Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Michael McDowell De plus en plus noir Je préviens que je vais SPOILER les tomes un, deux et trois, dans toute cette chronique. Donc, faites attention, à ne pas la lire si vous ne voulez pas connaître l'intrigue de cette saga familiale.  Comme je vous l'ai dit, dans mes précédentes chroniques, j'aime beaucoup cette saga. Je viens d'avaler, d'ailleurs, les trois tomes en quelques semaines.  Et, j'attends, avec impatience, de pouvoir lire le tome quatre. Et, j'avoue avoir été estomaqué par ce roman.  Bien sûr, depuis le départ, nous nous rendons compte qu'Elinor est un personnage plus qu'ambivalent, une créature certainement mythologique (ce n'est pas Mélusine, mais, elle ne doit pas être loin de ce personnage fictif) mais dans ce troisième tome, je l'ai trouvée plus cruelle que jamais.  Car, oui, depuis le départ,je me disais quasiment que le côté démoniaque d'Elinor était, peut-être, plus fort qu'elle. Les personnages qu'elle a t

  Coline Gatel Bof J'avais pris ce roman, un peu par hasard, un peu pour le bandeau rouge dithyrambique en couverture. En lisant la quatrième de couverture qui parlait d'une enquête policière se déroulant à Lyon en 1898, je me dit que ce roman allait certainement me passionner.  Hélas, ce fut loin d'être le cas. Pire, je me suis dit, à plusieurs reprises, que le roman était exagérément violent.  Ce que je n'ai pas apprécié du tout.  Pourtant, tout commençait plutôt bien puisqu'on parlait d'une police quasi scientifique au XIXe siècle. je me suis dit que l'idée était plutôt originale et amusante. Eh oui, le personnage principal Alexandre Lacassagne a demandé à Félicien, un de des étudiants, de créer une équipe capable de résoudre une enquête criminelle.  Et, c'est cette équipe qui sera dépêchée pour résoudre des crimes bien sordides : pour l'heure, des corps de femmes décomposées sont entreposées à La Croix-Rousse. Qui a pu les tuer et les entreposer

  Toshiya Higashimoto Toujours aussi prenant ! Eh oui, je sors déjà ma chronique sur le tome sept du Bateau de Thésée. Comme vous le savez, maintenant, j'adore ce manga et je n'ai qu'une hâte : connaître (enfin) la fin de l'histoire.  Pour chroniquer ce tome sept, je préviens que je vais SPOILER toute l'intrigue des six tomes précédents et de celui-ci.  Au début de ce tome, Shin est toujours perdu dans le présent qu'il a modifié. Il a, néanmoins, quelques avantages puisqu'il retrouve son épouse.  Son épouse est, en effet, morte dans son présent. Mais, après son passage dans le passé, il a le plaisir de la retrouver bien vivante.  Par contre, dans ce présent-ci, ils ne se connaissaient pas et n'ont, donc, pas eu d'enfant ensemble.  Pendant que Shin redécouvre la femme qu'il aime, sa sœur Suzu, elle subit un grand chantage. Sa belle-mère refuse que le procès de son père soit rouvert... Et, pour cause, elle connait le coupable.  Elle sait très bien

  Émile Zola  Excellent La lecture d'un classique de la littérature et d'autant plus d'un classique de la littérature française est un peu à double-tranchant pour moi.  Souvent, j'ai peur de m'ennuyer.  Peur de ne pas réussir à comprendre.  Peur de ne pas aimer.  Toutes ces peurs font que je mets souvent beaucoup de temps avant d'"oser" les livre. C'est comme cela! Et, cela a toujours été comme cela avec moi ! Au Bonheur des Dames est un classique de la littérature française, et, j'avais depuis longtemps envie de le lire.  Pour me "forcer" à le lire, je l'ai emprunté à la bibliothèque municipale que je fréquente et je l'ai, donc, lu.  Je ne dirai pas que je l'ai lu d'une traite, mais, très honnêtement je l'ai lu assez rapidement.  Octave Moutet a décidé de faire de son commerce "Au Bonheur des Dames" le lieu commercial. Dans le Paris du Second Empire, les femmes se précipitent chez lui. Et, il fait tout p

  Catherine Ngo    Captivant    Au-delà du Cambodge m'a été envoyé par Librinova. Je les remercie, comme toujours, pour leur confiance et leur service presse. Cette histoire est une histoire familiale. Très touchante. J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture d'Au-delà du Cambodge.   Notre narratrice se fait la conteuse de son histoire familiale. A l'occasion du confinement, elle a interrogé son père sur sa famille.  En 1975, les khmers rouges ont envahi la capitale du Cambodge.  La famille du père de la narratrice va, alors, subir la faim et les brimades.  Pour eux, le Vietnam est la terre de tous les possibles. Ils décident, donc, de rejoindre ce pays.  De nombreuses épreuves les attendent sur la route.  Par la suite, cette famille va rejoindre la France. C'est, tout un pan de l'histoire collective et familiale, que nous traversons dans ce roman. Nous vivons les difficultés de cette famille qui se retrouve séparée.  Nous les regardons traverser la faim, la pe

  Katie Fforde Une romance trop classique ! Fran a été appelé par une membre éloignée de sa famille, Amy. Cette cuisinière pourrait devenir son héritière. Amy est, en effet, assez âgée et aimerait léguer ses terres (et son bétail) à un membre de sa propre famille.  Oui, même si Amy a été marié (elle est veuve depuis longtemps), elle préférerait que les membres de la famille de son époux ne touche pas à ses terres.  Et, c'est, donc, pour cette raison qu'elle a appelé Fran. Elle fait une sorte de pacte avec elle. Si Amy voit que Fran en est capable, elle lui léguera entièrement sa propriété.  Dans le cas contraire,... Fran arrive, donc, sur ses terres en se demandant si elle est vraiment capable de devenir une propriétaire terrienne.  D'ailleurs, Fran a peur des vaches.  Donc, il n'est pas sûr qu'elle soit véritablement la candidate idéale.  Autre chose : Amy refuse de vendre ses terres à une famille qui lorgne dessus. Antony lui déplaît en particulier. Il lui a déjà

  Amy K. Green Raté ! J'ai choisi de lire ce roman grâce à sa belle couverture. J'aime beaucoup l'apparente simplicité de celle-ci et n'ai pu qu'avoir envie de lire ce livre.  Reine de beauté est un thriller, et, il commence, donc par le meurtre d'une adolescente de ttreize ans. Cette ado c'est Jenny .  Et, elle était connue dans tout son état puisqu'elle sillonnait toutes les villes de cet état pour divers concours de beauté. C'est sa mère qui le voulait.  Mais, comme nous l'explique Virginia , sa demi-sœur, Jenny ne voulait plus de tout cela. Cela faisait des mois qu'elle refusait de participer à n'importe quel concours de beauté. Elle ne faisait même pas parti de l'équipe des pom-pom girls.  Preuve qu'elle en avait assez d'être connu comme la fille qui deviendrait (peut-être) Miss Amérique.  Virginia va même plus loin, elle dit que sa sœur devenait une vraie petite conne. Mais, Virginia n'est, peut-être, pas le meilleur