Le client
John Grisham
4e de couverture :
Le client, c'est Mark Sway, un jeune garçon de onze ans. Depuis qu'il a malencontreusement recueilli les confidences d'un avocat qui, avant de se suicider, lui a dit où se trouvait le corps du sénateur assassiné par la Mafia, la police et le FBI s'acharnent sur lui pour le faire parler.
Mais Mark refuse de dire quoi que ce soit.
Il a vu le film Le Parrain. Il sait que "la Mafia n'oublie jamais" et qu'elle l'exécutera si elle le soupçonne d'être un peu trop bavard.
Alors, pour se défendre, il engage une avocate qui, pour un dollar – toute sa fortune ! – accepte de le représenter...
Mon avis :
Toujours aussi mitigé pour cet auteur !
J'en ai parlé il n'y a pas très longtemps : L'affaire pélican m'avait assez déçu mais comme je passe quasiment tous les jours devant une boite à lire où les romans de John Grisham s'accumulent et que je n'aime pas rester sur une déception, j'ai choisi comme lecture Le client.
Un des romans les plus connus de l'auteur et pourtant je n'avais aucune idée de l'intrigue qui se déroulait dans celui-ci.
Le moins qu'on puisse dire est que le début m'a agréablement surpris : j'ai beaucoup aimé le personnage de Mark Sway et j'étais d'assez bonne humeur pour accepter le postulat de départ à savoir : un avocat qui a refusé de dévoiler à tout le monde où se trouvait le corps de la victime de son propre client déballe tout deux minutes avant sa mort à un petit garçon de onze ans.
Et le FBI sans aucune preuve autre que la présence de ce même garçon devant le lieu du suicide devine absolument tout et devine que ce petit garçon connait ce secret pour lequel l'avocat a montrer qu'il était prêt à mourir.
En fait, j'ai surtout aimé l'histoire à partir du moment où l'avocate de ce petit bonhomme apparaît : Reggie Love.
Un personnage haut en couleur, blessée comme beaucoup de personnages des thrillers américains, et avec le cœur sur la main.
Pour moi, l'aspect judiciaire est le grand point fort du roman et j'aurais même aimé que l'histoire s'en tienne à ça.
La justice américaine marchant bien différemment que la justice française, j'aime beaucoup les histoires qui nous permettent de comprendre comment elle marche.
Petit aparté : c'est d'ailleurs pour cela que plus jeune je me régalais devant les épisodes de New York Police judiciaire. Car c'est bien connu : Dans le système pénal américain, le ministère public est représenté par deux groupes distincts, mais d'égale importance : la police, qui enquête sur les crimes, et le procureur, qui poursuit les criminels.
Et j'aime beaucoup ces histoires de bluff entre personnages tant que cela reste de la fiction ! Et en matière de bluff, Reggie Love s'y connait et elle est à la fois adorable dans sa façon de défendre son client pour qu'il garde le droit de ne rien révéler et aussi féroce qu'intelligente dans sa manière de le défendre.
Toute cette partie m'a vraiment passionné.
Mais puisqu'il y a toujours un mais...
Mais malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur en faisait trop dans ses rebondissements : j'ai trouvé la fin assez ridicule. On se demande comment un petit garçon de onze même très mature pourrait être plus intelligent que tous les personnages qui l'entourent.
Et j'ai aussi trouvé la mafia trop caricaturale dans cette manière de menacer l'enfant sans quasiment ne rien faire de concret. Et on finit par se dire qu'elle est composée d'(pardonnez-moi l'expression) abrutis finis. Rien ne semble cohérent dans leurs actions.
Et, au final, on finit par se demander pourquoi Mark ne veut pas parler tant la menace semble ridicule.
D'ailleurs la fin du roman m'a encore une fois déçue.
Car encore une fois je me suis dit : tout ça pour ça.
Mince c'est dommage, ça partait bien pour le coup ! Puis c'est triste pour la fin...
RépondreSupprimerOui il y a des choses qui m'ont vraiment plü mais un peu comme pour L'affaire pélican je me suis dit tout ça pour ça.
SupprimerBon, je vais passer mon chemin pour ce dernier, je ne pense pas qu'il soit fait pour moi. :)
RépondreSupprimerMerci pour ton avis!
Je te comprends tout à fait : j'ai décidement un peu de mal avec les romans de John Grisham.
Supprimer