Sémi

 

Aki Shimazaki 

Sémi image couverture critique livres roman contemporain japonais 

Bien

Je ne sais pas si vous vous en rappelez mais, il y a quelques mois, je vous avais parlé du premier tome de cette série : Suzuran.
Ce livre m'avait vraiment abasourdi tant toute l'histoire me semblait mauvaise. La fin de l'histoire m'avait vraiment laissé dubitative et je ne reconnaissais pas la finesse d'écriture d'Aki Shimazaki.
Au contraire, je trouvais les ficelles très grosses et la morale de l'histoire était complètement à côté de la plaque (selon moi).
 
Pour ceux qui l'ignorent, Aki Shimazaki a écrit trois cycles de cinq livres. Chaque livre reprend ainsi les mêmes personnages mais les personnages secondaires d'un livre deviennent les personnages principaux dans un autre livre (et vice-versa).
Une manière de nous montrer que nous ne connaissons jamais vraiment quelqu'un et que chaque individu est le héros de sa propre histoire. 
 
Dans ce quatrième cycle, qui n'a pour l'instant pas encore de nom, nous avons découvert dans Suzuran une femme céramiste. 
Dans ce deuxième livre, ceux sont, donc, ses parents que nous rencontrons. 
L'histoire se déroule quelques années après les évènements de Suzuran.
Fujiko, la mère, est atteinte d'Alzheimer, et, Tetsuo essaie de lui donner la meilleure vie possible. Seulement, Tetsuo se rend compte que son mariage n'a pas été le plus heureux pour son épouse. C'est, peut-être, pour cela que Fujiko ne se souvient plus être mariée. 
Il faut dire que leur mariage entre ces deux personnes a été source d'ennui pour Fujiko. Les deux époux n'ont pas vraiment de points en commun et Tetsuo voyait surtout, dans le mariage, un moyen d'avoir des enfants et d'asseoir sa position dans la société.
Elle confond les évènements et ne voit plus qu'en son époux, son fiancé.
Les infirmières demandent à Tetsuo de jouer le jeu.
 
Et si par ce moyen et ce hasard, Tetsuo réussissait enfin à rendre heureuse Fujiko ?

J'ai trouvé que ce livre était assez poétique.
J'ai bien aimé lire la prise de conscience de Tetsuo. Ce dernier représente un époux moyen qui n'a jamais voulu rendre malheureuse son épouse mais qui ne lui a jamais non plus prêté attention. 
Le mariage était arrangé et l'époux n'a jamais vraiment cherché à séduire son épouse. Il se rend compte qu'ils n'ont rien en commun à part leurs enfants mais la maladie de son épouse lui permet de lui donner une seconde chance. 
C'est vraiment un livre très réussi et je suis contente d'avoir retrouvé la plume d'Aki Shimazaki que j'aimais temps.
 
 
Retrouvez mes précédentes chroniques :

L'ombre du chardon :

 
 Au cœur du Yamato :
 
Quatrième cycle : 
 

Commentaires

  1. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur. Si je le croise en bibliothèque, je n'hésiterai pas.

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    1. Franchement, je te la recommande surtout si tu aimes le Japon.

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  2. J'aimerai découvrir cet auteur et la thématique de celui me plait beaucoup.
    Faut il suivre un ordre de lecture particulier ?

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    1. Non pas du tout, tous peuvent se prendre individuellement.

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  3. C'est super qu'à travers les différents cycles tu puisses suivre les différents personnages rencontrés au fil des livres. Je suis intriguée.

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    1. Oh oui, c'est vraiment de courts textes mais qui sont toujours très touchants. Je te recommande !

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