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Elles

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Virginia Woolf 4e de couverture : Elles sont grandes ou simples bourgeoises, débutantes ou femmes du monde. Elles vivent à la Renaissance, en pleine Révolution française, au début ou à la fin du XIXe siècle. Elles fréquentent qui les rois, qui les anarchistes, qui les philosophes. Le plus souvent, elles sont éclipsées par leur père, par leur frère, par leur mari, voire par leur créature. Mais leur point commun n'est pas leur sexe ; c'est le courage avec lequel elles s'élancent dans le vide - celui de la page blanche - pour découvrir en vol des espaces inconnus. Le portrait que Virginia Woolf consacre à chacune d'entre elles fait à chaque fois vibrer une sensibilité unique, précieuse, plus rare que ne furent jamais les diamants. Son livre n'est pas celui d'une militante. De salons en imprimeries, dans la paisible campagne de Madame de Sévigné ou parmi l'activité bouillonnante de poètes métaphysiques, Virginia Woolf, si rarement à l'

Le professeur

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Charlotte Brontë : 4e de couverture : Orphelin depuis l'enfance, William Crimsworth sait qu'il ne peut compter que sur lui-même, refusant l'aide que ses oncles ne lui accordent qu'avec mépris. Victime du caractère irascible d'Edward son frère aîné, il choisit de s'exiler en Belgique. Son bonheur et sa libération, il devra les conquérir de haute lutte, après avoir gravi "la colline de la difficulté". A Bruxelles, une nouvelle vie s'offre à ce jeune homme pauvre et humilié. Professeur dans une école de garçons, William voit ses qualités vite remarquées. On lui découvre d'enseigner l'anglais dans le "pensionnat pour demoiselles" de Mme Reuter, qui devient sa confidente. Mais lorsqu'il s'éprend par la suite de Frances Henri, comme lui, orpheline et étrangère, qui enseigne la couture, c'est Mme Reuter qui en prend ombrage. Et, un matin, William apprend que Mrs Henri a changé d'établissement...

Carnets

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Henry James 4e de couverture : Pendant plus de trente ans - de 1878 à 1911 -, Henry James a tenu des carnets dans lesquels il a consigné la vie de son oeuvre : invention de sujets, genèse des histoires, résumés, projets, mais aussi interrogations et doutes. Véritable laboratoire pour celui qui affirme : "Impossible de rien faire de valable en art ou en littérature sans idées générales." Ces pages, qui constituent un extraordinaire document sur la création littéraire, se lisent comme autant d'histoires courtes, de romans possibles, de saynètes vivantes. Un livre rare, qui montre qu'Henry James a révolutionné la pratique du roman par une réflexion sur sa forme et par l'invention de techniques nouvelles : en renonçant au romanesque superficiel pour descendre dans les profondeurs du cœur. Mon avis : A lire ! Mais en piochant de temps en temps quelques phrases, quelques pages. Ne cherchez pas dans cet ouvrage, des traces d

Mary Poppins

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Pamela Lyndon Travers 4e de couverture : Mary Poppins, la nouvelle gouvernante des quatre enfants Banks, est vraiment très spéciale ! Elle monte l'escalier sur la rampe, ouvre un sac vide et en tire un lit pliant, verse de la même bouteille du sirop de citron, de la glace à la fraise, du lait et... du rhum ! La fantaisie, le merveilleux et l'extravagance viennent soudain bouleverser la vie quotidienne de toute la famille. Mon avis : Comme une grande majorité, je pense, je connais Mary Poppins par le film éponyme de 1964 et je n'ai pu m’empêcher de lire le roman en le comparant avec celui-ci : revoyant les traits de Julie Andrews et repensant aux scènes et caractères des personnages du film. Moi, lorsque je me rends compte que Bert est quasi-inexistant du livre ! J'ai aimé ma lecture même si le personnage de Mary Poppins m'a paru beaucoup moins aimable que dans le film. Plus imbue d'elle-même aussi ! Elle adore

Le fauteuil de grand-mère

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Charlotte Herman  4e de couverture : Les parents ont décidé : Sheila partagera sa chambre avec Grand-mère qui ne peut plus vivre seule : "Pourquoi moi, pense Sheila furieuse, pourquoi pas Muriel?" Très vite, Sheila découvre cette grand-mère qui sait tant de choses. Mais comment-faire pour qu'elle ne se sente pas inutile? Comment faire comprendre aux parents et à Muriel que Grand-mère est malheureuse? Sheila fait tout ce qu'elle peut pour l'aider... mais ses idées ne sont pas toujours appréciées... Mon avis : Le fauteuil de Grand-mère est le roman de mon enfance et il est toujours un peu risqué de relire les histoires de son enfance : la déception est parfois au bout lorsqu'on ne retrouve pas la même magie à la relecture. Edité en France en 1980, le livre nous raconte l'histoire d'une jeune américaine obligée de partager sa chambre avec sa Grand-mère. Et même si Sheila adore sa Grand-mère, la jeune américaine de dix

Le théorème du homard

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Graeme Simsion Résumé : Le professeur de génétique, Don Tillman (ayant sans le savoir le syndrome d'asperger), a un projet : trouver une épouse, mais attention, pas question pour ce génie de laisser le hasard des rencontres décider. Non, il préfère mettre au point un questionnaire très détaillé pour trouver la femme idéale. Le professeur rencontre, alors, Rosie (qui ne correspond à aucun des critères), celui-ci accepte malgré tout de l'aider lorsqu'il apprend son histoire parce que la jeune fille a son propre projet : savoir qui est son père biologique. Les voici, donc, tous deux partis pour une aventure un peu folle où ils devront utiliser toutes leurs ruses pour prélever les échantillons ADN des pères éventuels de Rosie. Mon Avis : Une comédie romantique très drôle avec deux personnages principaux très attachants et des personnages secondaires beaucoup moins attachants. Impossible de ne pas penser au docteur Sheldon Cooper en lisant l'hi

Jane Austen... si moderne

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De Thérèse Mallaisy En tant que passionnée, très assumée, de Jane Austen, je guette chaque nouveauté paraissant sur cette auteur avec avidité et il y a quelques mois, j'ai acheté Jane Austen... si moderne. Autant, le dire tout de suite, je n'aurais pas dû! Première remarque et première irritation : Le nom de Jane Austen écrit tantôt correctement, tantôt Austin. J'ai supposé, à un moment, que c'était pour nous inciter à le prononcer correctement mais dans ce cas pourquoi ne pas le dire en préambule?  Deuxième remarque : Le livre comporte des résuées très simplifiés des intrigues de Jane Austen : des phrases courtes sans vraiment de liens entre elles avec des photographies des adaptations télévisuelles donnant une impression de remplissage. Je suis certainement dure mais si je n'avais pas moi-même lu les ouvrages de Jane Austen, je ne sais comment j'aurais pris de tels raccourcis lors du résumé de Persuasion : "Pendant u