Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Nick Hornby Bof Comme je vous l'ai dit, il y a quelques temps, Nick Horby est un de mes écrivains anglais contemporain favoris. Pourtant, avec ce court livre je ressors bien déçue de ma lecture.  Un mariage en dix actes a un postulat, peut-être, un peu trop simple. Sur dix semaines, nous allons retrouver un couple en crise, Tom et Louise, au dans un pub londonien.  En effet, une légère entorse au mariage (oui, je parle bien d'une tromperie) les a fait basculer de l'autre côté.  Ils pensaient leur vie de couple garantie. Ils ont des enfants, d'ailleurs. Ils se pensaient forts, et, bien entendu, ils ne pensaient pas être "comme les autres".  Seulement les voilà dans un pub londonien ne sachant plus vraiment communiquer entre eux. Les phrases qu'ils s'envoient dans la figure semblent bien sonner le glas de leur histoire.  Oui, Tom et Louise sont en crise.  Mais, peut-être, que ce n'est pas totalement fini.  Ils ont d'ailleurs décidé de se donner

  Alafair Burke Très bien ! Vous le savez, peut-être, j'ai découvert Alafair Burke grâce à son duo avec Mary Higgins Clark. Comme j'aime beaucoup toute la série "Laurie Morgan" qu'elle a, donc, créé, je me suis dit qu'il était temps que je découvre Alafair Burke seule.  Eh, je suis plutôt très contente de ma lecture.  Tout commence avec une annone. Une femme est portée disparue. Une policière l'annonce à Angela. Celle-ci est inquiète et se décide à appeler son époux Jason.  Sa question est : est-ce pour moi que tu as fais cela ? Mais, comment se couple irréprochable en est-il arrivé là ? Pour le comprendre, il faut retourner quelques semaines en arrière. Jason revient chez lui. Il est un professeur respecté et il a même une notoriété grandissante puisqu'il a écrit un best-seller.  Il revient chez lui et raconte une anecdote à son épouse, Angela.  Une de ses étudiantes lui aurait fait une scène car il aurait donné, un peu trop franchement, son avis sur

  Riad Sattouf   Bof Ayant beaucoup entendu parler de cette bande dessinée, je n'ai pas résisté à l'envie de la lire et à l'envie de me faire ma propre opinion à son sujet.  Malheureusement, je ressors assez déçue de ma lecture de ce premier tome des Cahiers D'Esther.  Cette bande dessinée raconte, donc, l'histoire d'une petite fille de dix ans prénommée Esther. Elle habite dans un appartement où elle partage sa chambre avec son grand frère.  La famille n'ayant pas les moyens d'avoir un appartement possédant trois chambres.  Esther va dans une école privée car son père ne souhaite pas qu'elle aille dans une école publique. Il lui dit que les écoles publiques ne sont pas assez bien et qu'elle risquerait de se faire frapper.  La petite famille a un quotidien plutôt commun.   Avec les mots d'Esther, Riad Sattouf nous conte les histoires de cette petite gamine : sa façon de voir sa vie ou celle de voir l'actualité française et internationale.

  Hannah Dennison  Ennuyée Eh bien, cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu de roman de cette série des Mystères de Honeychurch.  Et, je dois bien avouer que je me suis assez ennuyée pendant les trois cent pages de ce livre.  A Honeychurch, c'est la panique ou presque. Un corps a été retrouvé par Eric, le voisin souvent énervé de Kat.  Le corps c'est celui de Charlie et il avait quitté la région, il y a des années. Charlie était un peu la brebis galeuse de la région. Il avait la fâcheuse habitude d'emprunter de l'argent et de ne jamais le rendre. De plus, c'était un séducteur.  Eric (encore lui) se souvient l'avoir vu avec sa propre épouse. Autant vous dire qu'Eric est premier sur la liste des suspects.   En plus, Shawn, l'éternel amoureux de Kat, a été muté à Londres et semble aux abonnées absents. Kat est, donc, bien désoeuvrée.   Si cela ne suffisait pas, sa mère est quasiment prête à sa fiancer avec un homme qui, Kat le pense, la trompe

  Shirley Jackson Pas convaincue  Shirley Jackson est une auteure que j'ai découvert avec Nous avons toujours vécu au château . C'est un des romans que j'ai le plus apprécié ces dernières années, et, qui m'a laissée un souvenir impérissable.  C'est, donc, tout naturellement que j'ai voulu découvrir Hangsaman, un autre de ses livres.  Malheureusement, pour moi, même si je reconnais les qualités d'écriture de Shirley Jackson, j'ai eu beaucoup de mal avec ce roman.  L'histoire est celle de Natalie. Elle rentre à l'université. Peut-être une bonne chose puisque son père est un écrivain, assez médiocre, qui ne cesse de lui reprocher son écriture. Son père est aussi imbu de lui-même que sa médiocrité lui permet de m'être.  Sa mère n'est pas beaucoup mieux. Elle semble avoir peur de tout. Elle est franchement névrosée.  Et, Natalie, donc.  Qui semble avoir hérité de quelques névroses de sa mère. En tout cas, elle aime s'imaginer des vies. Des

  Katarina Mazetti Bof Linnea a 17 ans et a un mal fou à se remettre du suicide de sa meilleure amie. On la comprend, ceci dit.  Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Linnea s'est refait des amies mais elle ne peut que penser aux réactions que Pia, sa meilleure amie, aurait eu si seulement... Si seulement, elle était en vie.    Linnea n'aurait pas pu lui mentir à propos de sa fugue.  Tout le monde l'interroge à ce sujet.  Pourquoi a t-elle fugué ? Que lui est-il arrivé ? Etait-ce bien ? Etait-ce horrible ?  Tout a commencé avec sa grand-mère. Sa grand-mère est une drôle de femme. Elle rêve d'expériences inédites.  Elle veut, sans cesse, faire de nouvelles expériences.  C'est ainsi.  Sa grand-mère va donner 15 000 couronnes à Linnea. Je ne sais toujours pas convertir toutes les monnaies en euros mais d'après Linnea, cela fait un bon paquet de fric. Sa grand-mère a un ordre : Linnea ne doit pas utiliser cet argent pour faire quelque chose d'utile ou d

  Wilkie Collins Excellent Il y a quelques années, j'avais lu un livre de Wilkie Collins et même si je l'avais plutôt apprécié, il me manquait un petit quelque chose pour que je l'aime pleinement.  D'ailleurs, il ne me reste plus beaucoup de souvenirs de ma lecture.    Cette fois, j'ai tout simplement adoré, Pauvre Miss Finch.    La narratrice du roman est une jeune femme qui a été engagé comme une dame de compagnie envers Lucilla Finch. La jeune fille est aveugle, et, c'est, pour cela, qu'en parlant d'elle, les gens emploient cette expression : "Pauvre Miss Finch".   Oui, c'est ce qu'ils disent.    Mais la narratrice n'est pas d'accord.  Plus elle apprend à la connaître et plus elle se rend compte que Miss Finch n'est pas vraiment ce qu'on appelerait maintenant une "pauvre handicapée".  Elle ne voit pas, certes, mais elle est est capable de se diriger sans  la moindre hésitation. Miss Finch est bien occupée au