La chambre des merveilles

 

Julien Sandrel

• Bien mais...

  J'ai lu ce roman, attirée par "le roman qui a conquis le monde" et comme, en plus, j'en ai lu de bonnes critiques sur la blogosphère, je me suis dit qu'il était temps que je le découvre (enfin). 
   
  La chambre des merveilles commence avec une mère célibataire hyper professionnelle qui ne pense quasiment qu'à son boulot. 
  Son fils de douze ans ? Elle l'aime. 
  Mais, elle aime aussi son travail et c'est particulièrement important, pour elle, de ne pas sacrifier sa vie professionnelle à sa vie privée de mère de famille. 
   
  C'est pourquoi ce samedi matin en allant à un brunch avec sa mère, elle est au téléphone pour une réunion importante et qu'elle laisse son fils aller beaucoup trop vite sur son skate...
  Tellement vite, en réalité, qu'il glisse et qu'il finit fracasser contre un camion. 
   
  La suite, vous pouvez la devinez. 
  La mère hurle. Le fils est transporté à l'hôpital. Dans le coma. 
   
  Il ne se réveille pas et les médecins ne pratiquent pas vraiment l'acharnement thérapeutique. Si, il n'a pas de réactions, ils le débrancheront au bout d'un mois. 
  Et, pendant ce temps, sa mère se morfond. Et, elle trouve, dans la chambre de son fils, son "carnet des merveilles" qui n'est autre qu'une liste de souhaits à faire. 
   
  Alors, la mère a une idée loufoque : vivre les rêves de son fils pour que celui-ci comprenne que la vie vaut le coup d'être vécu et se réveille. 
   
  J'ai bien apprécié ce roman. Il est assez pep's comme le laisse penser la couverture du livre. C'est pleins de bons sentiments, et, cela fait du bien de lire un tel roman. 
  Mais, puisqu'il y a un mais... 
  Mais, on n'est d'accord que l'histoire ne tient pas debout ? Tous les personnages se connaissent et ont un lien. La mère de famille réussit à avoir de l'argent hyper facilement. Elle part au Japon alors que son fils est dans le coma...
  
  
  C'est, pour moi, le genre de livre qu'il faut savourer et lire mais sans vraiment réfléchir aux actions des personnages parce que sinon... on ne voit plus que les grosses ficelles scénaristiques.