Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Didier Le Fur Intéressant  Comme vous le voyez, j'essaie de continuer mes bonnes résolutions : lire de plus en plus d'essais. J'ai choisi, cette fois, de lire L'inquisition.  J'avais beaucoup d'a priori sur l'inquisition. On pense, bien entendu, immédiatement à Jeanne D'Arc en pensant à l'inquisition et par extension on pense immédiatement aux bûchers.  Ce livre de Didier Le Fur est vraiment très intéressant car il remet tout en perspectives. Tout d'abord, il nous explique le contexte historique dans lequel l'inquisition a été mis en place. Ce qui est, bien entendu, très important pour comprendre.  Puis, il nous explique qui étaient les personnes interrogées et condamnées. Il y a un passage que j'ai particulièrement aimé sur les jugements.  C'est très intéressant de voir comment les juges peuvent orienter les questions et comment les personnes accusées essaient de récuser les accusations justement sans aller contre leurs convictions

  Emmanuel Carrère Bien Jean-Claude Romand.  Ce nom sonnera, de manière morbide, à l'oreille de nombre d'entre vous.  Pour les autres, je vais rappeler les faits.  Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué son épouse, leurs deux enfants, ses parents. Il a aussi essayé de tuer sa maîtresse.  Puis, il a tenté de se tuer. En vain, cette fois.  Jean-Claude Romand avait passé sa vie à mentir. Pour ses proches, y compris son épouse et ses enfants, il était un médecin brillant. Un chercheur à l'OMS. Il côtoyait des chercheurs et des hommes politiques. Jean-Claude Romand avit un emploi prestigieux, et, une vie de famille remplie.  C'est ce que tout le monde pensait.  En réalité, Jean-Claude Romand n'était pas médecin. Il n'avait pas passé le cap de la deuxième année. En réalité, Jean-Claude Romand n'a jamais travaillé à l'OMS.  Il escroquait ses proches pour vivre.  Et, cela personne ne l'a su avant les meurtres du 9 janvier 1993.  Ses proches tomberont de

  Michael McDowell Très bien  En voyant la magnifique couverture de ce roman, je pense que vous devinez, tout de suite, qu'il 'agit d'un roman de Michael McDowell, le formidable auteur de Blackwater . Comme vous le savez, peut-être, j'avais vraiment adoré cette saga, et, c'est tout naturellement que j'ai eu envie de découvrir d'autres roman de Michael McDowell. Katie commence avec Philomena Drax. Cette dernière est plutôt très pauvre et vit avec sa mère. Le grand-père de Philomena est un homme riche qui les a déshérités.  Mais, un jour, Philomenan reçoit une lettre de ce grand-père. Il lui demande de l'aider. Il est, en effet, persuadé que son fils (l'oncle de Philomena donc) a été assassiné par son épouse. Pire, cette dernière s'est remariée deux mois après la mort de son époux et son nouvel époux (et sa fille Katie) vive maintenant sous le toit de ce vieux monsieur.  Il craint, donc, naturellement pour sa vie.  Philomena accepte d'y aller.

  Caroline O'Donoghue  Bien Comme souvent, j'ai emprunté ce roman à la bibliothèque municipale que je fréquente complètement par hasard.  J'aimais assez le titre et la quatrième de couverture.  En effet, le résumé nous parle d'un retour dans les années 2010, en Irlande, où deux personnages, Rachel et James, se rencontrent. Ils travaillent, tous les deux, dans la même librairie. Et, les deux sont assez paumés dans leur vie.  Oui, ils ne savent pas trop ce qu'ils vont de venir. Rachel passe un diplôme universitaire en sachant qu'il n'y a aucun débouché et que son diplôme ne lui servira à rien.  Tous deux deviennent les meilleurs amis du monde mais pas plus puisque James est gay. Ils emménagent même ensemble et se racontent quasiment tout.  Rachel dit même à James qu'elle est tombée sous le charme de son professeur de lettres, le charismatique Dr Byrne.  Ce dernier est marié. D'ailleurs, son épouse était son étudiante avant d'être sa femme... Des an

  Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao et Nekokurage    Bien Eh oui, me voici, de retour, avec le tome 6 des Carnets de l'apothicaire.  Dans ce tome-ci, Mao Mao, qui est désormais au service de Jinshi, est appelé pour une mission bien particulière.  Elle doit transformer le beau jeune homme à la beauté angélique en un roturier beaucoup moins beau.  Aussi douée avec les potions qu'avec le maquillage, Mao Mao s'exécute et s'exécute plutôt bien même si le jeune homme reste toujours aussi beau.    Et, comme Mao Mao se retrouve, encore une fois, "piégée" par Jinshi, cette dernière est embarquée dans une bien étrange mission.  En compagnie de l'homme, Mao Mao va se confier un peu : sur son enfance, et, sa naissance. Oui, dans ce tome-ci, on en apprend, enfin, un peu plus sur Mao Mao.  Ce qui est très intéressant et ce qui nous fait nous poser encore plus de questions sur notre apothicaire en herbe.  Et, encore une fois, Mao Mao va être témoin de bien des choses étranges e

  Joanne Fluke Bof Eh oui, lors de ma précédente visite dans la bibliothèque municipale que je fréquente, j'ai emprunté deux romans de Joanne Fluke, à la fois,  Et, je les ai lus quasiment, à la suite, parce que cette série est très demandée et que les livres sont déjà réservés. Je n'avais, donc, pas énormément de temps pour les lire.  Et, si je les ai avalés, c'est plus pour les rendre rapidement que parce que j'avais une réelle envie de continuer la série.  Dans ce onzième tome des aventures d'Hannah Swensen, tout commence avec une dispute entre une femme enceinte et Ronni.  Pour rappel, Ronnie est une policière et prof de fitness (oui, c'est étrange mais apparemment elle n'est pas assez payée donc elle a besoin d'avoir deux emplois) qui aime flirter avec absolument tous les hommes. Qu'ils soient mariés ou non. J'aurais même tendance à dire que Ronnie aime particulièrement flirter avec les hommes mariés.  Bref, une majorité de femmes détestent

  Maëva Courtois  Bien Comme vous l'avez, peut-être, deviné en regardant de plus près mes lectures, j'essaie tant bien que mal d'améliorer mon anglais.  Cela passe par la lecture (surtout de romances) en langue anglaise, par le visionnage de séries en version originale et aussi apr un apprentissage via Duolingo.  Malgré cela, je dois bien reconnaitre que je manque toujours de vocabulaire et qu'il m'est parfois difficile de choisir la conjugaison adéquate lorsque je veux m'exprimer.  J'ai, donc, choisi de lire cet essai de Maëva Courtois afin de continuer mon apprentissage de la langue de Shakespeare.    Vous aurez, peut-être, noté qu'il s'agit de la même collection que j'apprécie beaucoup et qui nous permet d'apprendre grâce aux séries . Une collection que je ne peux que vous recommander si vous avez envie d'apprendre en vous amusant.  Apprendre l'anglais avec les séries m'a permit de revoir les bases de la conjugaison. En effet,

  Camilla Läckberg Bien Après quelques années sans nouvelles aventures d'Erica Falck, nous la retrouvons (qui a dit enfin ?) dans Le nid du coucou.  Ce tome-ci commence de manière plutôt douce puisque Erica se réveille en compagnie de son policier de mari et de ses enfants.  Erica et Patrik sont invités à des noces d'or du, peut-être, futur prix Nobel de littérarure (oui, rien que cela). Erica est, en effet, amie avec la belle-fille de ce futur nobelisé et c'est, à ce titre, qu'elle est invitée. Autant vous dire que pour les autres invités, Erika est une auteure trop "populaire" pour être considérée comme une écrivain.  La soirée se passe bien, sauf, si on considère que Patrik et Erika rentrent avec une énorme gueule de bois. Et, le réveil est d'autant plus rude que Patrik reçoit un appel professionnel : un meurtre vient d'avoir lieu.  Et, le mort était invité à ces fameuses noces d'or... A la dernière minute, il n'avait pas voulu s'y rendr

  Amélie Nothomb Bien Comme tous les ans, je me suis fait offrir le "Nothomb nouveau". Vous le savez, peut-être, Amélie Nothomb est une adepte de la rentrée littéraire puisque son nouveau livre sort forcément fin août. Si vous voulez savoir pourquoi, pour moi, Amélie Nothomb est un incontournable de la rentrée, je vous invite à cliquer ici . Et, cette année, Amélie Nothomb nous ré-invite au Japon. Si je ne me trompe pas, c'est le cinquième livre autobiographique où l'auteure belge nous amène dans sa destination favorite (après Métaphysique des tubes, Ni d'Eve ni d'Adam et Stupeur et tremblements et la Nostalgie heureuse).  Oui, Amélie Nothomb est une grande amoureuse du Japon, certainement parce que le Japon est le pays de son enfance.  Pourtant, en 2020, lorsque son amie Pep Beni l'invite à partir dix jours au Japon, Amélie Nothomb dit oui mais, au fond, souhaite ne pas y aller.  En effet, Amélie Nothomb a dû mal à s'imaginer jouer les guides touristi

  Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao et Nekokurage  Bien Dans l'épisode précédent, Mao Mao était devenue, bon gré mal gré, une courtisane. Notre pauvre apothicaire en fut bien malheureuse.  Oui, avec son caractère bien trempé, difficile de penser que Mao Mao pourrait se contenter d'être une courtisane.  La jeune femme a soif de connaissances et elle veut exercer son savoir. Heureusement, Jinshi retrouve Mao Mao et la rachète. Nul doute que le savoir de Mao Mao est toujours utile dans les hautes sphères.  Mao Mao est, donc, maintenant employé directement par Jinshi.  Et, pour la jeune femme, c'est un grand changement. En effet, elle a toujours dû mal à comprendre l'homme qui l'emploie.  Mais, elle comprend aussi que Jinshi est tout prêt à lui faire confiance et à faire confiance en ses talents d'apothicaire... mais pas que... Les dons d'observations de Jinshi vont, en effet, se révéler bien utiles à la cour extérieure.    Encore une fois, j'ai vraiment adoré ma l

  Joanne Fluke Bof Comment vous expliquez ?  Oui, j'ai honte à chaque fois que j'écris une nouvelle chronique sur cette série de roman. J'ai honte parce que j'ai tendance à descendre chaque tome de la série des enquêtes d'Hannah Swensen.  Et, parce que, malgré tout, je continue à les lire.  Je pourrais vous dire que c'est, en partie, pour les recettes de cookies et autres pâtisseries que je lis ce roman mais cela serait un demi-mensonge.  Je crois que j'ai surtout envie de comprendre le succès de cette série de cosy mystery et que je veux voir si la série s'améliore.    Malheureusement, le dixième tome ne montre aucun signe d'amélioration.    Dans ce tome-ci, Gus, l'oncle de Lisa (l'associée d'Hannah), arrive en ville, des années après être parti. On comprend très vite qu'il s'agit d'un "m'as-tu-vu". Oui, il a une Rolex au poignet et conduit une jaguar.  Gus se vante beaucoup et agace tout autant les autres. Même

  Laure Rollier Bien  Je n'avais jamais lu de romans de Laure Rollier avant de lire L'ombre du lac. C'est, donc, avec pas mal d'attentes que j'ai lu ce livre.  En effet, Laure Rollier est une auteure française assez populaire et j'avais envie de la découvrir. De plus, la couverture du livre m'a immédiatement plu.  L'histoire se passe à Montuis. Nous somme, donc, en plein dans les montagnes, dans un décor quasiment de rêves, et c'est, dans cet endroit, que Valentine a vécu toute sa jeunesse et où elle revient tous les ans.  Cette fois, Valentine y retourne sans son époux. Et, pour cause le couple est en pleine séparation. Mais, Valentine tient, toujours, le coup pour son fils.  Valentine est aussi une éditrice, et, elle sait faire découvrir de nouveaux auteurs. Il est, donc, normal qu'elle reçoive des manuscrits chez elle ou à Montuis.  Mais, le manuscrit qu'elle a, dans les mains, au début du livre est bien différent. En effet, ce manuscrit r

   Joyce Maynard Bof Baby Love est le premier roman écrit par Joyce Maynard. Et, vous le savez, peut-être, j'apprécie énormément cette auteure.  Donc, forcément, j'avais très envie de découvrir ce premier livre.  En plus, j'ai été assez charmé par le résumé sur la quatrième de couverture. En effet, le livre a été écrit en 1981 et nous conte l'histoire de plusieurs femmes jeunes qui ont un enfant ou vont en avoir un.  Pour certaines, la maternité est une malédiction, pour d'autres une bénédiction.  Ajoutez à cela, deux femmes en mal de maternité.  Et, ajoutez, également, un psychopathe arrivant en ville et vous comprendrez que j'étais curieuse de lire Baby love. Nous sommes, donc, à la fin des années 70 au Texas. Dans une petite ville, Wanda est une jeune mère très fêtarde, qui s'agace, aussi, très vite dès que son bébé pleure. Et, son bébé pleure souvent.  Jill, elle, tombe enceinte et craint la réaction de ses parents. Elle est, effectivement, très très jeu

  Steve Hely    Bof Notre personnage principal, Pete, reçoit un carton d'invitation au mariage de son ex-copine. Pete le prend mal.  Il n'est pas seulement aigri, il est aussi méchant.  Aussi, il va vouloir se venger de son ex-compagne.  Oui, Pete est aussi immature.  Heureusement, pour lui se venger, signifie... devenir un romancier connu (ne me demandez pourquoi devenir un écrivain célèbre est une vengeance pour Pete, cela sera trop ennuyeux à expliquer).  Aussi Pete s'attelle à la tâche.  Il se met à lire les succès et à rencontrer des auteurs.  Il se met à parler avec des éditeurs et à en trouver un pour lui.... Il se met même à avoir du succès.  Oui, Pete arrive finalement à ses fins. Il devient un écrivain célèbre.  Si je vous disais le fond de ma pensée, je vous dirais qu'à partir du moment où vous avez lu ce résumé, vous n'avez plus besoin de lire le roman.  Car, honnêtement, pour ma part, je me suis ennuyée tout au long de ma lecture.  Mais vraiment ennuyée

  Jingetsu Isomi Bien J'ai emprunté ce manga en raison de son titre. En effet, Rose Bertin m'est familière puisqu'elle était la couturière attitrée de Marie Antoinette. C'est, donc, un personnage historique hautement fascinant puisqu'elle a réussi à gravir les échelons dans le monde de la mode et de la noblesse française du XVIIIe siècle.    J'étais, donc, curieuse de voir ce que pouvait donner un manga parlant de notre Rose Bertin nationale.  Ce premier volume reprend les bases puisque nous découvrons Rose Bertin habitant à Abbeville. Celle-ci est une couturière assez prodigieuse mais rêve de grandeur.       Et, quoi de mieux pour s’élever que d'aller à Paris ?  Notre Rose Bertin, qui ne se fait pas  encore appeler Rose,  déchante pourtant lorsqu'elle trouve un premier emploi.  Elle est certes peu payée mais surtout elle se rend compte que ses collègues ne font guère d'efforts. Leur manière de coudre laisse à désirer et elle tire au flanc dès que po

  Aki Shimazaki Bien J'ai été très contente de voir que la bibliothèque municipale, que je fréquente, avait le cinquième tome de la saga : Une clochette sans battant.  C'est une saga, qui avait bien mal commencé, pour moi. En effet, je n'avais pas du out apprécié ma lecture de Suzuran .  Et, j'ose même dire que j'avais été franchement déçue de ma lecture et d'Aki Shimazaki, par la même occasion.  J'ai beaucoup plus apprécié les autres tomes de la série. J'ai retrouvé, à cette occasion, la douceur et le tact d'Aki Shimazaki.  Ce fut aussi le cas avec Urushi.  Suzuko Niré a grandi avec son père et sa tante, cette dernière s'étant remariée avec le mari de sa sœur. Attention, suivez-bien : cette même tante avait, également, un fils de son premier mariage : Torû. Il y a une grosse différence d'âge entre Suzuko et Torû et ces derniers sont éloignés géographiquement parlant au début du roman.  En effet, Suzuko a seize ans et vit avec ses parents (en

  Karen M. McManus  Moins bien Eh oui, cet été, j'ai choisi de lire et de finir rapidement la saga de Karen M. McManus . Et, je dois dire que ce n'était, peut-être, pas une bonne idée d'enchaîner les livres de cette auteure.  Oui, les invraisemblances m'ont assez rapidement sautée aux yeux puisque j'avais bien en mémoire les deux précédents tomes.  Dans ma dernière chronique, j'avais, déjà, souligné quelques grosses ficelles utilisées par Karen M. McManus et j'avais dit qu'il était bien dommage de refaire les mêmes intrigues dans deux tomes qui se succèdent.  Dans ce troisième et dernier tome de la trilogie, l'écueil est différent. En effet, dans ce livre-ci, l'auteure nous donne l'impression de se raccrocher aux branches des intrigues de son premier tome pour donner plus d'épaisseur à ces personnages "méchants" mais cela ne fonctionne pas, selon moi.  Pour reprendre au début, ce troisième tome reprend tous les personnages des d

  John Wainwright Trop lent Avant de lire Les trois meurtres de William Drever, j'avais lu deux romans de John Wainwright . J'avais noté la capacité de l'auteur a fouillé dans la psychologie des personnages.  J'avais plutôt apprécié ma lecture de ces deux précédents livres et en ouvrant Les trois meurtres de William Drever, j'ai, tout de suite, retrouvé ce qui a fait le sel des autres romans.  Oui, John Wainwright parle souvent de "confession" et de meurtres domestiques.  C'est, donc, avec plaisir que j'ai commencé le livre.  Dès le départ (et même dès le titre), nous savons que William Drever a commis trois meurtres. Ce que nous découvrons, dans les premières pages, c'est que William Drever avait plaidé "non coupable" mais qu'il n'a pas fait appel de sa condamnation.  Puis, on nous dit le surnom donné, par la presse, à William Drever : "Jack l'imitateur". Comprenez que William Drever aurait imité Jack l'éven

  Colleen Hoover Bien Beyah a vécu toute sa vie avec une mère droguée. Cette dernière a toujours préféré dépenser le peu d'argent qu'elle possédait en drogues diverses et variées.  Beyah a, donc, toujours vécu dans une extrême pauvreté.  Et, elle a pu, à force de détermination, décrocher une bourse (grâce à ses talents de volleyeuse) pour rentrer dans une université à la rentrée.  Mais, son projet devient un peu bancale lorsque sa mère meurt.  Beyah se retrouve, alors, à la rue.    Heureusement, Beyah a toujours le numéro de téléphone de son père, père qu'elle évite depuis quelques années.  Ce n'est pas que son père soit un mauvais père seulement Beyah n'a jamais rien eu à lui dire et les préoccupations de son père semblent bien loin des siennes.  De plus, son père ne semble jamais avoir pris la peine d'envoyer une quelconque aide alimentaire à Beyah.  Seulement, lorsque Beyah se retrouve chez son père, elle se rend compte que son père est, maintenant, marié à u