Trois vies par semaine

 

Michel Bussi

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Michel Bussi en fait toujours trop !

Eh oui, me voici, repartie avec la lecture d'un roman de Michel Bussi. 
Si vous avez lu mes chroniques précédentes sur cet écrivain français et ses romans, vous savez que je loue ses qualités de conteurs. 
Oh oui, avec Michel Bussi, il est toujours difficile de lâcher un roman. On veut toujours connaître le fin mot de l'histoire tant celle-ci nous semble insoluble. 
Mais voilà, Michel Bussi a aussi des défauts dont celui d'en faire trop. Et, comme vous le voyez, dans ce livre, Trois vies par semaine, je trouve que c'est franchement le cas. 

Voici le début du livre : 
Un homme est retrouvé mort. Son corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse. 
La capitaine de police, Katel Martelle, se pose des questions : est-ce un meurtre ou un suicide ? Cela pourrait même être un simple accident. 
Cela pourrait être une petite enquête de routine...
Mais, cela n'es sera pas une, la capitaine le comprend presque immédiatement.
Parce que...
Parce que, dans sa boîte à gants, elle retrouve trois pièces d'identité. Trois noms différents. 
Mais, la même photo d'identité. Avec le même jour de naissance. Des triplés ? Cela serait trop simple (et cela ressemblerait trop à un mauvais polar, pensera la capitaine, pendant que je lèverai les yeux au ciel devant une phrase aussi cliché qu'on retrouve dans tous les thrillers) et surtout les lieux de naissance sont éloignés les uns des autres par des centaines de kilomètres. 
L'homme aurait trois vies. 
Son épouse n'était, bien entendu, pas au courant de cette triple identité. Elle en est surprise. On le serait à moins...

Et, surtout, deux autres femmes revendiquent d'être le seul amour du défunt. Oui, il semblerait que la victime avait bien des choses à cacher...
Et, il semblerait que son assassin est toujours à roder parmi les femmes de sa vie...

Pour expliquer pourquoi Michel Bussi en fait trop dans ce livre, je vais passer en mode SPOILER, je vous demanderai, donc, de ne pas continuer la lecture si vous n'avez pas lu Trois vies par semaine. 
Oui, Michel Bussi en fait trop. 
Il en fait trop quand il invente un personnage Asperger (parce que c'est la mode). Elle s'appelle Eléa et elle m'a horripilé à chacun des chapitres qui lui sont consacrés parce que comme elle est "aspi", elle parle à son cerveau qu'elle surnomme Brain (parce que cela fait mieux en anglais). Vous aurez, donc, le plaisir (spoiler alert : c'est faux) de suivre des dialogues entre une femme et son cerveau. 
Et, quand ce n'est pas avec son cerveau, c'est avec sa bague qui est une bague connectée (une montre c'est trop commun). 
Oui, Michel Bussi en fait trop quand il parle de cette triple identité. Parce que quand on comprend enfin qu'il y a bien trois hommes différents...
Eh bien, les hommes mettront vingt pages à s'expliquer. Leurs campagnes n'étant pas très curieuses et ne posant pas de questions. 
On dira, donc, que que les jumeaux ressemblent comme deux gouttes d'eau à leur père... Grosse Ficelle scénaristique et que, sa veuve, n'aura pas fait le rapprochement et n'aura pas pensé à dire : Oh, mais au fait, mes fils ressemblent à leur père, c'est peut-être une explication.
On passera aussi sur le fait que les jumeaux ne se retrouvent jamais chez leur campagne en même temps. 
On dira que c'est le hasard. 
Enfin, je ne m'énerverai et je n'énerverai pas mon côté féminisme en lisant que deux femmes, pensant que l'homme qu'elle aime leur a menti sur toute la ligne, ne pense qu'à se cracher à la figure et à prouver à "l'autre" que c'est elle la plus aimée.
Oui, Michel Bussi en fait trop. 
Il en fait même trop dans les fausses morts et dans le happy-end. 

Trois vies par semaine est un roman qui doit se lire vite et auquel on ne doit pas trop réfléchir sous peine de voir l'intrigue s'effondrer, selon moi.
Mais, ce livre a aussi des qualités car Michel Bussi est un bon auteur et un excellent géographe. J'ai pris énormément de plaisir à me balader en France.
Le livre se lit vite et c'est un excellent moyen de se vider la tête. Et, surtout toute l"intrigue secondaire autour de la mère de la victime est à la fois passionnante et très belle. 
Je regrette qu'elle soit gâchée par le fait de tout compliquer à l'excès.
 
 Et, je dois dire que je suis un peu étonnée par le choix du titre. L'intrigue ne cesse de parler de marionnettes et il ne l'appelle pas "Avec de la ficelle et du papier", c'est une ultime faute de goût à mon avis.
 
Et si vous avez de découvrir plus de romans de Michel Bussi c'est par ici

Commentaires

  1. Je n'ai pas tout lu pour ne pas me spoiler mais on m'a beaucoup recommandé les livres de l'auteur. Dommage que ce livre t'aies un peu déçue.

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    1. Oui je trouve certaines ficelles un peu grossières malheureusement.

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  2. Pourquoi a-t-il 3 permis de conduire dans ces papiers lors de sa mort? Il n'a alors qu'une vie non ?

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