Michael McDowell

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Une fin à la hauteur

Eh bien, après avoir lu le cinquième tome de Blackwater, j'avais très envie de savoir où l'histoire allait nous mener et comment cette saga allait se finir.

Selon moi, elle ne pouvait pas se finir autrement et j'ai adoré lire ce dernier tome. Je vous avoue que je quitte Perdido à regrets.

Comme souvent, lorsque je termine une série, je vais parler de cette fin en faisant des SPOILERS sur toute l'intrigue (y compris le sixième tome) donc, ne lisez la suite que si vous avez déjà lu cette saga. Cela serait dommage de gâcher la découverte.

On peut dire que Michael McDowell ne nous épargne pas dans ce sixième tome. Les morts s'enchaînent.

Dans les premiers tomes, on ne perdait pas les personnages principaux et, là, on a vraiment l'impression que l'auteur voulait nous faire comprendre que la série est belle et bien finie.

Il y a aussi et surtout des morts très violentes : que les personnages, morts de la faute d'Elinor, se vengent de manière aussi brutale... je ne m'y attendais pas du tout.

Le pompon a été avec la mort d'Oscar par sa propre mère...

C'est glauque et dégoûtant à souhaits. J'ai beaucoup aimé le fait qu'Elinor dise (et on s'en doutait) qu'elle attendait Oscar depuis le début mais qu'elle ne dise pas pourquoi précisément lui.

Pour moi, il y avait, tout de même, une véritable histoire d'amour là-dessous. Et, cela fait du bien de voir qu'Elinor n'est pas seulement une femme ambitieuse.

Sa mort m'a fait de la peine. Je pense que c'était le meilleur moyen de terminer cette saga que de la montrer protégeant ses proches (preuve qu'elle a un cœur et qu'elle tenait à eux) et de voir sa ville se noyait.

Oui, je pense que cela ne pouvait pas être autrement.

Grâce à Elinor, et à la famille Caskey, la ville a prospéré.

Sans Elinor, la ville n'est plus.

En ce sens, Lilah, seul personnage qui a voulu se défaire de la tyrannie des femmes Caskey et qui vit loin de Perdido, montre ou montrera certainement la voie à sa famille.

Je la vois vraiment comme un symbole du renouveau que la famille Caskey doit initier. D'ailleurs, pendant des pages, on montre bien que les Caskey ont fait prospérer la ville mais que les habitants ont rattrapé la famille qui restait dans ses vieux meubles et ses vieilles habitudes.

La fin de la ville est, donc, peut-être un bien pour la famille qui aurait fini par se détruire.oui, l'apogée de la famille semblait déjà loin au début du tome six.

La pluie est, donc, pour moi une jolie fin et clôt parfaitement Blackwater. Comme je le disais, je quitte la ville avec regrets mais je pense que l'histoire me restera longtemps en mémoire tant je l'ai appréciée.

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