Femme à la fenêtre

 

Joyce Carol Oates


Excellent

Comme vous le savez maintenant, je suis une grande admiratrice de Joyce Carol Oates. Et, à ce titre, je vais régulièrement à la lettre O dans les rayons de la bibliothèque municipale que je fréquente, en espérant, qu'un autre titre de cette prolifique auteure ait été acquis.
Et oui, je lis vraiment cette auteure avidement.

Cette fois, la pêche fut bonne puisque j'ai trouvé un recueil de nouvelles : Femme à la fenetre. Et, bien entendu, je n'avais pas encore eu la chance de lire ces nouvelles.

Toutes les nouvelles de ce recueil parlent, donc, de femmes. Chaque nouvelle va mettre à l'honneur l'une d'entre elle.
Une de ses femmes est la maîtresse d'un homme marié. Son état d'esprit va osciller entre amour et haine.
Une autre est, au contraire, l'épouse trompée. Cette dernière est bien au courant des nombreuses infidélités de son époux mais elle n'arrive plus (et, on la comprend bien) à gérer cela campement.
Une femme est prise, à son insu, comme un cobaye dans un vaste projet scientifique qui la dépasse complètement...

J'ai beaucoup aimé lire chacune des nouvelles de ce recueil de Joyce Carol Oates. L'auteure déploie, comme toujours, tout son talent pour décortiquer les sentiments des uns et des autres ou plutot des unes et des autres.
Dans certaines nouvelles (enfin surtout dans l'une d'entre elles), il faut avoir le coeur bien accroché pour voir ce que subit une de ses femmes. L'atmosphère est tellement malsaine et glauque que j'ai crû devoir abandonner la nouvelle.
J'ai bien fait de la continuer malgré tout car la nouvelle vaut vraiment le coup d'oeil. 

Oui, vraiment Femme à le fenêtre est un vrai beau recueil de nouvelles. Ces dernières semaines, j'ai lu trois recueils de nouvelles et je commence à apprécier de plus en plus ce genre.

Je ne peux que finir ma chronique en vous disant de lire Joyce Carol Oates, c'est vraiment une auteure qui vaut le coup d'oeil.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Nymphéas noirs

La femme de ménage [Tome 1]

La dernière allumette