La disparition de Stephanie Mailer

 

Joël Dicker

avis critique résumé photo couverture image chronique littéraire écrivain suisse déception

Déçue

 J'ai trouvé ce roman dans les étagères de la bibliothèque municipale que je fréquente et je me suis dit que j'allais l'emprunter.
Il faut dire que j'avais été assez déçu de L'énigme de la chambre 622 et je me suis dit que La disparition de Stephanie Mailer allait peut-être me donner une meilleur image de Joël Dicker. 

L'histoire commence avec Stephanie Mailer donc une journaliste qui vient dire à un policier, Jesse, partant bientôt à la retraite qu'il s'est trompé lors de la résolution d'une enquête datant de 1994. Le coupable n'est pas celui ci qu'a arrêté le duo Jesse-Derek.
Jesse prend cette "révélation" en souriant car il est persuadé d'avoir fait du bon travail à cette époque et il pense avoir raison. 
Cependant, Jesse est curieux et souhaite revoir Stephanie Mailer. 
Malheureusement, quand il voudra la revoir, cette dernière aura disparu. 
Qu'a découvert Stephanie Mailer ? 
Cette découverte est-elle liée à sa disparition ? 
Jesse en est persuadé et il va donc convaincre son acolyte et ami de l'époque Derek de rouvrir l'enquête de 1994 : un quadruple meurtre horrible. Le maire était une des victimes et l'affaire avait fait grand bruit à l'époque...
Rouvrir cette enquête c'est aussi rouvrir des anciennes blessures et Jesse a, peut-être, tort de le faire...
 
Je vais le dire tout de suite : La disparition de Stephanie Mailer ne m'a pas du tout convaincu !
Je l'ai trouvé long, terriblement long, pleins de détails superflus sur la vie de tout le monde et pleins de suspense sans aucune importance. 
Par exemple, nous apprenons qu'une policière chargée de l'enquête a vécu un drame dans le début du roman. Ce drame va rester en suspens pendant 500 pages puis nous être révélé vers la fin du roman mais au final on se moque complètement de ce drame : pourquoi Joël Dicker nous en parle ? On ne le sait pas et on ne le saura jamais puisqu'il n'a aucun lien avec l'enquête. 
De même, au bout de quatre cent pages, on apprendra la jeunesse de Jesse et encore une fois : Pourquoi ? Pourquoi nous faire des pages sur sa jeunesse avec ses grands-parents sauf pour casser le rythme de notre lecture ? 
Je l'ignore !
Un autre truc qui m'a fait sourire, à un moment la policière dit à Jesse : "Tu ne m'as jamais dit ce qui s'était passé avec ta fiancée".
Évidemment qu'il ne lui a "jamais" dit, ils se connaissent depuis une semaine. 
En fait, on a pendant tout le roman, du faux suspense sur des choses qui n'ont rien à voir avec l'enquête et on devine la fin du roman sans aucun problème avant tous les protagonistes qui sont pourtant des supers policiers. 
Pour ajouter à cela, on a une histoire hyper sordide entre un journaliste et sa maitresse : rien ne va du début à la fin dans cette histoire et Joël Dicker nous l'inflige constamment sans aucun but précis. 

A la fin du roman, je n'en pouvais plus !
Il nous offre un happy-end qu'on voit encore une fois venir à des kilomètres et on referme le livre en se disant : pourquoi ai-je lu ce roman ?
Je suis dure mais, pour un auteur bénéficiant d'une couverture médiatique aussi grande, je m'attendais à bien mieux.

Envie de lire un autre roman de Joël Dicker ?

 

Commentaires

  1. Tu ne me donnes pas très envie de découvrir cet auteur :D
    J'espère que ta prochaine lecture te plaira davantage !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci à toi. Je l'espère aussi.
      Franchement pour un auteur aussi mis en valeur dans les médias, je trouve que ces romans sont assez décevants.

      Supprimer
  2. J'ai vu pas mal d'avis mitigés sur ce livre... Je ne sais pas trop si je me lancerai un jour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cela me rassure. Je le trouve franchement décevant.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Nymphéas noirs

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]

Trois vies par semaine