Suzuran

 

Aki Shimazaki

résumé actes sud avis critique photo image couverture littérature japonaise.

Étrange

Je vous avais beaucoup parlé d'Aki Shimazaki à un moment donné et j'avais un peu laissé de côté cette auteure, que j'aimais pourtant beaucoup lire. 
Par hasard, je suis tombée sur Suzuran et je l'ai, donc, immédiatement emprunté puis avalé. 

Suzuran est un roman qui commence une nouvelle série. Oubliez-donc le poids des secrets ou l'ombre du chardon car ici nous retrouvons des personnages inédits.

Et, le personnage qui est au centre de l'histoire est une mère, Anzu, divorcée. Elle est artiste et fait de la poterie. 
Elle nous le dit en filigrane des deux hommes qui l'ont marquée : les deux l'ont quittée pour une autre femme. 
Anzu est, donc, comme le dit sa sœur "mariée avec son art". 

Seulement, un homme va commencer à l'attirer et cet homme n'est autre que le fiancé de sa sœur.

Comme vous le savez, j'avais beaucoup aimé les précédents romans de l'auteure mais là je suis complètement abasourdie par l'histoire. 

Pour vous faire part de mes avis, je vais passer en mode Spoiler donc ne lisez pas la suite si vous avez envie de lire ce roman. 
Je dévoile tout de l'intrigue dans ce paragraphe donc faites bien attention.
J'ai trouvé toute l'histoire pas du tout saine et même complètement glauque. Nous avons, si je résume bien, Anzu qui est amoureuse du fiancé de sa soeur. 
Et ce fiancé va lui aussi tomber amoureux d'elle. 
Anzu va découvrir que sa sœur a été la maîtresse des deux hommes qu'elle a aimé. Mais, jamais, elles ne vont en parler d'entre elles. 
Et pire, on sent que ça excuse le fait qu'Anzu et le fiancé de la sœur s'avouent leur amour. Quand le fiancé quitte la sœur, il se rend compte que celle-ci est enceinte. Il reste, donc, avec elle par devoir. 
Mais, heureusement, (car j'ai vraiment l'impression que l'auteure nous disait à la fin tout est bien qui finit bien), la sœur est en fait atteinte d'une tumeur et meurt cinq jours après avoir accouchée et sa fille est élevée par Anzu et l'ex-fiancé. 
A la fin, j'étais vraiment abasourdie par tant d'inepties : le fiancé qui reste avec sa fiancée par devoir mais qui ne voit aucun inconvénient à se mettre avec la sœur de cette même fiancée dès la mort de cette dernière était vraiment le pompom.
Je  me suis vraiment demandée comment cela était possible d'écrire des choses aussi malsaines. 
Je ne comprends pas. 
Je ne dis pas qu'il faut que les histoires aient vraiment une morale et je ne veux pas être moralisatrice mais toute cette histoire est quand même complètement ahurissante. 

Je ressors de ma lecture vraiment abasourdie. Je ne peux pas dire mieux. Je regrette presque de l'avoir lue.
Je serais, donc, vraiment curieuse de lire vos avis sur Suzuran. 

 Retrouvez mes précédentes chroniques :

L'ombre du chardon :

 
 Au cœur du Yamato :
 
 

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