Articles

Rose Bertin : la couturière fatale [Tome 1]

Image
  Jingetsu Isomi Bien J'ai emprunté ce manga en raison de son titre. En effet, Rose Bertin m'est familière puisqu'elle était la couturière attitrée de Marie Antoinette. C'est, donc, un personnage historique hautement fascinant puisqu'elle a réussi à gravir les échelons dans le monde de la mode et de la noblesse française du XVIIIe siècle.    J'étais, donc, curieuse de voir ce que pouvait donner un manga parlant de notre Rose Bertin nationale.  Ce premier volume reprend les bases puisque nous découvrons Rose Bertin habitant à Abbeville. Celle-ci est une couturière assez prodigieuse mais rêve de grandeur.       Et, quoi de mieux pour s’élever que d'aller à Paris ?  Notre Rose Bertin, qui ne se fait pas  encore appeler Rose,  déchante pourtant lorsqu'elle trouve un premier emploi.  Elle est certes peu payée mais surtout elle se rend compte que ses collègues ne font guère d'efforts. Leur manière de coudre laisse à désirer et elle t...

Une clochette sans battant : Urushi [Tome 5]

Image
  Aki Shimazaki Bien J'ai été très contente de voir que la bibliothèque municipale, que je fréquente, avait le cinquième tome de la saga : Une clochette sans battant.  C'est une saga, qui avait bien mal commencé, pour moi. En effet, je n'avais pas du out apprécié ma lecture de Suzuran .  Et, j'ose même dire que j'avais été franchement déçue de ma lecture et d'Aki Shimazaki, par la même occasion.  J'ai beaucoup plus apprécié les autres tomes de la série. J'ai retrouvé, à cette occasion, la douceur et le tact d'Aki Shimazaki.  Ce fut aussi le cas avec Urushi.  Suzuko Niré a grandi avec son père et sa tante, cette dernière s'étant remariée avec le mari de sa sœur. Attention, suivez-bien : cette même tante avait, également, un fils de son premier mariage : Torû. Il y a une grosse différence d'âge entre Suzuko et Torû et ces derniers sont éloignés géographiquement parlant au début du roman.  En effet, Suzuko a seize ans et vit avec ses parents (en...

Qui tue ?

Image
  Karen M. McManus  Moins bien Eh oui, cet été, j'ai choisi de lire et de finir rapidement la saga de Karen M. McManus . Et, je dois dire que ce n'était, peut-être, pas une bonne idée d'enchaîner les livres de cette auteure.  Oui, les invraisemblances m'ont assez rapidement sautée aux yeux puisque j'avais bien en mémoire les deux précédents tomes.  Dans ma dernière chronique, j'avais, déjà, souligné quelques grosses ficelles utilisées par Karen M. McManus et j'avais dit qu'il était bien dommage de refaire les mêmes intrigues dans deux tomes qui se succèdent.  Dans ce troisième et dernier tome de la trilogie, l'écueil est différent. En effet, dans ce livre-ci, l'auteure nous donne l'impression de se raccrocher aux branches des intrigues de son premier tome pour donner plus d'épaisseur à ces personnages "méchants" mais cela ne fonctionne pas, selon moi.  Pour reprendre au début, ce troisième tome reprend tous les personnages des d...

Les trois meurtres de William Drever

Image
  John Wainwright Trop lent Avant de lire Les trois meurtres de William Drever, j'avais lu deux romans de John Wainwright . J'avais noté la capacité de l'auteur a fouillé dans la psychologie des personnages.  J'avais plutôt apprécié ma lecture de ces deux précédents livres et en ouvrant Les trois meurtres de William Drever, j'ai, tout de suite, retrouvé ce qui a fait le sel des autres romans.  Oui, John Wainwright parle souvent de "confession" et de meurtres domestiques.  C'est, donc, avec plaisir que j'ai commencé le livre.  Dès le départ (et même dès le titre), nous savons que William Drever a commis trois meurtres. Ce que nous découvrons, dans les premières pages, c'est que William Drever avait plaidé "non coupable" mais qu'il n'a pas fait appel de sa condamnation.  Puis, on nous dit le surnom donné, par la presse, à William Drever : "Jack l'imitateur". Comprenez que William Drever aurait imité Jack l'éven...

Coeurs et âmes

Image
  Colleen Hoover Bien Beyah a vécu toute sa vie avec une mère droguée. Cette dernière a toujours préféré dépenser le peu d'argent qu'elle possédait en drogues diverses et variées.  Beyah a, donc, toujours vécu dans une extrême pauvreté.  Et, elle a pu, à force de détermination, décrocher une bourse (grâce à ses talents de volleyeuse) pour rentrer dans une université à la rentrée.  Mais, son projet devient un peu bancale lorsque sa mère meurt.  Beyah se retrouve, alors, à la rue.    Heureusement, Beyah a toujours le numéro de téléphone de son père, père qu'elle évite depuis quelques années.  Ce n'est pas que son père soit un mauvais père seulement Beyah n'a jamais rien eu à lui dire et les préoccupations de son père semblent bien loin des siennes.  De plus, son père ne semble jamais avoir pris la peine d'envoyer une quelconque aide alimentaire à Beyah.  Seulement, lorsque Beyah se retrouve chez son père, elle se rend compte que son père e...

Les carnets de l'apothicaire [Tome 4]

Image
    Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao et Nekokurage  Bien Et oui, je continue, peu à peu, ma lecture des Carnets de l'apothicaire.  Je dois dire que j'aime beaucoup cette série de mangas parce qu'elle prend son temps. Les personnages s'installent petit à petit et je prends vraiment plaisir à les connaître et les reconnaître au fur et à mesure de l'histoire.  De plus, il y a toujours un petit côté "enquête policière" que j'aime beaucoup dans cette série de mangas.  Et, ce quatrième tome ne déroge pas à la règle. En effet, tout commence avec la mort d'une jeune demoiselle de compagnie.  Morte. Noyée.  Mao Mao a le droit de regarder le corps de la victime et se dit qu'il est possible que cela ne soit pas un suicide.   Mao Mao commence alors à enquêter en presque toute discrétion...   Oui, je dis presque parce que j'ai l'impression que Mao Mao a, tout de même, tendance à ne pas être très discrète avec toutes les questions qu'elle pose.  Encore...

Qui meurt ?

Image
  Karen M. McManus Bien mais...  Après avoir, enfin, lu Qui ment ? , j'avais très envie de découvrir la suite et j'ai, donc, emprunté, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, Qui meurt ?.  Je précise, pour ceux qui n'auraient pas lu ma précédente chronique, que j'avais adoré Qui ment ? J'avais trouvé les personnages très bien écrits, les pensées des personnages bien retranscrites et enfin la résolution de l'histoire à  la fois surprenante et très intelligente.  J'ai, donc, ouvert Qui meurt ? avec enthousiasme.  Le livre est présenté comme la suite de Qui ment ? mais les personnages au cœur de l'intrigue ne sont pas les mêmes que dans le roman précédent.  En effet, Nate, Bronwyn, Addy et Cooper sont bien dans le roman mais uniquement en tant que personnages secondaires.  Cette fois, nous suivons Maeve, la sœur de Bronwyn, Knox et Phoebe.  Le livre commence avec une journaliste parlant de la mort d'un lycéen mais son identité ne sera ...