Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Jim et Alex Tefengki      Pas terrible Comme souvent, j'ai choisi de lire cette bande dessinée, par hasard. Malheureusement, comme cela m'arrive rarement, je ressors déçue de cette BD.  J'avais, déjà, lu une duologie de Jim : Une nuit à Rome et cela ne m'avait pas convaincu. Ici, je retrouve tous les défauts que j'ai souligné dans cette BD : des héros têtes à claques qui ne pensent qu'à eux et se plaignent de subir les conséquences de leurs propres agissements.    Tout commence, donc, avec un homme et une femme. Ils sont les parents d'une petite fille et on sait, dès le début, que l'homme a un secret (oui, c'est le secret le plus évident du monde à trouver).  L'homme a perdu un ami, qui s'est suicidé il y a quelques temps, et avec son groupe d'amis, il doit aller chez le notaire.    Bref, le notaire remet à chacun des trois amis un carton que Fred, leur ami lui avait donné, avant son geste fatidique.  Non, mais qui fait ça ? Et, le not

   Présentés par Patrick Eveno Excellent Lorsque j'ai vu ce livre dans la bibliothèque universitaire, dans laquelle je travaille, j'ai eu très envie de l'emprunter et de le lire.  Le titre dit bien ce qu'est le livre : une anthologie d'articles de presse allant de la révolution au 11 septembre 2001. Chaque article est présentée d'une présentation nous indiquant le contexte dans lequel l'article a été écrit et nous donne des clefs afin de mieux les comprendre.    Les auteurs composants ces articles sont, pour la majorité, connus et célèbres : Mirabeau, Benjamin Constant, Hubert Beuve-Méry ou encore Françoise Giroud.    Cette anthologie est plus qu'intéressante. Elle revient sur les grandes de l'Histoire et elle nous montre comment celle-ci a été perçu dans son contexte.  J'ai, ainsi, beaucoup apprécié lire l'analyse de Patrick Eveno sur un article relatant l'exécution de Mata-Hari (une femme aussi célèbre que controversée, n'est-ce pas

  Frédéric Lenormand  Lent Comme vous le savez, peut-être, j'ai récemment découvert (avec le tome 5) la série des livres "Au service de Marie-Antoinette".  J'avais énormément entendu parler de cette série et j'avais, donc, très envie de la découvrir. La lecture du tome cinq fut assez mitigée.  En effet, je m'attendais à voir un peu plus Marie-Antoinette dans ce roman. En réalité, elle n'est que peu présente et est là surtout pour les moments d'humour du livre.  C'est un point que j'avais souligné dans ma précédente chronique et c'est un point que je souligne, de nouveau : l'humour est vraiment le point fort du livre.  Eh oui, tout le livre est saupoudré de petites touches humoristiques qui sont fort bienvenues.  Malheureusement, le livre souffre aussi de quelques écueils : il est surtout extrêmement lent. C'est un livre assez court mais il y a pourtant des longueurs.  On a l'impression que l'enquête n'avance jamais.  Pou

  Jules Verne Intéressant Le saviez-vous ?  Le roman, Paris au XXe siècle, de Jules Verne a été publié de manière posthume parce que son éditeur de l'époque (Pierre-Jules Hetzel) l'avait refusé.  En effet, l'homme, qui est soulignons-le un as pour découvrir les futurs chef d’œuvre de la littérature, pensait que ce livre n'avait pas d'avenir. Il n'appréciait pas, semble t-il, les romans d'anticipations et il trouvaient que ces romans manquaient de force et que celui de Jules Verne en manquait également. Il avait d'ailleurs écrit à l'auteur français pour défendre son point de vue et son point de vue, qui est indiqué en préambule, est fort intéressant à ce sujet.  Enfin, pour finir avec Hetzel, j'ajouterai que malicieusement Jules Verne parle de ses éditions dans ce livre en disant : [Michel] "rencontrait parfois un Stahl, si soigneusement édité par la maison Hetzel". Stahl étant un pseudonyme de Pierre-Jules Hetzel lui-même, c'est bie

  Alafair Burke  Très bien Vous ne serez pas surpris, je pense, de voir une chronique sur un roman d'Alafair Burke sur mon blog. Eh oui, depuis que j'ai découvert les romans écrits à quatre mains de Mary Higgins Clark et d'Alafair Burke, j'avais très envie de savoir comment écrivait Alafair Burke seule.  Et, les romans que j'ai lue ont été de très bonnes découvertes. C'est, donc, tout naturellement qu j'ai emprunté Si tu étais là.    Encore une fois, j'ai retrouvé tous les éléments que j'appréciais chez cette auteure. L'histoire est bien complexe. On a envie d'en savoir plus à chaque page et les personnages secondaires sont très bien écrits.    Tout commence avec un vol à l'arrachée. Un jeune garçon a décidé de voler des téléphones portables pour arrondir ses fins de mois et il s'en prend à une femme sans défense.  Du moins, c'est ce qu'il croit. Car, la femme va le poursuivre et le rattraper. Le jeune homme, affolé, se retrou

 Sophie Adriansen et Mathou Très bien Comme tous les mardis, j'avais envie de vous présenter une bande dessinée. Je viens de finir, celle-ci, et je suis enchantée par ma lecture.  Oui, j'aime beaucoup les bandes dessinées qui vont au-delà des clichés et celles qui nous parlent vraiment.  Cette bande dessinée, la remplaçante, est une bande dessinée déculpabilisante pour toutes ces jeunes mères qui ont l'impression que la maternité ne les pas épanouie ou qui pense que, oui, elles sont autre chose que la mère de... Au début, tout allait bien.  Une jeune femme rencontre un jeune homme et ils envie d'avoir un enfant. Si la maternité se passe bien, au début, la fin est un calvaire pour la jeune femme : des douleurs, des douleurs et encore des douleurs. C'est difficile mais enfin : la délivrance. La jeune femme accouche de sa petite Zoé. Le père, qui est déjà Papa de deux jeunes enfants, sait tout de suite comment s'occuper du bébé.  Il parle instinct pendant que la je

  Alexander McCall Smith Moyen J'ai lu le premier tome de cette série, mettant en scène une philosophe Isabel Dalhousie , il y a tellement longtemps que j'ai dû relire ma précédente chronique pour me remémorer l'histoire.  En relisant mon avis, j'ai vu que j'avais moyennement apprécié ma lecture et je faisais le reproche (que je trouve toujours vrai) que le titre donnait une fausse impression.  En effet, le fait d'avoir "club" dans le titre précédent m'avait donné l'impressionné qu'on allait approcher une multitude de personnages.  Ce n'est absolument pas le cas.  Non, le seul personnage présent est Isabel (et dans une moindre mesure James) une philosophe de quarante ans.  Le second problème du livre est que je n'arrive pas à le catégoriser. Attention, je ne dis pas qu'un roman doit absolument aller dans une case mais là c'est très étrange car je ne sais pas si l'auteur veut aller vers le roman policier, vers le contempo