Blackwater : La fortune [Tome 5]

 

Michael McDowell

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Une excellente suite

Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas replongé dans la saga Blackwater et dans les affaires familiales des Caskey. 
Et, pourtant, vous savez que j'ai vraiment beaucoup aimé les quatre premiers tomes de la série. Je sais que certains d'entre vous sont, un peu moins enthousiastes, pour cette série et je comprends parfaitement leurs / vos arguments. 
Eh oui, il est vrai que cette saga nous montre des personnages qui ne sont pas toujours très sympathiques ou facile à comprendre. 
De plus, la narration externe nous laisse parfois un peu perplexe et on ressent moins les émotions des personnages que dans d'autres livres ou séries littéraires. 

Malgré cela ou à cause de cela, j'aime, pour ma part, beaucoup cette série. Et, comme toujours, je salue le travail de Pedro Oyarbide qui a illustré magnifiquement ce livre. 
La couverture est franchement sublime et ajoute, je trouve, au charme de l'histoire. 

Mais, passons à ce cinquième tome. Pour en parler, je vais SPOILER toute l'intrigue des tomes précédents et de ce cinquième opus donc si vous n'avez pas lu ce livre; je vous conseille d'arrêter la lecture de cet article. 

Le cinquième tome commence là où on avait laissé nos protagonistes. 
James est mort. Bizarrement, même si cela rabat un peu les cartes au sein du clan Caskey, on sent que fondamentalement cela n'a pas de grandes conséquences (si ce n'est la tristesse que certains ressent). 
C'est un autre personnage, un autre homme qui va, bénéficier de cette absence. 
L'époux de Frances, Billy, trouve enfin sa place dans le clan et il devient quasiment un pilier de la famille. 
D'ailleurs, Miriam, la sœur de Frances, lui demande de plus en plus de l'accompagner dans ses déplacements professionnels. 
Plusieurs autres duos se forment. Certains sont un peu inattendus : Miriam se rapproche enfin de sa mère Elinor, Sister ne cesse de recourir à Queenie, et Frances...
Ah, Frances va devenir Maman. Et, elle est la seule à savoir avec Elinor qu'elle mettra au monde deux enfants. 
L'une est humaine et l'autre non. Si Frances est, d'abord, dégoutée de ce deuxième enfant, elle ne pensera ensuite qu'à elle. Frances est vraiment au centre de ce 5e tome. 
Eh oui, elle, qui avait dû mal à assumer son côté monstrueux, ira beaucoup plus loin qu'Elinor dans ses transformations. 
Au fur et à mesure du livre, on sent que la fin est inéluctable. Frances est, de moins en moins, présente parmi les siens. 
Elle est ailleurs même quand elle est avec eux. 
Et, enfin, elle décide de partir. Elle rejoint sa fille dans les eaux troubles. 
La fin me laisse songeuse. On nous dit que Sister a certainemetn vu quelque chose. 
Qu'est ce que cela augure pour la fin de la saga ? On sent qu'Oscar, l'époux d'Elinor, a compris bien des choses même si il ne les formule pas. 
On se doute que Sister a des doutes sur Elinor même si elles n'ont jamais été en guerre ouverte. 

A la fin du livre, je suis bien incapable de deviner où va aller le tome six de la série. Est-ce la fin du règne d'Elinor ?
Je l'ai trouvée assez absente de ce cinquième tome. J'ai trouvé qu'elle était toujours un peu le chef d'orchestre mais qu'elle laissait davantage de latitudes à ses deux filles. 
J'ai l'impression que Miriam ne se retournera pas contre sa mère mais je peux me tromper. 
Une chose est sûre : j'ai très envie de lire la fin de la saga Blackwater et cela tombe bien : je l'ai déjà en ma possession !

 

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