Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Joyce Carol Oates Un chef d’œuvre Comme vous le savez, maintenant, je suis une grande admiratrice de l’œuvre de Joyce Carol Oates. Et, ce livre confirme le talent de cette écrivaine américaine hors-norme. Nous sommes le novembre 1999 dans une petite ville de l'Ohio.  Un homme du nom de Luther Dunphy prend, comme quasiment chaque jour, la route vers un centre des femmes.  Dans ce centre, des femmes de tous milieux viennent avorter.  Et, Luther prend la route, habituellement, pour manifester devant ce centre.  Car, Luther est très croyant, et, pour lui l'avortement est un meurtre, et, donc un péché. D'habitude, il fait des prières, avec d'autres personnes, devant ce centre.  Mais aujourd'hui c'est différent.  Aujourd'hui, Luther va tirer contre le directeur du centre : le Dr Augustus Voorhees, médecin-avorteur et grand défenseur de la cause des femmes.  Le Dr Voorhees trouvera la mort ce jour là.  Et, Luther se laissera arrêter. Il n'a pas eu le courage

  Yannick Corboz et Stephen Desberg Moyen  Comme tous les mardis, je vous présente une bande dessinée.  Et, ce mardi, j'ai choisi de vous présenter la bande dessinée : Les rivières du passé. Je viens, en effet, de terminer le premier tome de cette série.  Je l'ai choisi, comme souvent également, complètement par hasard. Je vous avoue avoir été séduite par la jolie couverture et j'étais curieuse en voyant le titre : la voleuse.  Mais, que raconte cette bande dessinée ? Lynn vit à Paris.  Et, elle fait la seule chose que son père lui a transmise et la seule chose qu'elle sait vraiment faire. Lynn vole.  Son appartement est même pleins des objets qu'elle vole chaque nuit.  Lynn est même repérée pour son talent (oui, un peu comme dans the Voice sauf que là cela serait plutôt The Thief).  Elle est engagée pour voler une antiquité égyptienne.  Mais, toute douée qu'elle est, Lynn va se rendre qu'elle a volé un objet convoité par beaucoup de monde.  Et, de chasseuse

  Dennis Lehane Très bien Aux Etats-Unis, durant l'été 1974, le quartier irlandais (et "blanc") de South Boston est furax.  En effet, une politique de déségrégation a été mis en place par les autorités compétentes.  Certains lycéens blancs devront, donc, à la rentrée prendre le bus et aller dans un lycée des quartiers "noirs".  Bien entendu, l'inverse est aussi vrai.  Les noirs viendront dans le quartier "blanc".    Et, les irlandais du quartier s'opposent à ce mélange.  Dans ce contexte, Mary Pat est une blanche et une mère célibataire. Cette mère courage a perdu un fils. Et, aujourd'hui, elle peine à communiquer avec sa fille, Julie dites "Jules",  de 17 ans.  Elle la laisse pourtant faire à peu près ce qu'elle veut. Elle sort, par exemple, avec un garçon pas très futé du nom de Rum. Un soir, Julie part faire la fête avec ses amis et son petit-ami.  Seulement voilà, le lendemain, plus de Jules.    Mary Pat se dit que sa fill

  Joanne Fluke   Pas terrible Pff ! Comme vous le savez, j'aime beaucoup lire les cosy mystery. J'ai chroniqué de nombreuses séries de cosy mystery ces dernières années et peu sont les "cosy" qui n'attirent pas mon œil.    La bibliothèque municipale, que je fréquente, en propose beaucoup et je n'ai, donc, aucun scrupule à les emprunter et à les dévorer.  La série des Hannah Swensen fait partie des séries qui m'ont immédiatement attirée.  En effet, le roman policier propose des multiples personnages secondaires et comme le personnage principale est une pâtissière, je me disais que la légèreté serait au rendez-vous.  Malheureusement, cette série est gâchée par une histoire d'amour sou forme de triangle amoureux qui m'a lassée dès le deuxième tome.  Si, on ajoute que cette histoire d'amour ne tient absolument pas la route... vous comprendrez que la série en devient assez ratée. En effet, Hannah joue avec deux hommes passant de l'un à l'aut

  Herman Melville  Très bon Je pense que, comme moi, le nom d'Herman Melville résonne, pour vous, avec celui de Moby Dick. Ce roman est, effectivement, le grand roman de ce écrivain américain.  Bartleby est bien loin du pavé de Moby Dick.  Eh oui, le livre ressemble plus à une longue nouvelle puisque le livre ne dépasse pas les cent pages.  Mais, comme le capitaine Achab est un héros de roman puissant, Bartleby est un héros de nouvelle tout aussi bouleversant.  Enfin, bouleversant n'est, peut-être, pas le mot adéquate.  Bartleby est plutôt intrigant.  Et, il l'est à plus d'un titre.  Dans une étude de notaire nex-yorkaise (oui, nous sommes loin des océans dans cette nouvelle), Bartleby est embauché comme étant un commis aux écritures.  Le bureau est composé de trois personnes et le notaire n'a pas vraiment eu de chance avec ses employés.  En effet, l'un d'eux est alcoolique tandis que l'autre semble s'énerver lorsque l'alcoolique est calme.  Bart

  Aveline Stokart et Kid Toussaint    Intriguant J'ai énormément entendu parler de cette bande dessinée.  J'ai même l'impression de l'avoir vu absolument partout tant elle était mise en avant. J'ai, donc, attendu quelques temps avant de l'emprunter à la bibliothèque municipale que je fréquente.  Oui, j'avoue que j'avais peur d'être déçue.  Et, je dois dire, qu'en fin de compte, j'ai plutôt apprécier ma lecture de ce premier tome d'Elles. Et, je suis même assez intriguée pour avoir envie de lire vite la suite (que je n'ai malheureusement pas encore empruntée).    Elles raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'appelle Elle. Oui, c'est un drôle de prénom (je ne félicite pas les parents). Elle est nouvelle dans son établissement scolaire mais se fait vite des amis.  Tout va, donc, plutôt bien dans sa vie.  Mais, puisqu'il y a toujours un mais... Mais, notre Elle va subir un important stress. Et, ce stress va lui mett

  Jane Austen retraduit par Clémentine Beauvais Comme vous le savez maintenant, j'ai une profonde admiration pour Jane Austen. Je collectionne, j'ose le dire, tous ce qui à trait à cette auteure.  Et, avant les vacances d'été, j'ai participé à deux crowdfunding mettant en avant Emma de Jane Austen.  L'un était par Tibert éditions, et, était un Emma illustré par Margaux Motin (un magnifique livre qui est un régal pour mes yeux).  L'autre était une retraduction faite par Clémentine Beauvais. Cette retraduction nous promettait de faire ressortir toute l'humour de Jane Austen.  Pour cette chronique, je vais, donc, essentiellement me concentrer sur la retraduction. En effet, je connaissais déjà l'histoire d'Emma (et j'adore cette histoire) et je ne pourrais que vous répéter que si vous ne l'avez pas encore lu, il est temps de lire Emma de Jane Austen.  Emma nous conte l'histoire d'une jeune femme qui aime se jouer un peu marieuse. Elle est

  Henry James Excellent J'avais très envie de lire cette nouvelle fantastique d'Henry James. En effet, j'en avais beaucoup entendu parler (il faut dire que tout le monde ou presque a entendu parler de ce classique de la littérature anglaise).  Et, bien entendu, on m'en a beaucoup parlé en bien.  Malgré cela, je savais très peu de choses de cette nouvelle   Tout commence avec une lettre.  La lettre est d'une femme morte il y a plus de vingt ans. Elle conte une histoire qui l'a bouleversée.  La femme a été la gouvernante de deux enfants.  A son arrivée, elle apprend, par une lettre (oui cela fait deux lettres) que le garçon de la famille s'est fait renvoyer.  On ne sait que peu de choses de ce renvoi.  Mais, quand on rencontre les deux enfants, pour la première fois, on se dit que les deux enfants sont deux petits anges.  Deux enfants sages.  La fille comme le garçon.  Pourtant, au fur et à mesure de l'histoire, de drôles de choses se passent.  La gouverna

  Pierre Bayard Très bien Je vous ai parlé récemment de Pierre Bayard, pour une autre de ses enquêtes policières. En effet, Pierre Bayard n'était pas convaincu par la fin des Dix petits nègres . Il a, donc, décidé d'enquêter et de se faire sa propre opinion sur la fin du roman.  Et, pour lui, Agatha Christie s'est complètement trompée en écrivant qui était le coupable.    Cette fois, Pierre Bayard s'attaque à une autre classique de la littérature.  Pour lui, Œdipe n'est pas coupable. Non, Pierre Bayard ose le dire, ce n'est pas Œdipe qui a tué son père.  Pour nous, le prouver, l'auteur français revient au sources du texte de de Sophocle.  Il nous donne du grain à moudre et nous démontre que l'histoire telle que Sophocle l'a racontée n'est pas plausible.  En bref, Pierre Bayard s'amuse.  Il n'hésite pas à égratigner le texte originel en montrant que certaines phrases sont un peu trop mystérieuses pour ne pas dire complètement tordues.  Et,

  Un petit Bingo littéraire pour vous présenter mes bonnes résolutions pour 2024.  Et vous ? Quelles sont vos bonnes résolutions ?  

  Jacques Expert Très bon ! Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu de romans policiers signés par Jacques Expert.  Et, pourtant depuis que je l'ai découvert, je ne cesse de me dire qu'il est un des meilleurs auteurs de romans policiers de ces vingt dernières années.  Il faut dire que les intrigues écrites par Jacques Expert sont vraiment efficaces.  Il ne cesse de nous lancer le défi de trouver le coupable avant de lire la dernière page.  Et, en lisant, Qui ?, je suis au regret de vous annoncer que je n'avais pas misé sur le bon cheval, ou plutôt, que je n'ai pas réussi à découvrir le bon coupable.  Tout commence avec un couple plutôt âgé.  L'époux jardine et la femme est ailleurs.  Les enfants plaisantent avec leurs parents.  Un coup de fil étrange... qui demande de regarder la télé.  A la télé, ce soir-là, un reportage sur un fait divers. Un fait divers que la famille connaît bien puisqu'ils connaissaient, tous les quatre, la victime.  Une petit

  Hervé Duphot  Très intéressant ! Me voici de retour avec la chronique du bande dessinée historique.  Le titre m'a, tout de suite, attirée lorsque je l'ai vu en bibliothèque municipale. Je l'ai, donc, bien évidemment emprunté et dévoré quasiment aussitôt.  La sage-femme du toi raconte la vie de la première professeure sage-femme. C'est une histoire vraie et c'est celle d'Angélique du Coudray.  Oui, Angélique du Coudray a vécu au XVIIIe siècle. Elle a vu, avec frayeur, l'arrivée des premiers chirurgiens accoucheurs.  La femme a très mal vécu cette concurrence.  Angélique du Coudray avait le savoir-faire mais ne pouvait exercer la médecine comme seuls les chirurgiens pouvaient le faire.    La femme a, alors, l'opportunité de s'installer en province. D'abord réticente, elle se dit pourquoi pas... Elle était loin de se douter que, là-encore, elle ferait face à une concurrence. Cette concurrence c'est celles de femmes qui aident à accoucher sans

  Brandon Sanderson Bien Eh oui, me voici déjà de retour avec le dernier tome de la trilogie du Fils des brumes.  Et, le moins qu'on puisse dire est que Brandon Sanderson ne ménage pas ses lecteurs dans ce troisième et dernier tome.    Alors, attention, comme il s'agit du dernier tome, je vais SPOILER entièrement les intrigues des trois tomes dans le reste de ma chronique.  Vous-voilà prévenu.    Nous retrouvons, donc, nos deux héros Vin et Elend.  Elend a maintenant les mêmes pouvoirs que Vin. Il est même très puissant. Nous ne sommes plus avec le jeune roi du premier tome.  Il est maintenant puissant et ne souhaite plus que vaincre les brumes qui ont envahi l'empire.  Chose pas facile puisque les brumes font de plus en plus de victimes.  Bref, Elend et Vin sont dans un beau pétrin.  Et, comme si cela ne suffisait pas, Vin ne peut pas révéler ce qu'elle sait puisqu'il semble que tout ce qu'elle dit ou tout ce qui est dit à haute voix est entendu.  Vin et Elend

  Stéphane Grulet   Bien Comme régulièrement, je commence cette chronique en soulignant que ce livre m'a été envoyé par Librinova.  De nouveau, je les remercie pour leur confiance et leur sympathie.  Dans ce livre, tout commence avec un homme d'un cinquantaine d'années qui s'appelle Jérôme Moretti. Il est directeur des écoles et professeur de la classe de CP.  Poste pas facile.  Et, en plus, il s'est fait agresser par un parent d'élève.  Si, il faut en ajouter, je précise qu'il craint, en plus, une fermeture de classes (comme cela arrive régulièrement dans les petits villages).  En bref, Jérôme est au bord de la dépression.  Heureusement, il fait la rencontre ou plutôt une personne de l'association "FDP" l'accoste.  Jérôme ignore qui ils sont.  Mais, la personne de cette association semble tout connaître de lui.  Dans les moindres détails.  Oui, cela fait peur.  En plus, la personne demande à Jérôme de ne jamais révéler l'existence de F

  Roy Braverman  Bof  Dans un lac, est retrouvé le corps sans vie d'une jeune auteure prometteuse. Son premier livre était promis à un succès certain.  Des deux côtés du lac, vivent deux écrivains.  Oui, cela fait beaucoup d'écrivains.  L'un est un auteur à succès. Il a d'ailleurs du succès partout : dans ses ventes et avec les peines.  L'autre se vend beaucoup moins, dirons nous pudiquement.  Les deux écrivains boivent ensemble, et, se jalousent plus ou moins ouvertement.  Et, au milieu d'eux, il y a dorénavant ce corps sans vie.  Une jeune auteure morte.    Alors, le shérif arrive.  On comprend qu'il déteste tout le monde ou presque.  Des secrets surgissent de nulle part.  Le livre de la jeune écrivaine était, en réalité, une véritable critique sur la famille richissime d'où elle est issue.  Bref, les règlements de compte sont légion. Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce roman.  Le début est assez bien vu. J'ai trouvé que le livre était bien r

  Colleen Hoover  Bof ! J'ai beaucoup entendu parler de ce roman, Jamais plus, de Colleen Hoover. J'avais entendu beaucoup de bien mais aussi quelques commentaires négatifs.  Eh bien, je fais plutôt parti des personnes qui n'ont pas apprécié ce best-seller de Colleen Hoover.  Il faut dire que l'auteure fait des choix plutôt étranges dans ce roman.    Tout commence avec Lily. Elle vient d'enterrer son père, et, on comprend qu'entre elle et lui, ce n'était pas les grands amours.  Il faut dire que le père de Lily battait sa mère.  Pas facile, donc, de dire du bien de cet homme le jour de son enterrement. D'ailleurs, Lily a osé ne plus faire semblant et n'a pas dit de bien de son père.  Ce soir-là, Lily rencontre Ryle.  Et, lui aussi a passé une mauvaise journée. Il est chirurgien et vient de voir un petit garçon mourir à cause de l'inconscience de ses parents.  Les deux vont mal et, comme ils ne se reverront jamais, ils osent se dire des vérités &qu

  Cazenove et Larbier Enfantin ! Comme vous le savez maintenant, j'aime beaucoup la mythologie grecque. En allant chez mes parents, j'ai vu cette bande dessinée "Les petits mythos" et cela m'a aussitôt donné envie d'ouvrir cette BD.  Bon, j'ai vite compris que cette bande dessinée s'adressait surtout à un public très jeune et qu'elle reprenait les codes des BD "à gags" telles que pouvaient l'être les BD de Ducobu ou de Boule et Bill, par exemple.  En effet, chaque planche nous met en scène des héros mythologiques loin d'être des héros justement puisque Hercule, par exemple, n'a aucune force.  Et, chaque planche se termine par une chute plus ou moins bien trouvée.   Je dois dire que même si la bande dessinée ne révolutionne pas le genre, j'ai pris plaisir à la lire.  J'aime bien qu'on égratigne, un peu, les mythes et cette bande dessinée le fait plutôt intelligemment.  De plus, cette BD donnera, je pense, l'envi

  Mia Kankimäki  Bien Ces héroïnes qui peuples mes nuits est un beau melting pot que j'ai plutôt apprécié lire.  En effet, l'auteure se met en scène elle-même. Cette écrivaine finnoise nous raconte ses différents périples sur la trace des héroïnes qui l'inspirent ou l'ont inspirée.  La nuit, Mia rêve de Nellie Bly. Vous savez qui est Nellie Bly ? On parle souvent d'elle pour son journalisme d'investigation.  En effet, elle n'a pas hésité à se faire enfermer dans un hôpital psychiatrique pour décrire les conditions ignobles des femmes y vivant. Mais Mia, ce n'est pas cette épisode de la vie de Nellie Bly qui l'interesse. Non, ce qui l'intéresse, c'est son voyage sur les traces de Jules Verne (ou plutôt de Phileas Fogg) pour faire un tour du monde en moins de quatre-vingt jours.  Mia rêve aussi de Karen Blixen et d'Alexandra David-Néel.  Mia rêve de nombreuses artistes alors elle part sur leurs traces à Kyoto, en safari, à Florence.  Partou

  Julian Barnes  Intéressant mais... Le George du titre c'est George Edalji. Le connaissez-vous ? Pour ma par part, je ne le connaissez pas mais maintenant je sais qu'il a été condamné à tort pour des meurtres d'animaux. George Edalji était un jeune avoué, à l'époque.  Il est le fils d'un pasteur. Et, chose qui a certainement eu son importance dans la condamnation, George est d'origine parsie. Il a été condamné. Puis, il a été relâché sans jamais avoir été innocenté. C'est pourquoi, il a décidé d'écrire à Arthur pour lui demander de prouver son innocence.  George espère, ainsi, retrouvé son emploi et sa clientèle.  Le Arthur du titre c'est Arthur Conan Doyle.  Il est beaucoup plus connu, n'est-ce pas. L'écrivain est, en effet, le créateur de Sherlock Holmes. Rien de moins.  Et, en tant que créateur du policier le plus connu de Londres, Arthur Conan Doyle reçoit des centaines de courrier de personnes lui demandant de prouver leur innocence ou

  Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot  Intéressant Je pense ne pas avoir besoin de présenter Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon. Ce couple de sociologues a eu, en effet, très souvent les honneurs des médias et nous savons qu'ils se sont spécialisés dans la sociologie de la bourgeoisie parisienne.  Je ne pense pas, non plus, avoir besoin de présenter le président des ultra-riches, Emmanuel Macron. Je précise simplement que ce livre a été publié en 2019 et qu'il ne parle pas des deux mandats de notre président de la république actuel.  Comme vous pouvez l'imaginer en lisant le titre, cet essai sociologique est une enquête à charges sur Emmanuel Macron.  Mais, cet essai est intéressant que vous appréciez ou non Emmanuel Macron et sa politique actuelle puisque chaque propos est suffissament étayé pour vous donner du grain à moudre. Michel et Monique Pinçon reviennent sur les petites phrases prononcés par le président de la république. Rappelez-vous des "gens qui n

   M. C. Beaton Toujours aussi conquise Après avoir beaucoup apprécié les deux premiers tomes de cette série de MC Beaton, j'ai attaqué la suite et fin des Chroniques de Bond Street. Eh oui, c'est déjà la fin de cette série avec ce tome trois. Ce qui peut surprendre puisque les séries des Agatha Raisin et des Hamish McBeth sont longues, vraiment très longues.  Et, comme pour les deux précédents tomes, c'est bien deux histoires différentes que nous offre ce troisième tome des Chroniques de Bond Street.   Dans ce troisième tome et dans la première histoire, c'est bien le colonel Sandhurst qui est chargé d'aller récupérer un peu d'argent.   Eh oui, le couple Gray est resté six mois à l'hôtel des Parents pauvres, et, ils sont partis sans payer. Filoutés les parents pauvres ! Eux, qui semblent plus filous que des filous.  Oui, cette fois, ils se sont bien faits avoir et c'est le colonel, donc, qui est chargé d'aller récupérer l'argent chez ce couple s

  Léonard Chemineau et Alexis Michalik  Bien Vous ne le savez peut-être pas : je suis une amoureuse de la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac. Je ne peux pas la lire sans verser une larme et je relis régulièrement des passages de celle-ci.  Cyrano de Bergerac fait parti de mes cinq livres préférés depuis de nombreuses années et je ne pense pas qu'un livre puisse le détrôner de sitôt.  Je n'ai pourtant pas vu la pièce de théâtre Edmond, qui a pourtant été salué par la presse et par le public.  Je me rattrape en lisant cette bande dessinée qui retrace l'histoire présentée dans la pièce de théâtre Edmond.  Edmond de Rostand est, donc, aux abois. Il enchaîne les échecs au théâtre et ne parvient plus à faire vivre son épouse et ses deux enfants. Un concours de circonstances va pourtant le pousser à écrire la pièce Cyrano de Bergerac en, à peine un mois. C'est d'abord en entendant un serveur qui l'aura l'idée de sa célèbre tirade "C'est un cap,...".