Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Gengoroh Tagame   Bien Après avoir lu le premier tome du Mari de mon frère , j'avais vraiment envie de découvrir la suite de l'histoire.  À la fin du premier tome, nous nous rendions compte que la mère de Kana est bel et bien en vie. Surprenant non ? Encore une fois, l'auteur joue avec nos préjugés.  Oui, nous nous sommes tous dit que si un père avait la garde sa fille, c'est forcément parce que son épouse était morte.  Et, il n'en est, donc rien.  Kana est, bien entendu, heureuse de revoir sa mère qui est si souvent absente (la mère semble avoir un travail très prenant).  Et, surtout, Kana a très envie de continuer à découvrir cet oncle qu'elle ne connaît pas. Et, on peut dire qu'entre Kana et Mike, le courant passe très très bien.    Le père lui continue à se remettre en questions et à comprendre que, lui aussi, est victimes de préjugés sur l'homosexualité.     Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié ce deuxième tome du Mari de mon frère. Le mang

  Janet Malcolm Très intéressant Janet Malcolm est notamment connue pour avoir écrit Le journaliste et l'assassin . De mon côté, c'est un livre que j'avais et que je continue de trouver remarquable. Aussi, lorsque j'ai vu, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, la traduction de The Silent Woman, je n'ai pu m'empêcher de l'emprunter.    Il faut dire que j'apprécie énormément Sylvia Plath. Je n'ai malheureusement jamais chroniqué La cloche de détresse sur ce blog, parce que je l'avais lu bien avant de me commencer, mais je pense relire ce chef d’œuvre afin de donner, à ceux qui ne l'auraient pas lu, l'envie de le lire. Mis à part ce roman, Sylvia Plath est une poétesse reconnue et elle est, bien entendu, également connu pour son mariage tumultueux avec Ted Hughes et son suicide.  Janet Malcolm ne livre pas vraiment une biographie de Sylvia Plath dans ce livre. Non, comme dans le journaliste et l'assassin, Janet Malcolm explor

  Ann Granger Mitigée Il y a longtemps, vraiment très longtemps, j'ai lu les deux premiers tomes de cette série d'Ann Granger . Je les avais achetés et lus pour une raison aussi futile que compréhensible : j'ai aimé les couvertures. J'ai, même, adoré les couvertures.  Je les ai, dès le début, trouvées belles et élégantes. Et, en regardant ce troisième tome, je ne peux que dire que j'aime toujours les couvertures de cette série.    Mais, allez-vous me dire, de quoi parle, Un assassinat de qualité ? Eh bien, nos deux héros sont un couple marié. Lizzie est une jeune femme curieuse et pleine de vie. Ben est un policier qui fait le maximum dans son travail et qui adore son épouse.   L'histoire se déroule à Londres en 1867. Lors d'une de ses patrouilles, Ben voit une prostituée fuir devant lui.  Complètement terrorisée.  Pas par l'uniforme de Ben. Non, la jeune femme a peur... d'un spectre. Selon elle, un spectre attaquerait les prostituées tous les soirs.

  Emily Koch Bien mais... Je viens de finir de lire Il était une fois mon meurtre. Un livre au titre plus qu'intrigant mais que nous comprenons bien, dès notre entrée dans l'histoire.    En effet, le héros de notre livre, Alex, est dans le coma depuis plus d'un an. Il était un sportif de haute qualité qui aimait escalader à ses heures perdues.  Et, vous le comprenez bien, ou vous le devinez déjà, notre Alex est tombé lors de l'une de ses séances d'escalades en extérieur.  Alex est, donc, dans le coma.  Enfin, pour le monde extérieur, Alex est plongé dans le coma.  Car, Alex entend tout ce qui se passe autour de lui. Son cerveau est toujours actif (même si il souffre de quelques épisodes amnésiques) et il pense à longueur de temps. Piégé dans son propre corps. Et, complètement incapable d'interagir avec son entourage.  Une situation bien peu envieuse.    Une situation qui devient encore moins envieuse lorsque Alex comprend, au fil des conversations, que sa chute

   Umiharu Shinohara Bien Je crois l'avoir souvent dit, dans ce blog, mais, je préfère le répéter : je suis bibliothécaire. En, en tant que bibliothécaire, fière de son métier, j'aime lire des livres parlant de bibliothèques.  Et, c'est aussi vrai pour les mangas.  Quel plaisir de voir des dessins de belles bibliothèques et de voir des personnages de bibliothécaires qui ne sont pas représentés par le cliché : vieille femme + lunettes + Chignon (même si je commence à me faire vieille, je ne me fais pas encore de chignon, tenez-vous le pour dit).  J'ai, donc, récemment emprunté un manga au titre prometteur : Le Maître des livres.  Celui-ci commence avec un petit garçon demandant à son père de lui donner sa montre lorsqu'il sera plus grand.  Le père accepte à une condition : que son fils en devienne digne.  Bien des années plus tard, le jeune garçon a grandi et on ne peut pas dire qu'il fasse grand chose dans la vie.  Le jeune homme passe, en effet, ses nuits à pic

   Rachel Hawkins Bien J'étais curieuse de ire ce roman de Rachel Hawkins en lisant son résumé.  En effet, Jane est une jeune femme sans famille ou sans racine, qui s'est trouvée un boulot de pet-sitter dans un quartier de riche.  Oui, en lisant ce roman, je pense à Wisteria Lane. Dans ce quartier, les femmes travaillent peu, et, les hommes travaillent beaucoup.  Les femmes sont riches et passent leur temps à papoter autour d'un verre de vin.  Autant vous dire que Jane est vue de très haut et est considérée comme une domestique des temps modernes.  Mais, cela va changer.  Car, Jane fait la rencontre d'Edward "Eddie" Rochester. Un homme, veuf, depuis peu puisque son épouse vient de disparaitre au cours d'une balade sur un bateau dans un lac très profond (en compagnie de la meilleure amie de cette dernière).    Et, là, vous allez me dire Edward Rochester, Jane,... Cela me dit quelque chose. Eh oui, c'est bien ce à quoi vous pensez.  La femme à l'étag

  Arthur de Pins   Bien Vous ne vous en souvenez certainement pas, mais il y a trois ans, j'avais découvert les cinq premiers tomes de Zombillénium.  Je les avais avalés en quelques semaines et j'avais été plutôt contente de ma lecture.  Il est vrai que le tome cinq de cette série m'avait plutôt laissée sur ma faim, et, c'est, peut-être, pour cela que je n'avais pas lu le sixième tome lors de sa sortie en 2022. Oui, lorsque j'ai regardé la date de parution, j'ai eu dû mal à croire, que j'étais passé à côté de cette conclusion à la série pendant aussi longtemps.  Bref, cela est résolu, puisque je viens de finir le dernier tome de Zombillénium, il ya quelques jours.  Contrairement à moi, nos héros sont restés au même point qu'à la fin du dernier tome dans Sabbath Grand Derby.    Bon, je vous avoue, que j'aurais dû relire le cinquième tome (voire la série entière) avant de me lancer dans sa conclusion, car ma mémoire était un peu défaillante sur cer