Tous immortels

 

Paul Pavlowitch

couverture jaune orange image avis critique résumé complet

Bof

 

Je dois absolument commencer cette chronique en disant, avec honnêteté que je n'ai lu que "La vie devant soi" de Roman Gary. 
C'est effectivement le roman qui a valu le 2e prix Goncourt à Romain Gary. pour ceux qui ne connaissent pas bien ce prix, le Goncourt ne peut être attribué qu'une fois dans la vie d'un écrivain. 
Si Romain Gary a obtenu deux prix Goncourt, c'est que le deuxième a été attribué à Emile Ajar, une invention de Romain Gary. 
Il a utilisé ce pseudonyme et a ainsi crée une des plus grandes mystifications de l'histoire littéraire française.  
Devant le succès du roman, Romain Gary a demandé à son petit cousin, Paul Pavlowitch, de prêter son visage à Emile Ajar.  
 
Je pensais que ce livre allait nous raconter l'histoire de cette incroyable mystification, mais, Paul Pavlowitch en parle, en réalité, assez peu. 
Lorsqu'il en parlera, il racontera surtout que Romain Gary lui a demandé de signer des papiers certifiant qu'il n'était pas l'auteur des livres signés Emile Ajar. Paul Pavlowitch en parle comme si Romain Gary était fou et paranoïaque. 
Honnêtement, cela ne me paraît pas anormal qu'un écrivain revendique la paternité de ses propres œuvres.
 
Paul Pavlowitch s'attache surtout à raconter la vie de Romain Gary et de Jean Seberg. Honnêtement, j'ai trouvé que c'était trop intime pour être raconté. 
N'oublions pas que Romain Gary s'est suicidé le 2 décembre 1980. 
Il est évident qu'il avait une forte personnalité et qu'il était forcément dépressif. Le suicide de Jean Seberg est tout aussi terrible. 
Et, l'auteur nous raconte une vie, des anecdotes intimes, qui, à mon avis, ne regardent que les protagonistes principaux. 
 
J'aurais aimé un récit sur la vie littéraire. 
Le livre n'est qu'un récit, très décousu, de deux vies brisées. 

 

Commentaires

  1. Dommage, cela en effet aurait été intéressant d'en apprendre plus sur cette mystification littéraire.. je suis personnellement fan de Romain Gary, et j'espère que cette déconvenue ne te dissuadera de le lire :)

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  2. Je ne pense pas tenter étant aussi dérangée par la démarche. Cela aurait été en effet passionnant un récit sous les dessous de cette imposture littéraire commanditée par la "victime" en personne, ce qui est quand même des plus cocasses.

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