La femme parfaite

 

JP Delaney

Mitigée

J'ai choisi de lire ce roman parce que j'avais adoré un autre titre de JP Delaney : La fille d'avant. J'avais beaucoup aimé l'histoire et la construction de celle-ci.

J'ai, donc, emprunté La femme parfaite (en version originale The perfect wife) en espérant aimer autant ce livre et je vous avoue que je n'aurais, peut-être, pas emprunté ce livre si j'avais su quel était le début du livre.

Eh oui, une femme se réveille de ce qui semble être un coma et elle en sort, en disant à son époux, qu'elle avait pensé à leur couple. 

Abby est le nom de cette femme.

Son époux s'appelle Tim et ce dernier douche ses espoirs et rêves : ce n'était pas un rêve lui dit-il. C'était un téléchargement. 

À ce moment là, mon cerveau de lectrice qui lit peu en anglais, s'est juste posé une question : Hein ?

Avais-je bien compris ce que je venais de lire. 

Je vous avoue avoir eu un petit doute et être allée sur babelio pour lire la quatrième de couverture en français. 

Et, là j'ai compris que j'avais bien compris (ce qui était une bonne nouvelle pour mon cerveau qui essaie de lire en anglais mais une mauvaise nouvelle pour moi qui espérais juste lire un thriller classique). 

Abby est, donc, un robot. Fait à l'effigie de la femme de Tim (oui, c'est glauque), morte dans un accident cinq ans plus tôt (oui, c'est encore plus glauque). 

Et, Abby doit, donc, combler le vide qu'a laissé Abby.

On découvre aussi que le couple a un petit garçon autiste. 

Enfin, on découvre surtout que Tim n'est peut-être pas totalement franc avec son "robot de compagnie" et qui lui cache des choses à propos de la mort de la vraie Abby. 

N'étant pas fana de science-fiction, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Heureusement, le côté "thriller" prend vite la place et on arrive à passer au-dessus de ce robot qui agit et parle comme une femme. 

Pour tout vous avouer, j'ai souvent pensé au Buffy robot de Spike pendant ma lecture (si vous ne vous souvenez plus de ce robot à l'image de Buffy, c'est que vous n'avez pas assez regardé la saison cinq de Buffy contre les vampires) même si ce Abby robot n'a pas de parties génitales robotisées et n'est pas construit pour le plaisir (oui, je sais, il y a d'autres façons de se faire plaisir mais vraiment ce robot n'est pas fait pour ça). 

Notre Abby robot va, donc, mener l'enquête pour comprendre ce qui s'est passé pour la vraie Abby. Et, j'avoue que toute cette enquête sur le passé de la vraie Abby et sur sa mort supposée et réelle (vous comprendrez en lisant, oui je tease) m'a beaucoup plû.

Par contre, j'ai trouvé, qu'au final, la fin du livre était un peu trop simple à mon goût et m'a laissé un peu sur ma faim.

Comme je vous le disais, en préambule, si j'avais du quel était le sujet du roman, je ne l'aurais certainement pas emprunté mais une fois passée cette surprise, je dois dire que le livre était plutôt plaisant.