Les aveux
John Wainwright
Excellent
J'ai lu, il y a quelques mois, Une confession de ce même auteur, John Wainwright, et j'avais beaucoup aimé ma lecture.
J'ai, donc, tout naturellement décidé de lire un autre livre de cet écrivain et je dois dire que j'ai tout autant aimé ma lecture que précédemment.
D'ailleurs, j'ai vu bien des similarités entre les deux livres et cela m'a vraiment fait sourire.
L'histoire commence d'une drôle de manière.
Un homme se rend à la police : il dit qu'il a tué son épouse.
Et, en effet, son épouse est morte quelques mois auparavant. Une crise cardiaque selon les médecins. Pourtant, l'époux, Herbert, un pharmacien, n'en démord pas : il a tué sa femme.
Nous sommes dans les années 1980, et, le policier qui reçoit Herbert Grantley, ne le croit pas. En garde à vue, Herbert se met à raconter son mariage calamiteux avec une femme qu'il n'a aimé pas assez longtemps.
Depuis quasiment toujours, le couple vivait de manière séparé dans la même maison. Pour le monde extérieur, tout allait bien dans leur vie : c'était même quasiment un couple modèle.
Dans la maison, l'amour entre le mari et la femme n'existait plus.
Herbert passait ses journées à la pharmacie et les nuits dans son bureau qu'il a aménagé en chambre.
Le couple ne se parlait quasiment plus.
L'épouse, Norah, passait ses journées dans des associations diverses et variées. Et, elle s'occupait de leur fille Jenny.
Jenny est le seul bonheur du couple, semble t-il.
Herbert adorait sa fille. Il dira même au policier que si Jenny ne s'était pas mariée, il n'aurait certainement pas tué son épouse.
On y revient.
Herbert à tué son épouse.
Non, se dit le policier, quelque chose cloche dans cette histoire. Il n'y croit pas.
Alors qui a raison ? Le policier ou Herbert ? La mort de Norah est-elle un meurtre ?
Encore une fois, je dois dire que j'ai adoré ce roman policier.
La confession d'Herbert est, bien entendu, étonnante et le lecteur, comme le policier, se pose pleins de questions.
Jusqu'à la fin, j'ai eu des doutes sur la culpabilité d'Herbert.
Tantôt le personnage nous paraît sympathique, tantôt il nous paraît antipathique. On ne sait jamais sur quel pied danser.
C'est exactement la même chose pour Norah.
On ne cesse de se demander qui elle était.
C'était vraiment un livre très bien écrit que j'ai pris plaisir à lire et qui m'a fait me poser mille et une questions.
Les aveux est, donc, pour moi un excellent roman policier que j'ai pris plaisir à lire et à découvrir.
Envie de lire :
bonjour, comment vas tu? merci pour la découverte. je ne suis pas friande de policiers. passe un bon jeudi et à bientôt!
RépondreSupprimerBon week-end à toi
SupprimerJ'aime bien le fait d'être balancé entre deux sentiments pour le personnage, coupable ou pas coupable. 🙂 Et c'est surprenant que Herbert vienne se dénoncer lui-même. Merci pour la découverte !
RépondreSupprimerOui, c'est assez surprenant cette ambivalence et le final reste très surprenant.
SupprimerTu m'avais déjà donné envie de découvrir l'auteur avec Une confession et tu renouvelles cela avec ce roman-ci :)
RépondreSupprimerMerci 💚. J'espère que tu auras l'occasion d'en lire un des deux.
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