L'énigme de la chambre 622

 

Joël Dicker 

 

Assez déçue !

 

Voici un livre dont on a énormément entendu parler ces dernières semaines et j'étais, donc, assez curieuse de le découvrir.

Joël Dicker est l'écrivain suisse qui a connu un succès phénoménal avec son livre : La vérité sur l'affaire Henry Quebert.

J'avais lu ce roman, lors de sa sortie en poche, et je dois bien avouer que même si j'avais apprécié ma lecture, je dois bien reconnaitre, aujourd'hui, que je ne garde quasiment aucun souvenir de ma lecture.

 

 Joël Dicker nous revient, donc, (à grand renfort de publicités) avec le roman : L'énigme de la chambre 622.

J'ai beaucoup vu ce livre dans différents médias et j'avais entendu dire qu'encore une fois, Joël Dicker nous donnait l'envie de tourner les pages encore et encore.

Eh bien, je n'ai pas été trompé sur la marchandise : j'ai commencé le roman et j'ai mis, à peu près, trois jours pour le finir !

 

Malheureusement, je trouve que le roman souffre, tout de même, d'énormément de longueurs et d'une intrigue qui s'essouffle vers la moitié du roman.

 

Je vais vous résumer en quelques lignes ce livre : Joël (Tiens, tiens) est un écrivain suisse (tiens, tiens) qui a eu un gros succès de librairie. Il vient de perdre son éditeur et ami et il a bien dû mal à croire que cet homme qui lui semblait éternel est mort.

Joël souffre aussi d'un chagrin d'amour et se décide à partir quelques semaines en congés afin de se ressourcer.

 Il se rend, donc, dans les Alpes Suisses dans un hôtel où il y a Une chambre 621, une chambre 621 bis et une chambre 623. 

Très vite, il va découvrir que dans la chambre 622, il a été commis un meurtre qui n'a jamais été résolu. Joël et sa voisine de chambre se décide à enquêter...

 

Voilà en quelques mots l'intrigue de ce roman.

Et, si le début semble prometteur, l'idée de départ montre vite ses limites. Tout d'abord, Joël Dicker a voulu rendre hommage à son éditeur dans ce roman : une idée qui sur le papier est mignonne mais qui alourdit l'intrigue. 

Eh oui, l'histoire ne cesse de faire des allers-retours entre passé et présent et dans la présent toute l'enquête de l'écrivain est alourdie par des anecdotes sur la relation entre Joël et son éditeur.

Tous ses passages m'ont semblé venir comme un cheveu sur la soupe et je n'en ai pas du tout compris l'intérêt.

Ensuite, l'intrigue policière est gâché par trop de retours dans le passé. Il y a des moments où il y a des flashbacks dans les flashbacks.

Je n'ai pas du tout compris pourquoi on plongeait dans le passé de chaque personnages. Encore une fois, cela alourdit le récit et casse le rythme de l'histoire.

 

Et, enfin, un des autres problèmes de ce roman est la prévisibilité de la fin. Au début de l'histoire, j'étais, bien sûr, perdue dans l'intrigue et je me demandais ce qu'il s'était passé. Malheureusement, vers les cent dernières pages, j'ai compris en grosse partie ce qui allait se passer et je n'ai, donc, pas d'effet de surprise.

De plus, l'un des personnages se révèle vraiment antipathique et manipulateur mais il semble que "sa promise" n'y voit aucun problème !

D'ailleurs, parlons des femmes dans ce roman : chacune d'entre elles est un cliché ambulant et est définie uniquement par ses relations avec les hommes. 

 

Vous l'avez donc compris : je n'ai pas vraiment apprécié ce livre et je pense qu'il ne mérite pas le battage médiatique dont il a fait l'objet.

Je suis vraiment déçue par ma lecture.