Une confession

 

John Wainwright

 Très bien

La quatrième de couverture de ce livre s'étonne. Pourquoi ce roman, publié en 1984, n'avait jamais fait lieu de traduction en français ?

Pourquoi a t-il fallu attendre 2019 pour pouvoir lire cette histoire dans la langue de Molière ?

Oh, j'aurais, bien sûr, des réponses et vous en avez comme moi. On sait tous que la production éditoriale est immense et qu'on redécouvre sans cesse des pépites étrangères et française. 

Chose intéressante sur la quatrième de couverture : on nous dit aussi que Simenon (l'auteur des Maigret) avait adoré ce roman. 

En lisant ce livre, je le comprends. 

Dans ce roman, il y a de la psychologie, du policier et du suspense. C'est un très bon roman qui se lit très bien et j'ai, comme vous le voyez, beaucoup apprécié ma lecture de ce livre. 

Tout commence avec un journal. 

C'est celui d'un homme de cinquante ans, John Duxbury. Il se décrit dedans comme un homme moyen. Il écrit pour son fils, dit-il. 

Il a une imprimerie qui marche très bien. Son fils est son associé, d'ailleurs. 

Tout va bien dans le meilleur des mondes. 

Ou presque. 

On sent qu'entre lui et son épouse, il y a un fossé. Son épouse est décrite comme étant une mégère.

Étant donné, les scènes qu'il nous décrit, on ne peut être que d'accord. John est assez malheureux. Timide. Effacé. On sent que la personnalité de son épouse l'écrase. 

Bientôt, il y aura un drame. 

Et, la police s'en mêle. Forcément.

Et, nous, en tant que lecteurs, on se pose des questions. 

Beaucoup de questions. On ne discerne plus le vrai du faux. On est baladé d'un bout à l'autre du livre, et, à la fin du roman... on en redemande. 

J'ai adoré ce livre. C'est un vrai roman psychologique comme je les aime. Je me suis beaucoup questionnée pendant ma lecture et même si j'avais deviné quelques points de l'histoire, je dois avouer m'être bien fait balader tout de même par John Wainwright. 

Pour moi, une Confession, est donc une réussite totale et je ne peux que vous recommander ce roman.