La saga des Cazalet : Étés anglais [Tome I]

 

Elizabeth Jane Howard

Sympathique mais... 

En 1937, la famille Cazalet se retrouve dans la grande maison familiale. 

Ils sont à l'aube de la seconde guerre mondiale mais ils l'ignorent encore. Ils scrutent les fais et gestes d'Hitler sans savoir ce qu'il va faire. 

L'ombre de la première guerre mondiale plane toujours. Ils espèrent, plus que tout, éviter une nouvelle guerre.

On les comprend...

Mais, les différents membres de la famille ont leurs propres soucis personnels en tête. 

Rachel, la fille célibataire, est amoureuse. Personne ne le sait. il faut dire que si ils le savaient, ils la renieraient sûrement.

Les trois fils de la famille sont bien différents mais une entente cordiale semble établie entre eux. C'est ce qu'explique Rupert à sa nouvelle épouse Zoé. Zoé ne ressemble en rien à ses belles-sœurs. D'ailleurs, elle ne souhaite ni avoir d'enfants, ni s'occuper de ceux de Rupert. 

Edward, lui, a d'innombrable maîtresses. Villy, son épouse, ne se doute de rien. Pourtant, on ne peut pas dire qu'Edward soit discret.  

Hugh,, l'aîné, de la famille va être père pour la troisième fois, Sybil, son épouse, est bien enceinte. Et, le médecin pense même qu'elle attend des jumeaux. 

Les enfants grandissent, eux. Louise devient une femme. Clary est en rébellion contre sa belle-mère.

Les préoccupations de la famille sont diverses. Tout comme celles de leurs domestiques d'ailleurs. Étés anglais raconte l'histoire de cette petite aristocratie pendant les étés 1937 et 1938.

J'ai vraiment eu le sentiment que ce premier tome était un tome d'exposition. Et, même si j'ai lu le tome quatre, j'étais totalement perdue dans les personnages. 

Je ne savais plus qui était qui, qui était l'enfant de qui, qui était marié avec qui. Heureusement qu'il y a un arbre généalogique au départ, car, Elizabeth Jane Howard ne nous facilite vraiment pas la tâche en passant sans cesse d'un personnage à un autre. 

On est pris dans le tourbillon de leur vie et on a vraiment, je trouve, dû mal à se repérer facilement dans leurs liens. 

Cela m'a un peu déçue, je dois bien l'avouer.

Ce qui m'a également déçue est le fait qu'il ne se passe vraiment pas grand chose dans ce livre. J'en ai vite eu assez de voir les maîtresses d'Edward ou les pensées égocentriques de Zoé. 

Je me suis ennuyée, par moments, car je trouvais que l'intrique n'évoluait absolument pas. J'imagine que le deuxième tome sera un peu plus trépidant puisqu'il se passera pendant la seconde guerre mondiale, et, c'est uniquement, pour cela que j'ai décidé de continuer de lire la saga des Cazalet.

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