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Le sabre de Damas : Dieu et le roi

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  Jules Peyras Prenant ! J'ai reçu ce livre numérique de la part de Librinova. Comme toujours, je les remercie de leur confiance et pour l'envoi de ce service presse.  C'est, donc, dans les Cornouailles du XVIIIe siècle que je me suis plongée grâce à ce roman : Le sabre de Damas : Dieu et le roi.  Kaouratin Latour est un jeune paysan.  Il est fasciné par les contes et légendes.  Il vit une vie qui paraissait toute tracée. On aurait pu se dire que, comme son père, il deviendrait paysan, se marierait, et aurait des enfants.  Mais, Kaouratin a des rêves.  D'amour surtout.  Il pense à la Belle Louise. Mais entre lui et elle, rien n'est possible. Il le sait mieux que quiconque. Louise est fille de nobles.  Jamais, elle n'épousera un petit paysan. Et, comme si cela ne suffisait pas à écarter Kaouratin de son chemin tout tracé, un drame familial éclate.  Son père et lui sont obligés de fuir. Ils changent, alors, d'identité.  Et, comme la révolution n'est pas lo

Les enquêtes de Lady Rose : Meurtre et séduction [Tome 1]

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  MC Beaton Pas convaincue Les séries Agatha Raisin et Hamish MacBeth sont un tel succès en France qu'Albin Michel a, sans aucun doute, décidé de publier toute l’œuvre de MC Beaton.  Et, on les comprend... Les romans de MC Beaton sont des petits bonbons sucrés. On les lit rapidement pour se retrouver dans une ambiance autre et se vider la tête.  Et, Albin Michel met le paquet sur ces différentes couvertures. Les couvertures attirent, sans aucun doute, l'oeil.  Elles sont vives, colorées et on les imagine tout de suite dans notre bibliothèque.  Les enquêtes de Lady Rose ne font pas exception à cela.  La couverture est toute aussi belle et je vois régulièrement cette série en tête de gondole en librairie ou dans les centre commerciaux.  Avec Lady Rose, nous quittons les années 1990 chères à Agatha Raisin. Nous nous retrouvons au début du XXe siècle.  Et, Lady Rose, jeune femme qui a soif de savoirs, s'affiche ouvertement avec les suffragettes. So chocking pour ses parents ! I

Blackwater : La digue [Tome 2]

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  Michael McDowell Toujours aussi prenant Après avoir adoré le premier tome de Blackwater, je n'ai pas pu m'empêcher d'avaler, immédiatement, le deuxième tome.    Nous retrouvons, donc, Elinor et Oscar plus heureux que jamais. L'abandon de leur fille, laissée à Mary-Love et Sister ne semblent pas les avoir éloignés. Pourtant Mary-Love redoute, toujours, de voir Elinor débarquer et reprendre sa fille. Mais, les lecteurs le comprennent maintenant : Elinor est une femme bien singulière.  Sa première fille ne semble avoir eu que pour but d'assouvir les désirs de Mary-Love. Cette mère étouffante n'aurait jamais laissé Oscar partir. Et, lui donner un bébé semblait, pour Elinor, la meilleure chose à faire. Oui, Elinor est une femme étrange. Très étrange. Mary-Love l'est tout autant, par ailleurs.  Entre les deux, la lutte semble pourtant reprendre. Elinor ne remet plus un seul pied chez Mary-Love. Mary-Love ne prend guère de nouvelles d'Elinor. Pire, elle sembl

L'oeuf de dragon

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  GRR Martin Trop court Comme pas mal de monde, je me suis pris de passion, après Game of thrones, pour la série The house of dragon.  J'ai lu, il y a longtemps, les livres Le trône de fer, et, j'attends, bien sûr, la suite avec impatience. Mais, c'est à peu près tout ce que j'ai lu de l'univers de GRR Martin.  Je n'avais pas éprouvé l'envie de me plonger plus dans l'univers de cet auteur. Mais, la série House of Dragon est passé par là... Eh oui, j'ai aimé les premiers épisodes (même si j'avoue être moins enthousiastes que certains youtubeurs qui la trouvent parfaite), et, je me suis dit que l'univers était suffisamment riche pour que je me replonge dedans !   Je suis, donc, allée dans le rayon fantasy de la bibliothèque municipale que je fréquente, et, j'ai emprunté L'oeuf de dragon. Hélas, je ne me suis pas aperçue à temps, qu'encore une fois, j'empruntais un livre qui était le troisième d'une série.  Le troisième d'

Les petites victoires

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  Yvon Roy Excellent ! Encore une fois, j'ai choisi de lire une bande dessinée parlant d'une "histoire vraie". Un peu, comme pour ma précédente lecture, un homme nous raconte son quotidien. La semaine dernière, je vous parlais, en effet, du parcours du combattant d'un homme et d'une femme voulant devenir parent.  Cette fois, je vous parle d'un père de famille qui se rend compte que son fils est autiste.  Des premiers doutes, lorsque les parents se rendent compte que "quelque chose cloche". Oui, leur fils n'a toujours pas prononcé le moindre mot à dix-huit mois.  Il semble aussi "dans son monde".  Le diagnostic finit par tomber.  Olivier est, donc, autiste. L'auteur va nous raconter son quotidien. Sans faux-semblant, il avouera avoir du mal à dire à son fils qu'il est le garçon qu'il désirait.  Il nous racontera, aussi, comment son couple a explosé suite à ce diagnostic.  On verra Olivier grandir au fil des pages.  Le pè

Le refus

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  Imre Kertész Mitigée  J'ai choisi de lire ce roman complètement, par hasard. Et, comme à mon habitude, je choisis un livre qui est, en réalité, un tome deux. Mais, cette fois, je peux vous dire ouvertement qu'on ne le ressent absolument pas.  Ce livre a été écrit par Imre Kertész, un juif hongrois, qui a connu la déportation en 1944. C'est quelque chose qui se ressent en filigrane dans toute la lecture du refus.  Ce refus, nous dit la quatrième de couverture, c'est à la fois celui des éditeurs qui refusent un roman de l'auteur : "être sans destin".  Mais, c'est aussi celui de l'écrivain qui refuse d'abandonner et qui continue d'écrire. Le roman est étrange puisqu'il est en deux parties sans véritable transition entre l'une et l'autre. Et, c'est cette étrangeté qui ne m'a pas permis de rentrer complètement dans ma lecture.  La première partie parle de Imre Kertész mais à la troisième personne du singulier. On y apprend

Blackwater : La crue [Tome 1]

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  Michael McDowell   Très bien  Cela faisait quelques temps que j'avais envie de lire cette saga : Blackwater. Il faut dire que j'en ai entendu parler énormément et, en, particulier sur le blog de Marinette . Et, il faut aussi que j'avoue avoir complètement flashé sur la couverture du livre et sur toutes celles de la saga. J'aime beaucoup le travail fait par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. C'est à la fois une couverture sobre et complexe. Je l'aime beaucoup. Nous sommes, donc, en 1919 et l'histoire commence avec une inondation qui immerge complètement la vie de Perdido.  Lors de cette inondation est récupérée une jeune femme s'appelant Elinor. Cette femme est une femme étrange qui ne parle pas de son passé mais toute la ville semble tomber amoureuse d'Elinor. Elle sera, d'ailleurs, la nouvelle institutrice de Perdido. Une place venant justement de se libérer... Elinor s'établit par ailleurs très vite chez la famille la plus riche