Les derniers jours de Stefan Zweig

Laurent Seksik

Une biographie romancée !

J'avais beaucoup aimé le livre Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik et j'étais très contente de pouvoir lire Les derniers jours de Stefan Zweig.

Il est vrai que je n'ai pas souvent parler de cet auteur sur ce blog pourtant c'est un auteur que j'aime beaucoup et que j'ai beaucoup lu... avant de tenir ce blog (ce qui explique le peu de chroniques sur ces livres).

Les derniers jours de Stefan Zweig retrace, donc, de manière romancée, les six derniers mois de la vie de cet écrivain avant qu'ils ne décident de se suicider avec son épouse.

Stefan Zweig arrive, donc, au Brésil fin 1941 et il suit avec effroi les terribles nouvelles venant de ses amis et venant de son pays d'origine.

Stefan Zweig arrive au Brésil avec sa deuxième épouse Lotte et tous deux essaient de garder espoir mais les nouvelles qu'ils reçoivent sans cesse amène Stefan Zweig au désespoir.

Lotte, de son côté, pense à la vie passée auprès de son époux. Elle pense, aussi, à la première épouse de Stefan Zweig et à ce jeune Stefan Zweig qu'elle n'a pas connu (Stefan Zweig s'apprête à fêter ces soixante ans).

J'ai plutôt apprécié ce livre car il donne énormément de références sur les livres de Stefan Zweig ainsi que sur les contemporains de cet auteur.

Je mettrai pourtant un grand MAIS car j'ai trouvé qu'on parlé un peu trop dans ce livre de la jalousie supposée de Lotte envers la première épouse de Stefan Zweig.

Pendant les premières pages, cela ne m'a pas gêné, je me suis dit que c'était une bonne idée de mettre en avant Lotte (qui a, quand même, choisi de suivre son époux dans la mort, elle qui n'avait que 34 ans). Mais, au fur et à mesure, des pages, j'ai trouvé que cette jalousie prenait bien trop de place.

C'est le grand point négatif du livre pour moi.

Pour le reste, j'ai trouvé que Laurent Seksik montrait bien le désespoir de Stefan Zweig. J'ai, en particulier, apprécié le court chapitre où Sweig apprend en même temps que les États-Unis entrent en guerre et l'existence des trains de la mort.

On voit que Zweig, qui était un grand humaniste, ne peut plus supporter toutes les horreurs. Il y a aussi des passages très forts où Zweig se réjouit de la mort naturelle des gens qu'ils aiment car il sait à quoi ils ont échappé.

C'est un livre qui nous montre très bien comment Stefan Zweig, qui avait réussi à s'éxiler loin des horreurs, a pu se tuer en compagnie de son épouse.

C'est, donc, un livre que j'ai beaucoup apprécié malgré mon petit point négatif.

Et vous ? Quel Livres de Stefan Zweig appréciez-vous ?