Au service secret de Marie Antoinette : Les fourberies d'Escarpin [Tome 7]

 

Frédéric Lenormand

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Plaisant

Eh oui, me revoici avec le tome sept de la série Au service secret de Marie Antoinette. Comme vous le savez maintenant, cette série met en scène deux détectives privés de la reine de France : Rose Bertin et Léonard. 
L'une est modiste, l'autre est coiffeur. 
Les deux se querellent constamment mais font mine de rien pour plaire à sa Majesté, la Reine Marie Antoinette.

Dans ce septième tome, un troisième larron va rejoindre le duo. Il ne s'agit ni plus ni moins que du Chevalier D'Eon. 
Vous savez ce chevalier qui aimait temps se travestir en femme ? A tel point que certains se demandent si ce n'est pas plutôt une femme travesti en homme. 
On en sait pas plus mais le moins qu'on puisse dire c'est que le chevalier est en bien mauvaise posture. Son assistant ou plutôt son esclave vient de se faire assassiner. 
El, le chevalier est tout désigné comme coupable idéal. 
Par chance, Marie Antoinette s'est pris d'amitié pour lui / elle et souhaite que son innocence soit prouvée. 
Ni convaincus par le fait que le chevalier soit une femme, ni par son innocence, Rose et Léonard n'ont pourtant pas le choix. 
Ils doivent enquêter pour prouver que le chevalier d’Éon est victime d'une machination. Ils vont même devoir le cacher au nez et à la barbe de la police royale. 
Et, pendant ce temps là ?
Louis XVI ne voir rien. Il est trop occupé à interdire une pièce de Beaumarchais se moquant ouvertement de la noblesse et de la royauté française. 
Pire, il semble que les français aiment de plus en plus les anglais. Une honte, n'est-ce pas ?
Et, que dire de son épouse qui lui refuse toujours sa chambre ? Le dauphin n'est pas prêt de naître.

Comme vous le voyez, en lisant ce résumé des Fourberies d'escarpin, Frédéric Lenormand choisit toujours autant de rire avec nos héros. 
Les dialogues sont toujours aussi drôle et, dans ce roman, le chevalier d’Éon est vraiment le dindon de la farce. 
On s'amuse et on rit avec lui. 
Le livre souffre toujours un peu de longueurs. Je l'ai vraiment ressenti sur la fin où je trouve que l'histoire s’essouffle vraiment dans les vingt dernières pages. 
J'ai un peu trouvé dommage que nous ne puissions pas vraiment trouver le coupable dans ce septième tome. Il nous manque trop d'éléments et nous avons trop peu d'indices pour jouer les Hercule Poirot en herbe...
Malgré ce défaut, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Rose et Léonard et je compte bien lire la suite de leurs aventures bientôt.

 

Commentaires

  1. Tu les as vraiment enchainés ! :)
    C'est qu'elle est bien la saga dans ce cas malgré ses défauts.

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