Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

   Graham Swift Un très bon roman ! Je vous avais parlé de Graham Swift, il n'y a pas très longtemps à l'occasion de ma chronique sur son roman : Le dimanche des mères. J'avais beaucoup apprécié ma lecture : c'est, donc, tout naturellement que j'ai poursuivi ma découverte de cet auteur anglais.  Et, j'ai choisi de lire : La lumière du jour ! George Webb est détective privé et, à ce titre, il entend un nombre incalculable d'histoires d'adultères. Il nous le dit avec franchise : ceux sont souvent des femmes qui viennent le trouver et lui enquête... et annonce les mauvaises nouvelles. Depuis quelques temps, George va, deux fois par mois le jeudi après-midi, au même endroit. Où et pourquoi ? C'est ce que nous allons découvrir au long de notre lecture. Cela avait commencé, là-aussi, par une "banale" histoire d'adultère mais cela a fini avec un tragédie. Alors, suivons George pour comprendre ce qu'il s'est passé... C'est, donc, le

  Mary Higgins Clark Pas si mal ! En se rendant avec sa fille chez un chirurgien esthétique, Kerry voit deux femmes se ressemblant fortement.  Toutes les deux viennent d'être opérées et Kerry se dit que ce visage lui est familier. Après quelques jours, Kerry retrouve la mémoire : ce visage est celui d'une femme assassinée. Étant adjoint du procureur, Kerry avait assisté au procès de l'époux de la jeune femme assassinée. Personne n'avait eu le moindre doute : l'époux a été jugé coupable et il est, depuis, enfermé en prison.  Bien sûr, il clame son innocence et ne cesse de vouloir une révision de son procès mais c'est ce que font tous les coupables... Non ? Kerry s'interroge pourtant...  Pourquoi se chirurgien donne aux femmes qu'ils opèrent le visage de sa fille ? Pourquoi ? Cette question ne cesse de trotter dans sa tête.  Et, Kerry n'est pas du genre à vouloir laisser des questions sans réponse. Elle va, donc, commencer à enquêter et découvrir entre

  Marta Morazzoni  Un joli roman ! Au XVIIIe siècle, Paola Pietra est une religieuse malgré elle. Elle est jeune et son père, qui s'est remarié, a décidé de la laisser dans un couvent à Milan.  Paola essaie, donc, tant bien que mal de s'adapter à sa nouvelle vie. Pas facile pour cette jeune aristocrate de trouver la joie dans ce couvent. Pourtant, Paola va trouver une raison de se lever le matin. En effet, une autre religieuse, va lui apprendre le chant et Paola Pietra se révèle être très douée. Paola va vraiment aimer chanter les chants religieux et lors des messes elle se fera remarquer grâce à sa très jolie voix. Et, c'est également lors d'une messe que Paola va rencontrer John, un homme marié. Cette fois là, Paola Pietra ne va pas réussir à chanter. Elle va s'évanouir à l'église et John va lui porter secours. Cette brève rencontre va tourmenter John et va faire basculer le destin de Paola. Ce roman de Marta Morazzoni est inspiré de la vie d'une vraie rel

  M. C. Beaton  Toujours aussi sympathique ! Vous le savez maintenant : j'adore Agatha Raisin ! Je n'ai, donc, pas pu résister longtemps à mon envie de lire la suite de ses aventures. Nous avions quitté Agatha Raisin lors de son Noël quasiment parfait , et, nous la retrouvons toujours à la tête de son agence de détective. Notre Agatha est très occupée et a oublié James (enfin !). Son agence de détective marche très bien et elle se plaindrait presque de ne plus avoir de temps pour elle.  Aussi, accueille t-elle plutôt froidement la proposition d'un pasteur d'un village voisin de promouvoir la kermesse de son village (mais oui, souvenez-vous, avant d'être détective, Agatha travaillait dans la communication). Agatha est même prête à refuser tout nette jusqu'au moment où elle aperçoit Georges Selby. Mais qui est Georges Selby, me direz-vous ? Il s'agit d'un habitant du village qui donne justement de son temps pour organiser cette fameuse kermesse ! Et, Geor

  Jean Harambat  Une BD superbe ! Je vous l'ai certainement déjà dit : j'adore la mythologie grecque. Aussi, il n'est pas surprenant de me voir aujourd'hui avec une chronique sur Ulysse.   Je pense que je n'ai pas besoin de vous raconter l'histoire : Ulysse revient de la guerre de Troie. Et, grâce à lui, Troie est tombé puisqu'il a eu l'idée du cheval de Troie.  Mais, subissant la colère de Poséidon, Ulysse a bien dû mal à rejoindre Ithaque où l’attend Pénélope.  Et, c'est à justement à Ithaque que commence cette bande dessinée. Ulysse reçoit alors les sages conseils d'Athéna. Même si il est de retour sur sa terre, ses épreuves ne sont pas finies. Pénélope est assiégé par les prétendants et il doit se rendre incognito au palais afin de reconquérir le pouvoir. Athéna compte sur la ruse d'Ulysse pour y parvenir. J'ai adoré cette bande dessinée. On se retrouve, donc, à la toute fin du retour d'Ulysse vers son royaume et Jean Harambat des

  Zoé Shepard  Bof ! J'ai emprunté ce roman à cause du nom de son auteur : Zoé Shepard. Si, comme moi, ce nom vous était familier, c'est normal ! Zoé Shepard est l'auteure d'Absolument débordée : le livre qui mettait à mal la fonction publique territoriale. Je savais qu'elle avait écrit plusieurs livres critiquant l'administration et la fonction publique mais j'ignorais qu'elle avait écrit un roman policier. C'est, donc, vraiment avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans ce roman. Le roman se déroule aux États-Unis, à Baltimore. Depuis plusieurs mois, un serial-killer assassine des femmes et les grimes en Grace Kelly.  Étrange. Très étrange. La police est, bien sûr, sur les dents.   Et, cela va empirer : Maggie Exton, psychiatre et épouse du chef de cabinet adjoint à la Maison blanche, a disparu. Et, tout le monde pense, que c'est ce serial-killer qui l'a enlevé. Lorsque les journalistes et le monde politique s'en mêle, cela

  Fabrice Caro  Un très beau roman ! Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais, j'avais parlé de Fabrice Caro en tant qu'auteur et dessinateur de bande dessinée dans cette chronique . Aujourd'hui, c'est un peu différent puisque je parle bien d'un roman ! Broadway commence avec la réception d'une lettre bleue. Et là, vous pensez : chantage, tromperie, mauvaise nouvelle ? Et, bien non ! La lettre est bleue que reçoit, Axel, le narrateur est la lettre que tout le monde reçoit à 50 ans : la lettre pour le dépistage du cancer colorectal. Oui, cela ne fait pas rêver. Et, c'est encore pire pour Axel : il n'a pas 50 ans, il n'en a que 46. Axel est marié, père de deux enfants. Il a, comme on dirait, tout pour être heureux mais cette lettre va être comme une forme de réveil pour Axel. Un déclencheur ! Axel va commencer à voir sa vie différemment et se demander où sont passés ses rêves. Il va aussi repenser toutes ces obligations sociales qu'il s'im