Tout un été sans facebook

Romain Puértolas


critique avis le dilettante ISBN 978-2-84263-907-5 photo de couverture

Ennuyeux !


Vous le savez, j'aime beaucoup les romans policiers assez décalés où la découverte des coupable n'est pas vraiment la principale préoccupation lors de la lecture. Ainsi, j'ai adoré la série de roman de L. C. Tyler, les romans de J. M. Erre et Chewing-gum et spaghetti d'Exbrayat qu'Adely m'avait gentiment conseillé.

Aussi quand j'ai vu qu'on qualifiait ce roman de "poilar" : un polar poilant, je me suis dit que ce titre était totalement pour moi.

Le début commençait bien. L'héroïne s'appelle Agatha Crispies (mélange entre Agatha Christie et les céréales) adore la lecture et ne cesse d'y faire référence et surtout elle travaille à New York. Mais attention pas la New York que tout le monde connait mais à New York dans le Colorado. Une bourgade de 150 habitants où il n'y  a aucune possibilité de se connecter à internet et où le crime le plus fou auquel Agatha a assisté est un passage au feu rouge. 

Je précise qu'Agatha est dans le Colorado à l'insu de son plein gré puisque cela fait suite à une mesure disciplinaire.
Tout ça pour vous expliquer que lorsque un cadavre (tué de 150 coups d'aiguilles à tricoter), puis un deuxième (tué de 150 coups de fléchettes), puis un troisième (tout simplement pendu, je sais c'est décevant) sont retrouvés là, Agatha Crispies se frotte les mains et voit là l'occasion de retourner dans le vrai New York !

Alors pourquoi me suis-je ennuyée lors de ma lecture ? 
Tout simplement, parce que toutes les blagues tombaient à plat !

faux sourire gif pas drôle


L'auteur veut jouer avec les clichés des séries télévisées et de la représentation du policier et cela je l'ai bien compris !
Alors le policier mange toujours des donuts. D'accord.
Donc, Agatha Crispies en mange tout le temps ! D'accord. Et donc on insistera toutes les deux pages pour dire que la détective en mange ! D'accord ! Oh et j'oubliais sa voiture a un gros donuts dessus !
J'ai souri les deux premières fois où on en a fait mention puis je me suis demandée si Romain Puértolas ne faisait pas tout simplement du placement de produit.

Et, ensuite on se moque tout le temps de la détective parce qu'elle est grosse. Oui, elle est grosse donc elle mange tout le temps et toujours des choses grasses. Et, bien sûr, on a le droit de se moquer du fait qu'elle a des grosses fesses, de larges hanches etc....
Et, encore une fois, ce n'est pas fait une fois, c'est tout le long du livre. Et, c'est quelque chose qui m'horripile !

Les blagues sont constamment attendues. La caricature est grotesque.

Deux choses sauvent le livre (selon moi) : les références à la littérature et les titres de chapitre beaucoup plus drôles que les chapitres eux-mêmes :
  • Une visite inattendue très attendue
  • La mystérieuse affaire de stylo
  • Un coup de fil qui change bien des choses
Le reste est beaucoup trop caricatural pour moi. 

Commentaires

  1. Mince pour les blagues c'est plus compliqué surtout si ça ne marche pas

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    1. Je n'ai pas du tout accroché, j'ai trouvé les blagues trop forcées...

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  2. Dommage pour cette déception littéraire ! De Romain Puertolas, je n'ai lu que "L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA". C'est un livre amusant et que j'ai apprécié mais j'y avais également noté une tendance à la redondance dans les traits d'humour.

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    1. Ah je me laisserais peut-être tenté mais ... dans quelques temps. je n'aime pas rester sur un avis négatif !

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