Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  George Orwell Une jolie découverte George Orwell est connu, bien entendu, pour deux livres qui sont devenus des classiques de la littérature : 1984 et La ferme des animaux.  J'ai, tout simplement, adoré ces deux livres avec une préférence pour 1984. Et, je suis tombée, dans la bibliothèque municipale, que je fréquente sur Une fille de pasteur, j'ai été très étonné.  J'ai été étonné parce que le titre m'a fait penser, de prime abord, à un roman d'Anne ou Charlotte Brontë. Et, j'ai surtout étonné parce que je dois bien l'avouer, je n'avais jamais entendu parler de ce livre.  N'hésitez-pas à me dire, en commentaires, si de votre côté vous connaissiez ou non ce roman (comme cela je saurais si je manque de culture générale ou non).  Une fille de pasteur raconte l'histoire de Dorothy qui est fille, vous l'aurez deviné, de pasteur.  Elle vit dans une petite paroisse et malheureusement, pour elle, son pasteur de père est assez peu sympathique et es

  Will Eisner  Bien mais... J'ai choisi cette bande dessinée en raison de sa couverture grise et poétique ainsi que de son sujet : la seconde guerre mondiale.  Je ressors de ma lecture un peu mitigée surtout à cause des cases noires et blanches et du dessin qui n'est pas vraiment à mon goût.  Toute l'histoire tourne autour de l'intégration d'un jeune homme immigré dans l'armée américaines en 1942. Willie entre dans le train qui l'emmène vers sa future affectation.  Et, pendant ce voyage, il repense à sa famille débarquant aux États-Unis des dizaines d'années auparavant. L'antisémitime était déjà bien présent, et, pour Willie il est difficile de ne pas y repenser pendant son trajet en train.  L'histoire est vraiment construite comme étant l'histoire de l'immigration  européenne juive. Une immigration qui ne se fait jamais sans heurt puisque les Juifs sont souvent très mal perçus et sont, tout aussi souvent, détestés.  Comme je vous le disa

  Yasmina Khadra Déçue J'ai choisi ce roman complètement par hasard dans la bibliothèque municipale que je fréquente. En l'empruntant, je ne m'étais même pas rendue compte qu'il s'agissait d'un tome un, c'est pour vous dire à quel point je n'ai pas fait attention quand je l'ai pris dans les rayonnages.  L'histoire commence par un viol.  Eh bien sûr, c'est celui de Sarak Ikker.  Elle vit avec son époux, Driss, à Tanger. Lui est haut gradé dans la police, elle est fille d'un homme influent. Alors, bien sûr, ce couple avait tout pour être heureux.  Avait puisque Sarah Ikker est victime d'un viol.  Une nuit.  Depuis, le couple bat de l'aile.  Driss ne veut plus toucher Sarah.  Sarah se dégoûte. Comme si ce viol était de sa faute.  Driss n'a plus qu'une obsession depuis cette nuit fatale : retrouver celui qui a violé son épouse.  Pour cela, il n'hésitera pas à frôler les limites de la loi.  Et, ce qu'il va découvrir va

  Michel Bussi  Mitigée Comme vous le savez, je lis beaucoup de romans policiers ou thrillers et je lis également beaucoup de livres signés Michel Bussi. Vous le savez, peut-être, moins mais je suis aussi une grande admiratrice du livre de Saint-Exupéry : Le petit prince.  Il y a quelques années, j'ai même craqué pour la version pop-up de ce roman. Version que je vous conseille si vous ne la possédez pas encore.  Alors, quand j'ai vu que Michel Bussi allait parler du Petit Prince, je n'ai, bien sûr, pas pu m'empêcher de me procurer rapidement le livre.  Code 612, qui a tué le petit prince est, donc, un roman qui nous propose de revenir sur la fin du Petit Prince à la fois celle du conte mais aussi celle du personnage.  Comme vous le savez, le Petit Prince décide de rejoindre sa planète à la fin du livre, et, pour cela il doit laisser son enveloppe corporelle.  Le serpent le mord et il ne reste plus rien de notre petit garçon. Les personnages écrits par Michel Bussi n

  Antti Tuomainen Pas accroché J'ai choisi de lire ce livre en raison de la quatrième de couverture dithyrambique présentant ce livre comme étant un roman à l'humour purement finlandais.   Après l'avoir fini, force est de constater que l'humour finlandais n'est pas fait pour moi car le moins que l'on puisse dire est que je n'ai pas accroché ce livre.  Le roman est court et j'ai pourtant hésité à l'abandonner.  J'ai continué en le lisant un peu en diagonale, il faut bien l'avouer tant l'histoire et les personnages me paraissaient niais et sans intérêt.  Sous le soleil éternel de Finlande commence avec un cadavre.  Vous deviez vous en douter.  Il est dans la cuisine d'une sublime femme qui se prénomme Olivia .  Cette dernière déclare ne rien savoir de ce cadavre et de sa présence chez elle. Jan Nyman arrive, donc, sous le soleil de la station balnéaire de Finlande afin de comprendre le pourquoi du comment. Et, pour cela, il se fait pas

  Graham Swift Bien En 1959, un trio de magicien fait les beaux jours d'une station balnéaire. Les vacanciers en prennent pleins les yeux.  En coulisses, Evie et Ronnie filent le parfait amour pendant que Jack, le maître de cérémonie, fait de multiples conquêtes.  Tous prédisent au couple d'amoureux un mariage en septembre.  Evie porte une belle bague de fiançailles. Oui, Ronnie et Evie sont de beaux amoureux. Pourtant, la vie est toujours un peu surprenante.  D'ailleurs, si on repart dans le passé de Ronnie, on découvre un passé hors du commun.  Comme beaucoup d'enfants, il fut envoyé loin de sa mère pendant la seconde guerre mondiale. Sa mère voulait, comme tous les parents, le protégeait et l'éloigner des bombardements.  C'est ainsi que Ronnie se retrouve chez un couple sans enfant.  Un couple qui vivait bien et correctement.  un couple qui désirait avoir un enfant par-dessus tout.  Chez eux, Ronnie est heureux et a dû mal à croire que la guerre fait rage pas

  Juan Díaz Canales et Guarnido Un peu en-dessous Eh oui : déjà ! Me revoici, déjà, avec un tome des aventures de Blacksad. Depuis que j'ai redécouvert cette bande dessinée, je n'ai de cesse de lire les différents tomes.  Récemment, j'ai emprunté les tomes 5 et 6 de cette BD et n'ai, donc, pas pu m'empêcher de dévorer le cinquième tome.  Et, je dois vous dire que si j'ai retrouver le charme du Blacksad des précédents tomes, j'ai trouvé qu'Amarillo était un peu en-dessous des quatre autres tomes. Blacksad est, comme à son habitude, pourchassé dans ce tome, et, toujours, comme habituellement, il est aussi un poursuivant. John Blacksad recherche, donc, du travail. Et, sa route le mène, un peu par hasard, vers un travail de chauffeur. Malheureusement, pour notre chat préféré, il va se faire voler la voiture de son client lors d'un arrêt dans une station-service. Les deux voleurs sont Abe et Chad : deux auteurs plus ou moins prolifiques qui sont plus ou m