans les affaires familiales des Caskey.  Et, pourtant, vous savez que j'ai vraiment beaucoup aimé les quatre premiers tomes de la série. Je sais que certains d'entre vous sont, un peu moins enthousiastes, pour cette série et je comprends parfaitement leurs / vos arguments.  Eh oui, il est vrai que cette saga nous montre des personnages qui ne sont pas toujours très sympathiques ou facile à comprendre.  De plus, la narration externe nous laisse parfois un peu perplexe et on ressent moins les émotions des personnages que dans d'autres livres ou séries littéraires.  Malgré cela ou à cause de cela, j'aime, pour ma part, beaucoup cette série. Et, comme toujours, je salue le travail de Pedro Oyarbide qui a illustré magnifiquement ce livre.  La couverture est franchement sublime et ajoute, je trouve, au charme de l'histoire.  Mais, passons à ce

  Liane Moriarty Formidable ! Dans le roman Amours et obsessions de Liane Moriarty, nous suivons deux femmes.    L'une d'entre elle s'appelle Ellen.  Elle est hypnothérapeute. Elle aide les personnes à arrêter de fumer, par exemple, grâce à l'hypnose ou elle les aide à trouver la paix ou le sommeil.  Elle est une personne douce et sensible.  Et, elle cherche l'amour.  Enfin, elle le cherchait. Parce qu'elle vient de rencontrer un homme, veuf et père d'un enfant, qui pourrait bien "le bon".  Oui, Elle commence à penser cela. L'homme est géomètre. Il est sympathique, avenant. Il est gentil. Il a de la conversation. Il est drôle.  Mais, il a aussi... un ex... Une ex qui le harcèle. Un ex, qu'il a quitté, il y a trois ans. Et depuis, cette ex le suit ou lui envoie des sms.  Cette ex s'appelle Saskia.  Eh oui, vous l'avez deviné : la deuxième que nous suivons s'appelle bien Saskia. Elle est, comme je le disais, celle qui harcèle.  En

  M. C. Beaton  Très sympathique Eh oui, après quelques mois sans chronique de cette série des Hamish MacBeth, me voici de retour pour la chronique du tome 17.  Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup les cosy mystery et j'ai une affection tout particulières pour MC Beaton qui est, tout de même, la reine de ce genre romanesque.   Et, je crois que ma stratégie de ne pas lire tous les tomes d'un coup s'avère payante.  Eh oui, j'ai retrouvé avec plaisir Hamish en lisant ce dix-septième tome, La rançon de la gloire. Oui, car même si j'adore MC Beaton et Hamish, je dois bien avouer que j'ai parfois une certaine lassitude quant à la redondance de certaines intrigues et de certains thèmes (je pense en particulier à Priscilla que j'en vies à détester presque autant que James). Dans la rançon de la gloire, une femme, Chrystal, dont les seules qualités sont d'être belles et de passer sous le bureau pour obtenir ce qu'elle désire, se voit offrir les

  Misaki Yazuki   Intrigant Comme très souvent, j'ai choisi de lire ce manga complètement au hasard. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en le lisant et je vous avoue que le titre du manga, Mon mari dort dans le congélateur, me faisait rire et que cela explique le fait que j'ai décidé de l'emprunter à la bibliothèque municipale que je fréquente. Nana était mariée à Ryo.  Était mariée. Oui. Car, Nana vient de tuer son époux. Elle savait qu'elle finirait par le tuer. Oh oui, cela, elle le savait depuis longtemps.  Mais, Nana n'avait pas prévu de le tuer ce jour là spécialement.  Disons qu'elle a saisi une occasion qui se présentait à elle.  Bref, Ryo est mort et maintenant Nana doit se débarrasser du corps. Car, Nana n'a pas envie de finir sa vie en prison.  Depuis son mariage, Nana vivait un enfer.  Ryo la battait. Tout le temps. Il redevenait tendre. Et, il la battait, de nouveau. Les adultères de Ryo sont quasiment anedoctiques.  Nana voulait surtou

  Louise Penny  Excellent Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup les romans policiers à la "Agatha Christie". Comprenez que j'aime les romans policiers où les meurtres ne sont pas spécialement sanglants et où le lecteur peut s'amuser à essayer de trouver le coupable.   Et, si il y a une série que j'aime particulièrement et avec laquelle j'essaie de débusquer le coupable c'est bien la série des Armand Gamache de Louise Penny.  Eh oui, j'ai découvert cette série complètement par hasard, et, depuis j'avale chaque tome de la série.  Il faut, dire, aussi que j'adore l'ambiance du village dans lequel se déroule les enquêtes : Three Pines. Les habitants du villages sont plus fous les uns que les autres et sont extrêmement bien caractérises par Louise Penny. Ce qui fait que j'ai vraiment l'impression de connaître chacun d'entre eux, de les apprécier et même de vivre parmi eux.  Et que dire de l'inspecteur Gamache et de

  Sœur Emmanuelle  Excellent  Comme pour l'abbé Pierre , précédemment, j'avais envie d'en savoir plus sur cette religieuse. Sœur Emmanuelle est une femme que je savais remarquable depuis des années. J'ai suivi, comme tout le monde, quelques une de ses actions.  Elle était, en effet une sœur "très médiatique" et si on me demandait de citer deux ou trois religieux ayant vécus au 20e ou 21e siècle, je pense que cela serait son nom qui me viendrait immédiatement en tête.  Mais, je dois bien avouer que si son nom m'est familier, son histoire me l'était beaucoup moins. En lisant les carnets, les mémoires, les confessions (comment les appeler en réalité ?) de Sœur Emmanuelle, j'ai beaucoup appris sur elle et sur son chemin vers la foi.  Le livre commence avec une épreuve.  La petite Madeleine, qui n'était, donc, pas encore religieuse ni Emmanuelle, voit son père se noyer devant ses yeux.  On était en 1914. Madeleine avait six ans.  Et, forcément, sa v

   Eric Fouassier Fascinant Après avoir lu le premier tome des aventures de Valentin Verne , je ne pouvais que me plonger dans le deuxième tome. Eh oui, j'ai adoré le tome un du Bureau des affaires occultes. J'ai adoré me plonger dans le Paris du XIXe siècle (surtout que j'ai beaucoup apprécié les descriptions d'Eric Fouassier. L'auteur a un véritable talent pour retranscrire cette époque (nous sommes dans les années 1830) et il les décrit avec merveilles.  C'est vraiment un plaisir à lire.  Dans ce deuxième tome, Valentin Verne a, donc, pris du galon.  Il est cette fois à la tête du Bureau des affaires occultes et il a même un adjoint (oui, cela pose son homme).  Et, les deux hommes reçoivent la visite d'une charmante Dame. Cette dernière ne cache pas son inquiétude.  Elle a épousé un veuf, il y a quelques temps. Tout allait bien pour le couple jusqu'à la mort de la fille de ce veuf.  Depuis, il ne s'en remet pas. Normal, me direz-vous : l'homme

 Combien de cases cocherez-vous ?  

  Adèle Bréau Très bien Comme vous le savez, j'ai découvert Adèle Bréau, il y a quelques mois et, depuis, j'ai lu pas mal de romans de cette auteure. J'aime beaucoup sa plume tendre et pleine de délicatesse.   J'ai découvert, lors de la sortie de ce roman, qu'Adèle Bréau était la petite fille de Menie Grégoire. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette grande dame de la radio, Menie Grégoire est connue pour avoir ouvert la parole aux femmes dans une émission de radio sur RTL. Cette journaliste a ouvert la voie a toutes les radios libres ou toutes les émissions d'écoutes. En effet, Menie Grégoire lisait dans son émission une lettre (parmi les nombreuses lettres qu'elle recevait), ce qui ouvrait la discussion.  Menie Grégoire parlait librement de sexualité et de plaisir féminin entre les années 1967 et 1980 dans son émission "Allo Menie". Ce qui était vraiment nouveau à cette époque et ce qui a libéré bien des femmes.  En commençant ce livre,

  Nicolas Jarry et Guillaume Tavernier  Excellent Connaissez-vous Nellie Bly ? Cette femme qui est née en 1864 et est morte en 1922 était la première journaliste d'investigation.  En effet, elle s'est fait connaître pour avoir travaillé dans une usine de Pittsburgh et pour avoir dénoncé les conditions dans lesquelles les ouvrières travaillaient.  Vous imaginez bien que cela ne lui a pas valu que des amis.  Les "patrons" ont vu d'un très mauvais œil cette Nellie Bly et cette journaliste brillante s'est retrouvée cantonnée au pages culturelles du journal.  Vous vous doutez-bien que cela n'a pas plus à Nellie.  C'est une femme passionnée qui voulait faire du journalisme d'investigation.  Lassée, elle quitte le journal et se fait engager par Joseph Pulitzer.  Et, celui-ci lui lance un défi. Un sacré défi, en réalité : se faire interner dans un asile psychiatrique afin de connaître les traitements qui sont infligés aux patientes.   C'est sur cette é

  W. Wilkie Collins Bien mais... Comme vous le savez, j'ai redécouvert Wilkie Collins, il y a quelques mois, et, depuis, je ne cesse d'emprunter ses romans, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, et de le le lire.  A chaque roman, ou presque, je me retrouve envouter par la plume de cet écrivain et je me laisse emporter par les jolies histoires qu'il me conte.  Dans Seule contre la loi, tout commence par un mariage.  Un mariage un brun précipité.  La mariée, Valeria, a décidé de se marier sans rencontrer sa belle-mère. Elle a crue ce que son époux lui avait dit : à savoir que sa belle-mère refusait de la voir.  Valeria ne se pose pas de questions.  L'oncle de Valeria s'en pose un peu plus. Il a envoyé une longue lettre pleine de questions aux proches du marié. Il veut savoir si celui-ci n'est pas un menteur.  On lui répond brièvement.  Cela suscite plus d'interrogations que de réponses.  Valeria ne se pose toujours pas de questions. Elle a confianc

  François Fabre Excellent Comme je commence à en prendre l'habitude, je vous partage, aujourd'hui, une chronique autour d'un essai historique. Historique à plus d'un titre puisque c'est une édition augmentée d'un livre écrit par François Fabre, historien et prêtre ayant vécu au XIXe siècle.  Il est très intéressant de redécouvrir les notices historiques de cet homme qui essayait d'en savoir plus sur cette bête du Gévaudan.  Vous le savez, certainement, ce monstre a semé la terreur.  On la sait capable de tuer des humains. De nombreux enfants (mais pas que) ont péri sous les dents de la bête du Gévaudan.  Et, de nombreux hommes ont essayé de l'attraper et de la tuer.  Mais, qui était-elle ? Le livre est riche en illustrations où on voit les différentes descriptions et perceptions de cette bête monstrueuse.    Comme vous le savez, cette bête était, en réalité, multiples. Il s'agissait de loups avides de sang humain. Pourtant, à l'époque, cela ne s

  Georges Simenon Pas si convaincue Je dois commencer cette chronique en disant que j'avais beaucoup apprécié l'adaptation de L'affaire Saint-Fiacre avec Jean Gabin dans le rôle-titre.  Il faut dire que j'ai une grande admiration pour cet acteur et que je trouve qu'il est un Maigret parfait.  L'histoire se déroule dans un village de l'Allier où l'inspecteur Maigret se trouve et que l'inspecteur Maigret connaissait. Dans l'église de ce village, une comtesse trouve la mort à l'église. Chose d'autant plus troublante que le crime avait été annoncé.  Un crime aurait lieu dans cet église. C'est la nouvelle qu'on a fait parvenir à l'inspecteur Maigret. Et, c'est ce que Maigret n'a pas réussi à empêcher.  Une défaite dure à reconnaître puisque l'inspecteur connaissait la comtesse.  Un crime parfait. C'est ce qu'il semble.  Il faut dire que l'arme du crime est bien étrange : une coupure de presse glissée dans un

  Jessica Fellowes   Ennuyeux Vous le savez, peut-être, j'ai eu des hauts et des bas avec cette saga des Sœurs Mitford. En effet, je me suis franchement ennuyée pendant ma lecture du premier tome de la série de Jessica Fellowes mais j'ai eu une excellente surprise en lisant le quatrième tome de cette série.  Je suis, donc, encore dans l'expectative avec ce cosy mystery et j'ai décidé de lire le tome deux pour me faire un avis plus tranché.  Comme vous le voyez, déjà, je me suis pas mal ennuyée durant ma lecture et je persiste à penser que le nom de "Mitford" dans le titre n'est que marketing.  En effet, comme je vous l'ai dit, à plusieurs reprises, la véritable héroïne de cette histoire est la dame de compagnie / chaperon des plus jeunes sœurs, Louisa Cannon.  Et, en réalité, dans ce deuxième tome, j'ai trouvé Louisa assez peu sympathique. Je la trouve assez imbue d'elle-même, négligeant ses activités, n'en faisant qu'à sa tête et pensa

  Pénélope Bagieu Un joli moment Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de bandes dessinées de Pénélope Bagieu. C'est, pourtant, une auteure que j'aime beaucoup et que j'apprécie toujours de lire.  J'ai, donc, emprunté dernièrement Les strates, dans la bibliothèque municipale que je fréquente et j'ai eu plaisir à lire cette bande dessinée.  Je l'ai dévorée en même pas une heure.  La BD se lit vite.  J'ai apprécié le trait de Pénélope Bagieu, qui nous raconte par petites touches sa vie ou plutôt des épisodes de son histoire. Cela commence par l'arrivée d'un chat. Et, je me suis tellement reconnue dans son histoire. Petite, nous avons eu plusieurs chats (Teddy, Princesse, Caline, Vanille, Frimousse) et l'un d'entre eux était un peu plus "à moi" que les autres (si un chat peut réellement appartenir à quelqu'un). Caline et moi, nous nous sommes apprivoisées. Et, au final, c'est la minette avec laquelle j'ai été la