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Paradis sur mesure

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  Bernard Werber Sans intérêt Bernard Werber et moi : cela date de mes années étudiantes. Vers 2004-2005, j'ai découvert Bernard Werber, cet écrivain français connu et adulé pour avoir écrit Les fourmis mais étrangement ce n'est pas avec les Fourmis que j'ai commencé à aimer cet auteur (d'ailleurs, je l'ai lu un peu plus tard et n'ai pas apprécié du tout le premier tome des Fourmis), non, j'ai commencé à aimé cet auteur grâce aux Thanatonautes. Les thanatonautes, puis, l'Empire des anges et enfin le Cycle des Dieux : j'ai beaucoup aimé cette saga. Et, entendant que ce cycle se termine, j'avais lu plusieurs autres romans : le Père de nos pères, l'ultime secret, l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, le papillon des étoiles,... C'est bien simple : lorsqu'il était question de m'offrir un cadeau d'anniversaire ou de Noël, chacun savait qu'un livre de Bernard Werber me ferait plaisir.  Mais, comme les livres de Bernard

Le bon vieux et la belle enfant

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  Italo Stevo  Pas convaincue J'ai choisi ce livre, je dois bien l'avouer, pour sa jolie couverture. Je ne savais même pas en l'ouvrant qu'il s'agissait en réalité d'un recueil de trois nouvelles et que le titre Le bon vieux est la belle enfant était, en réalité, le titre de la première nouvelle.  Je dois aussi vous dire que même si je n'ai pas détesté ce recueil (loin de là), je n'y ai pas trouvé grand intérêt.  Dans la première nouvelle, Le bon vieux et la belle enfant donc, raconte l'histoire d'un homme de soixante ans qui prend sous son aile une très jeune femme.  Cette dernière est bien décidée à profiter de l'affection du "vieux monsieur" afin d'obtenir argent et cadeaux en tous genres.  Le vieux monsieur sous couvert de philanthropie exhibe sa jeune conquête et essaie de la modeler telle qu'il le souhaite.  Je pense qu'avec ces quelques lignes vous comprendrez pourquoi je n'ai pas apprécié ma lecture. Je n'

Neuf parfaits étrangers

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   Liane Moriarty Une fin loufoque Serez-vous surpris de voir sur mon blog une chronique parlant d'un roman de Liane Moriarty ? Je ne le pense pas.  Depuis quelques mois, je vous noie sous les chroniques parlant des divers romans de Liane Moriarty.  Pourquoi ? Tout simplement, parce que je l'ai découvert en lisant Petits secrets, grands mensonges et que le charme a opéré sur moi. J'aime beaucoup cette auteure qui parle de sujets souvent tragiques sans jamais sombrer dans le pathétique.  Liane Moriarty me fait souvent sourire et c'est, donc, avec empressement que j'ai lu Neufs parfaits étrangers.  Ce roman est un roman choral qui alterne, donc, le point de vue de différents personnages. On les suit tous car ils vont tous au même endroit : faire une cure dans une station thermale.  Frances, par exemple, espère le repos car elle a reçu de bien mauvaises nouvelles. Cette auteure de romances vend moins et son dernier livre a été refusé par différents éditeurs. La pauvre

Jeune et innocent

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  Joséphine Tey  Un peu lent  Jeune et innocent commence avec un cadavre. Le cadavre d'une femme dans l'eau. Une femme inconnue.  Nous sommes dans les années 1930 et un policier est appelé pour constater que cette femme est bel et bien morte.    Mais, ce que le policier aimerait surtout c'est savoir qui est cette femme.  Heureusement, pour lui, un homme déboule et lui déclare qu'il vivait chez cette femme depuis quelques jours et qu'accessoirement il a tenté de lui voler sa voiture. Pris de remords, il a ramené la voiture. La femme lui avait quand même offert le gîte et le couvert. Il est, donc, normal, qu'il soit choqué de sa mort.  Le policier s'impatiente : il veut savoir le nom de la jeune femme.  Et, contre toutes attentes, l'homme lui déclare qu'il n'en a pas la moindre idée.    Bizarre se dite notre inspecteur Alan Grant.  Vraiment très bizarre.  Alan Gran est un professionnel, peut-être même, le meilleur enquêteur de la contrée et il va d

Mariée par correspondance

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  Mark Kalesniko  Mitigée Encore une fois, j'ai choisi de lire Mariée par correspondance complètement par hasard. Je l'ai choisi dans la bibliothèque municipale que je fréquente (comme toujours également) et en voyant la couverture, je me suis dit que cette bande dessinée devrait me plaire. Mariée par correspondance raconte l'histoire d'un homme canadien de 39 ans qui n'a jamais connu l'amour et qui se dit que le mieux pour lui est certainement de choisir une femme "sur catalogue".  Il jette son dévolu sur une jeune coréenne et cette coréenne débarque, donc, au Canada. Pourquoi a t-elle voulu cette vie et pourquoi veut-elle un visa étranger ? On ne le saura pas.  On comprend juste que cette jeune coréenne est bien décidée à rester au Canada et à s'adapter à la vie qui sera la sienne. Pas facile pour notre coréenne puisque l'homme de 39 ans qu'elle doit épouser est, en fait, un grand enfant. Il possède un magasin de BD / jeux et sa maison es

Vox

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  Christina Dalcher  Bien mais... J'ai choisi de lire ce roman à cause ou grâce à son bandeau rouge et à la comparaison avec la servante écarlate.  De même, le résumé du roman me plaisait bien.  En effet, Vox raconte l'histoire de Jean, chercheuse en neurosciences. Jean était chercheuse en neurosciences. Car, depuis quelques temps ses droits et les droits des femmes, en règle générale, n'existe plus.  Ainsi, Jean a "le droit" de prononcer 100 mots par jour. Elle n'a pas le droit d'en dire plus.C'est le cas pour toutes les femmes.  100 mots.  Et, ne croyez pas que les femmes peuvent s'en sortir en écrivant ou en recourant au langage des signes : c'est également prohibé.  Et, bien sûr, tout ou quasi tout est filmé.  Donc, Jean est coincée, condamnée à regarder son plus grand fils devenir le pire des réactionnaires et à regarder sa petite fille grandir en prononçant cent mots maximum par jour.  Pourtant, lorsque le frère du président a une attaque

Vanessa et Virginia

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  Susan Sellers  Une biographie romancée Dans cette biographie très romancée, nous rencontrons Vanessa Bell, sœur de... Cette dernière va nous conter des épisodes de son enfance et de sa vie d'adulte. Elle va nous parler, bien entendu, de sa relation avec sa sœur Virginia Woolf.  On va les voir petites et grandir.  Et, surtout, on va les voir sans cesse rivales que cela soit dans l'art : Virginia est écrivaine et Vanessa, peintre, que cela soit dans leur cercle amicale (le fameux cercle de Bloomsbury) ou dans leur vie personnelle et sentimentale. Susan Sellers prend le contre-pied de pas de biographie en parlant plus de Vanessa Bell et en utilisant la première personne du singulier pour parler de celle-ci.  Susan Sellers nous offre surtout une biographie romancée où l'art est passé au second plan et où la rivalité entre sœurs est centrale.  C'est surtout ce qui m'a posé problème dans ce livre.  J'ai trouvé que le livre était vraiment trop romancé et que l'au