7 Shakespeares [Tome 2]

 

 Harold Sakuishi

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 Toujours perplexe

Je vous ai présenté, il y a quelques temps, le premier tome de Seven Shakespeares. Je vous avais fait part de ma perplexité concernant l'histoire qui partait, selon moi, dans une direction étrange. 
 
Dans ce deuxième tome, on comprends, enfin, pourquoi nous avons suivi dans quasiment tout le premier tome les aventures de la jeune chinoise, Li. 
En effet, la jeune chinoise est repêchée par Lance Carter. Ce dernier la ramène chez lui et son ami Mill entreprend de lui apprendre l'anglais.

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Et, le moins qu'on puisse dire est que Li est douée. Non seulement, elle apprend l'anglais en un temps record mais en plus elle se met à déclamer des poèmes / sonnets.
Ces derniers intriguent Lance qui lui-même commence à se mettre à l'écriture de pièces de théâtre. 

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Comme vous le voyez en lisant mon résumé, on commence à bien comprendre où Harold Sakuishi veut en venir dans ce manga. 
J'ai assez apprécié ma lecture même si je regrette les nombreuses facilités avec lesquelles l'auteur ficèle son histoire. 
Eh oui, Li, la déesse noire (qui semble dans ce tome-ci avoir complètement perdu son don de voir l'avenir), est une génie complète. Elle apprend l'anglais et peut, donc, immédiatement avec une langue qu'elle ne maitrisait pas deux mois auparavant, écrire des poèmes car en plus elle peut écrire très vite en anglais !
J'ai eu dû mal à comprendre pourquoi Li choisissait de déclamer des poèmes à son chien (puisqu'au départ c'est au chien qu'elle récite des poèmes) en anglais et pas en chinois. Etrange, n'est-ce pas ? Pense t-elle que le chien comprend mieux l'anglais que le chinois ? 
Nul ne nous le dira. 
J'ai trouvé que Harold Sakuishi, en donnant tous les dons à Li faisait d'elle un personnage franchement vide. Trop parfaite pour être réelle et, donc, franchement inconsistant. 
Au contraire, j'ai beaucoup aimé le personnage de Mill. L'homme, avec énormément de bonté, apprend à l'anglais avec humilité et essaie même de se mettre au chinois. Voici un joli personnage qui m'a beaucoup plu !
J'ai également aimé l'humour parsemant le manga. Comment ne pas rire devant Lance qui trouve malin de cuisiner du poisson pour Li alors que celle-ci trois jours auparavant faisait la morale aux hommes qui l'ont recueillie parce qu'ils blessaient ces mêmes poissons ?

Il y a donc du bon et du moins bon dans ce tome de Seven Shakespeares. Je pense lire le tome trois mais j'avoue ne pas savoir encore si je lirais vraiment toute cette série.

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