Amsterdam

 

Ian McEwan

Déçue

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu se romans de Ian McEwan, et, j'avais envie de renouer un peu avec ce grand écrivain anglais. 

Malheureusement, il semble que je n'aurais pas dû choisir de lire ce roman. Eh oui, j'avoue ressortir très déçue de ma lecture. 

Et, ce fut pourtant rarement le cas, avec cette écrivain.

Le roman débute avec un enterrement. Et, c'est celui de Molly. Une femme qui était flamboyante nous dit-on.

Une Dame qui osait tout jusqu'à danser en sous-vêtements sur une table lors d'un réveillon. 

Malheureusement, sa fin de vie, trop tôt arrivée, a été bien triste. Elle est morte diminuée. Elle, si vive n'a pas eu la fin qu'elle méritait. 

C'est ce que se dise deux de ses amants devant l'église. 

Entre les deux, aucune animosité. 

Ils en ont plus, en revanche, envers l'époux de Molly, George et envers un autre amant, ministre des affaires étrangères.

C'est, peut-être, la mort de Molly, qui va déclencher chez eux et dans leur vie une série de mauvaises actions en chaînes (de leur part) qui auront des conséquences néfastes (pour eux). 

Molly leur manque. 

Avec elle, une partie de leur raison (de vivre ?) semble être partie. 

Comme je vous le disais, je ressors assez déçue de ma lecture d'Amsterdam. Je n'ai pas retrouvé les petites touches psychologiques que j'aimais tant chez cet auteur. 

J'(ai trouvé chacun de ces personnages assez imbuvable. Peu sympathiques. Et, vous le savez, maintenant, quand je n'apprécie pas des personnages, j'ai beaucoup de mal à m'attacher à eux et à m'intéresser même à leur vie. 

Je les ai trouvés assez grotesques par moments. Ils essaient de servir uniquement leur intérêts et c'est ce qui causera leur perte. 

Je n'avais pas tellement envie de les plaindre en voyant cela, ni même l'envie qu'il s'en sortent. 

Pour moi, ce roman, Amsterdam, de Ian McEwan (qui a remporté le prix "Booker" en 1998) est loin de faire parti des meilleurs romans de cet auteur.