Une clochette sans battant : Urushi [Tome 5]

 

Aki Shimazaki

avis critique résumé complet littérature asiatique couverture bleue

Bien

J'ai été très contente de voir que la bibliothèque municipale, que je fréquente, avait le cinquième tome de la saga : Une clochette sans battant. 

C'est une saga, qui avait bien mal commencé, pour moi. En effet, je n'avais pas du out apprécié ma lecture de Suzuran
Et, j'ose même dire que j'avais été franchement déçue de ma lecture et d'Aki Shimazaki, par la même occasion. 

J'ai beaucoup plus apprécié les autres tomes de la série. J'ai retrouvé, à cette occasion, la douceur et le tact d'Aki Shimazaki. 
Ce fut aussi le cas avec Urushi. 

Suzuko Niré a grandi avec son père et sa tante, cette dernière s'étant remariée avec le mari de sa sœur. Attention, suivez-bien : cette même tante avait, également, un fils de son premier mariage : Torû.
Il y a une grosse différence d'âge entre Suzuko et Torû et ces derniers sont éloignés géographiquement parlant au début du roman. 
En effet, Suzuko a seize ans et vit avec ses parents (enfin, avec son père et sa tante) et Torû, lui, vit sa vie de jeune homme.

Mais, Suzuko a un secret : elle est amoureuse de Torû. Son frère, oui. Enfin, non, Torû n'est pas son frère mais seulement son cousin. Et, selon la logique de Suzuko, ce n'est, donc, pas du tout bizarre. 
Bon, je vous avoue que, pour moi, c'était beaucoup trop bizarre. On a beau me dire pendant plusieurs pages qu'ils sont cousins,... c'est, tout de même, franchement étrange comme amour. 
Et, ce qui est encore plus bizarre c'est que l'autre cousine de Torû est, également, amoureuse de lui. A un moment donné, je pensais lire une histoire sur les Targaryens. 
 
Bon, si on met de côté, cet amour franchement déplacé et terriblement étrange, le roman est assez mignon. 
On suit Suzuko tranquillement. On essaie de comprendre ses sentiments (on y arrive pas concernant Torû mais, pour le reste, on essaie de la comprendre). 

Comme souvent avec Aki Shimazaki, l'histoire prend son temps. On est avec cette jeune femme qui apprend à se connaître. 
On prend plaisir à retrouver les autres personnages des autres livres. 

Urushi est une jolie conclusion à la série Une clochette sans battant. J'ai passé une heure dans une bulle à lire ce court roman. Si vous aimez les histoires contemplatives, je ne peux que vous conseiller de lire les romans d'Aki Shimazaki, ils répondront à vos attentes.

L'ombre du chardon :

 
 Au cœur du Yamato :
 
Une clochette sans battant : 
Sémi 

 

Commentaires

  1. J'aime les histoires avec action mais parfois, une histoire plus contemplative fait du bien...

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    1. J'aime beaucoup cete 1uteurecaux histoires toutes douces. Pas vraiment d'action mais de jolis sentiments 💚

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