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Le dernier homme

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  Margaret Atwood Bien mais... Je pense ne pas avoir besoin de vous présenter Margaret Atwood.  Cette auteure canadienne est connu dans le monde entier pour avoir écrit La servante écarlate (entre autres). Dans le dernier homme, nous retrouvons des similitudes avec ce chef-d'oeuvre. Nous sommes dans un futur (pas si lointain) où une catastrophe écologique a eu lieu.  Dans ce futur post-apocalyptique, des hommes essaient d'inventer une race d'humain non soumis ni au désir sexuel, ni à la religion, des hommes (et femmes) qui n'auraient pas d'idée artistique.  En quelques mots, une race d'humains sans sentiments ou volonté.  Snowman, c'est le nom de celui qui est en quelque sorte le personnage principal de ce roman, est confronté à ces humains modifiés génétiquement.  Pourquoi ? Pour comprendre Snowman, il faut revenir en arrière et savoir qui il était avant.  Avant bien des catastrophes naturelles ou dues aux humains. Dans sa jeunesse, il s'appelait Jérémy

Paris-Brest

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  Tanguy Viel  Bien Cela faisait pas mal de temps que j'avais envie de lire les livres de Tanguy Viel. J'ai, toujours, entendu beaucoup de bien sur cet auteur et forcément j'étais curieuse de le découvrir.  Aussi, lorsque je suis tombée sur Paris-Brest (un titre qui me donne faim), je n'ai pas pu m'empêcher de le lire quasi immédiatement.  Paris-Brest est, en plus, un livre court qui se lit très facilement.  La plume de Tanguy Viel, sans fioriture, est très agréable à lire, et, j'ai pris beaucoup de plaisir à la découvrir.  Le narrateur de l'histoire est un homme qui pourrait être chanceux. Jeune adolescent, sa grand-mère a acquis une grosse fortune, à la suite d'un arrangement avec un homme riche. Oui, vous devinez, à peu près, le genre d'arrangement que la grand-mère a pu nouer.  Cette fortune va causer pourtant, comme c'est presque toujours le cas, des jalousies, des envies, de la rancune et bien des malheurs.  Tout d'abord, je dois précis

Hamish MacBeth dans : Petits crimes entre voisins [Tome 9]

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  M. C. Beaton Sympathique Eh oui, me revoici (déjà) avec un chronique sur un cosy mystery. Enfin, quand je dis déjà, c'est oui et non. Parce que j'emprunte les Hamish MacBeth à la bibliothèque municipale que je fréquente et que cette série a un succès fou. Oui, je suis, à chaque fois, deuxième ou troisième, sur la liste d'attente et je regarder régulièrement le site pour voir si les personnes ont enfin rendu leur exemplaire (oui, je suis parfois insupportable). Pour tout vous dire, je suis actuellement dans l'attente de pouvoir (enfin) lire le tome dix. Mais revenons, à notre Hamish.  Ce dernier, suite à son dernier meurtre résolu, s'est vu offrir une promotion et un adjoint. Malheureusement, pour Hamish, cet adjoint doit habiter avec lui dans son logement de fonction et ce dernier est une véritable tornade blanche. Le truc de Willie (c'est le nom de l'adjoint), ce n'est pas la résolution de crimes mais le ménage.  Hamish se sent, donc, envahi par les o

Qui a tué l'homme-homard ?

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  J. M. Erre  Bien mais... Comme vous le savez, j'ai découvert J. M. Erre, il y a quelques années, et, j'ai enchaîné les lectures des livres de cet écrivain français.  Si vous ne le saviez pas, je ne peux que vous inviter à lire mes anciennes chroniques que vous trouverez à la fin de cet article.  J. M. Erre a un univers bien à lui. Il aime les situations burlesques à souhait, et, aime saupoudrer ses romans de jeux de mot.  Pour ces deux raisons, j'aime beaucoup les romans de cet auteur.  Qui a tué l'homme-homard commence avec un meurtre. Comme d'habitude, J. M. Erre prend le contre-pied de ce que nous attendions puisqu'il fait un parallèle amusant entre la première fois et le premier meurtre.  C'est assez drôle et marque le début du livre.  Un meurtre est, donc, commis. Joseph, l'homme-homard, est retrouvé mort à Margoujols. Ce village a une particularité : il abrite des "monstres" comprenez des anciennes personnes faisant partis d'un cirq

Le tango du disparu (Roman graphique)

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  Annie Goetzinger et Pierre Christin  Mitigée J'ai choisi de lire ce livre, comme vous pouvez le deviner, parce qu'il s'agit d'un roman graphique. Et, que je ne lis jamais de roman graphique. Je me suis, donc, dit : Essayons.  Et, je dois dire que ma lecture fut plutôt mitigée.  Le principal point positif de ce roman graphique, selon moi, est le dessin. J'ai beaucoup aimé le trait très fin, en particulier, sur les visages. Je ne sais pas si vous le voyez correctement sur l'image ci-dessus mais, de mon côté, j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder les différentes planches de ce roman graphique.  Là, où je suis, donc, moins convaincue c'est dans l'histoire qui nous est présentée. Pour moi, le roman graphique va beaucoup trop vite et nous laisse très peu le temps de prendre la mesure du livre. Un inconnu arrive, donc, dans un bar brésilien. Personne ne fait attention à lui. Parce que tous les bars ou plutôt tous les "esquina", puisque ceux s

Park avenue summer

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  Renée Rosen Vraiment divertissant J'ai emprunté ce roman, Park Avenue Summer, un peu par hasard et un peu pour sa jolie couverture rose bonbon.   Et, je ne peux que me féliciter d'avoir été séduite par cette couverture car j'en ressors vraiment ravie.    L'histoire se passe dans les années 60. Alice veut aller à New York pour réaliser le rêve de sa mère décédée.  Elle veut aussi devenir une photographe professionnelle reconnu. Car, le truc d'Alice c'est la photo. Elle met tout son cœur et son argent dans cette activité.  Aussi, à New York, elle décide de prendre contact avec une ancienne amie de sa mère. Cette amie l'encourage à aller voir Helen Gurley Brown.  Sans le savoir, cette amie va changer la vie d'Alice.  Car Helen n'est pas une femme comme les autres. Oh non.  C'est une femme qui a fait scandale en publiant un livre pour les jeunes femmes, et, qui parle ouvertement de sexualité.  Mais, lorsque, Alice la rencontre, Helen est un peu au

Mes mauvaises pensées

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  Nina Bouraoui Raté Mes mauvaises pensées raconte l'histoire de Nina chez le Psy.  Chez le psy, Nina déballe sa vie assise sur un divan.  Elle raconte sa famille, ses angoisses, ses espoirs. Elle raconte sa vie. Le livre est composé d'un seul tenant. C'est le flot des pensées de Nina Baraoui. Si je l'osais, je copierais Mallarmé pour dire qu'il s'agit d'un "flot sans honneur de quelque noir mélange" tant il n'y a pas d'histoire dans ce roman. Aucune histoire.  Seulement un déversement de toutes les petites frustrations de Nina dans son quotidien et avec sa famille. Pourquoi prendre, à témoins, les lecteurs pour cela ? Je l'ignore.  Comme je le disais, la structure du livre n'aide pas à le rendre captivant : aucun paragraphe, aucun alinéa. Juste des phrases. Justes des pensées, comme l'indique le titre.  Des pensées qui ne nous concernent pas et qui, du coup, ne m'ont pas intéressé. Je me suis demandée, à plusieurs reprises,