Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Jay McInerney Ennuyeux ! Corinne et Russell Colloway sont des jeunes trentenaires. Mariés. Heureux. Au moins en apparence. Nous sommes dans les années 1980, à New York. Corinne est courtière. Russell travaille dans une maison d'édition.  Russell aime son métier malgré les hauts et les bas.  Corinne aime un peu moins son métier qui manque de sens.  C'est, pour cela, et pour se donner bonne conscience que Corrine donne de son temps dans une association qui aide les SDF de son quartier. Comme je le disais, en apparence, tout va bien pour eux. Ils reçoivent souvent et quand ils ne reçoivent pas, il sortent.  C'est bien simple, Corinne ne peut se rappeler d'une soirée où il sont restés seuls tous les deux.  C'est, peut-être, un problème d'ailleurs.  Surtout que Corinne rêve d'avoir un enfant.  Russell n'a pas ce même désir.  Un autre problème, donc.  Non, Russell ressent plutôt le besoin de faire ses preuves dans sa vie professionnelle. Il a besoin de se pr

  Michel Pastoureau Génial ! Comme vous le savez, j'aime beaucoup les livres de Michel Pastoureau. J'ai la chance d'être bibliothécaire en bibliothèque universitaire et j'ai, donc, accès à l'ensemble des titres de cet historien, spécialiste des couleurs, des enluminures et, plus généralement, du Moyen Age.  J'ai, donc, emprunté cet essai, Le corbeau, un histoire culturelle, et, comme toujours, je ressors conquise par ma lecture d'un livre de Michel Pastoureau. L'historien fait, donc, un retour sur l'histoire des corbeaux de la Bible à Alfred Hitchcock (et Daphné du Maurier, donc). L'ouvrage est riche en illustrations. Nous avons des enluminures (vous connaissez ces illustrations des livres anciens et des incunables ?), des images des vitraux de nos églises, mais aussi, des illustrations des livres plus récents (on a bien sûr les illustrations des fables de La Fontaine). Michel Pastoureau commence par les histoires venant de la mythologie grecque

  Juliette Ihler et Singeon Très bon ! Vous avez aimé Sorcières de Mona Chollet ? Vous allez adorer la bande dessinée Sorcières disent-ils. À travers cette bande dessinée, à la fois divertissante et didactique, les auteures nous montrent comment et pourquoi les femmes désignées comme sorcières ont été torturées, brûlées, noyées.  Pourquoi certaines femmes détestaient les guérisseuses qui savaient utilisaient les plantes pour soulager la douleur ? Pourquoi les hommes prenaient en grippe des femmes qui étaient simplement indépendantes ? Indépendante ! Le mot est lâché.  Juliette Ihler démontre que ce que cette indépendance dérangeait fortement les hommes. Les femmes désignées comme sorcières n'étaient pas sous leur joug et forcément ils les trouvaient trop dangereuses pour eux. Pour les auteures, ces femmes étaient les premières féministes.  Et, effectivement, on ne peut qu'être d'accord avec elles. Les femmes ne se laissaient pas faire par les hommes et se savaient plus com

  Valérie Perrin Une grosse déception ! Qui n'a pas entendu parler de Changer l'eau des fleurs ? J'ai l'impression d'avoir vu ce titre partout dans les médias ces dernières années. C'est le gros succès de Valérie Perrin, et, celui dont on nous a rabâché les oreilles ces quatre dernières années. Il a gagné de nombreux prix dont celui de la Maison de la presse en 2018 comme le souligne le bandeau rouge.  Et, j'ai l'impression qu'il a fait l'unanimité parmi la presse et les lecteurs.  Pendant les vacances, j'ai emprunté ce livre à ma mère et je dois dire que je ne suis pas du tout du même avis que les lecteurs qui ont adoré ce livre.  De mon côté, j'ai trouvé ce livre inutilement long et tire-larmes et aussi assez pathétique par moments.  Les mots sont durs mais c'est parce que j'attendais beaucoup mieux d'un livre dont on nous a vanté les qualités littéraires. Changer l'eau des fleurs raconte l'histoire d'une gardien

  Miep Gies À lire ! Le nom de Miep vous est certainement familier si vous avez lu, comme une majorité de français, le journal d'Anne Frank.  Miep est la jeune femme qui a aidé les Frank à se cacher. C'est grâce à elle qu'ils étaient ravitaillés. C'est elle qui les a protégés.  Dans cette autobiographie, Miep Gies revient, tout d'abord, sur sa jeunesse. C'est ainsi qu' j'ai découvert qu'elle était née à Vienne, en Autriche. Elle a été envoyé aux Pays-Bas avec de nombreux autres enfants autrichiens parce que ses parents ne pouvaient malheureusement pas la nourrir.  La petite Miep grandit, donc, en Hollande où elle souhaitera rester.  Alors qu'Hitler a de plus en plus de fanatiques en Europe, et qu'il devient de plus en plus puissant en Allemagne, Miep se fait engager dans une entreprise dirigée par Otto Frank.  Dans cette entreprise, elle est chargée d'essayer les nouvelles recettes de confitures, puis, de diriger le service des réclamatio

  Laure Manel Bof Sur le point de se marier, juste avant qu'on ne lui pose la question fatidique dont la réponse ne peut qu'être oui ou non, Emma imagine trois scénarios sur la duite de son mariage (si elle répond oui). Elle se plonge dans des futurs hypothétiques où elle se retrouve fortement attirée physiquement par un voisin, un autre où elle décide de reprendre des cours du soir... mais son prof tombe amoureux d'elle, et un autre où elle apprend la photo au fils de sa meilleure amie (vous devinez la suite ?).  En bref, Emma imagine trois possibilités de vie future.  Tout cela, en se demandant, quel choix elle doit faire. Veut-elle vraiment épouser son Julien ? Ce garçon, qui après un coup de foudre, offre à Emma, fleuriste, le bouquet de fleurs qu'il achetait pour une autre. S'imagine t-elle toute sa vie avec lui ? Emma sait que la vie peut amener bien des surprises...  Alors, va t-elle décider de dire oui ? Je ressors de ma lecture très, mais alors vraiment trè

  M. C. Beaton Quelques longueurs Vous le savez, maintenant, je lis beaucoup de cosy mystery et je suis assez friandes des livres de M. C. Beaton. Pour le prouver, je ne peux que vous renvoyer à la liste de mes chroniques en fin d'article.  Vous le savez, aussi, je déplore, parfois, que certains cosy mystery soient un peu en-dessous des autres. Il faut dire que M. C. Beaton a été une auteure vraiment très prolifique et, d'après moi, cela se ressent dans le fait que certaines intrigues soient beaucoup moins bien ficelées. Des histoires se terminent bizarrement ou sont cousues de fil blanc.  Les histoires amoureuses tirent tellement en longueur qu'on ne peut plus voir certains personnages en peinture (oui, je pense à toi James Lacey).  Les héros mettent très longtemps avant de comprendre la moindre allusion. À se demander si ils cogitent vraiment... Cela arrive parfois.  Et, vous comprenez que si je commence ma chronique sur le tome treize des aventures d'Hamish MacBeth,