D'acier

 

Silvia Avallone

Un peu déçue

Lorsque j'ai emprunté ce roman, j'ai vu que ce livre était un premier roman et que l'auteure, italienne, n'avait que 25 ans lorsqu'elle l'avait écrit. 

Ce livre a été un best-seller en Italie. 

 

J'attendais, donc, beaucoup de ce premier roman et je pensais qu'il allait beaucoup me plaire surtout que les thématiques abordées sont universelles : la famille et l'entrée dans l'âge adulte. 

 

Dans D'acier, Anne et Francesca ont treize ans, bientôt quatorze (et cela compte à cet âge) et sont des meilleures amies. 

Elles sont, donc, italiennes et vivent dans une ville de Toscane. 

Une ville bien désolée. Leurs décors ? 

Des immeubles insalubres.

Vous l'aurez compris, Anna et Francesca ne sont pas riches. 

Mais, elles sont amies. 

Leurs pères sont peu recommandables. L'un d'eux est violent. L'autre apparaît dans la maison familiale une fois de temps en temps.

Mais, elles sont amies. 

Et, c'est, peut-être ce qui compte. 

L'amitié. 

Mais, les deux filles vont grandir. Et, elles auront des rêves différents. 

Des rêves qui les éloigneront l'une de l'autre...

 

Comme je le disais, je ne suis pas pleinement entrée dans ce livre. Il faut dire que le début m'a mis mal à l'aise. On a ce père possessif et violent. On se demande jusqu'où il peut aller.

Les mères ne sont pas non plus au top. Elles ne protègent pas leurs filles. 

Silvia Avallone a vraiment très bien décrit la misère italienne mais j'ai trouvé que, parfois, les personnages manquaient de profondeur. 

J'ai l'impression que l'auteure n'a pas souhaité que nous entrions dans la tête de ses personnages et j'ai trouvé cela vraiment dommage.

Par conséquent, je n'ai pas réussi à les trouver réalistes ou à m'attacher à elles et cela m'a empêché de vraiment entrer dans cette histoire.