Les années perdues

 

Mary Higgins Clark

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Mitigée

La mère de Mariah est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis quelques années. Vivant toujours avec son époux, elle a très fréquemment des crises de colère. 
Ainsi, lorsqu'elle a découvert des photos de son mari, Jonathan, avec une femme 'Lillian", la mère de Mariah a eu une nouvelle crise. 
Et, Mariah, très en colère contre son père qui part en voyage avec sa maîtresse dès qu'il lui en prend l'envie, refuse maintenant que Lillian mette un pied dans la maison familiale. 
Et, pourtant, avant cette histoire, Jonathan et Maraih, le père et la fille étaient très proches. Jonathan parlait souvent à sa fille de son travail. 
Jonathan est un éminent spécialiste de la Bible mais est aussi archéologue. Il a, donc, toujours de nouvelles histoires à raconter. 
D'ailleurs, il a trouvé, il y a quelques temps, une lettre qui aurait été écrite par le Christ, en personne. Une lettre d'une grande valeur, donc.
Mais, Jonathan n'en a pas parlé à sa fille, Mariah. 
Oui, l'histoire entre lui et Lillian semble vraiment avoir séparé le père et la fille. 

Et, malheureusement, Jonathan se fera assassiné avant une quelconque réconciliation.
Pour la police, son épouse est forcément coupable. Elle était jalouse de Lillian, colérique depuis sa maladie et quasiment démente. 
Elle est la coupable idéale.
Mariah, elle, n'y croit pas. 
Et, bien sûr, elle refuse de voir sa mère en prison. 

Alors lorsqu'elle apprend l'existence d'un manuscrit inestimable, elle se dit que le crime a certainement été commis pour cette raison. 
Crime passionnel ou crime crapuleux ? Mariah veut trouver le véritable coupable. 

En lisant les remerciements de Mary Higgins Clark à son éditeur à la fin de ce livre, j'ai compris les problèmes récurrents dans l'écriture des derniers romans policiers de l'auteure américaine. 
Mary Higgins Clark dit que son éditeur lui a soufflé l'idée d'une lettre de Jésus Christ comme point de départ à son roman. 
J'ai, dans l'idée, que son éditeur était jaloux du succès de Dan Brown et qu'il a essayé avec Mary Higgins Clark de faire un coup éditorial. 
Mais, qu'on apprécie ou non, Dan Brown, on ne peut pas lui reprocher un manque de recherches dans la construction de son intrigue autour du Da Vinci Code. 
Là où Mary Higgins Clark, se contente d'imaginer une lettre improbable sans expliciter de contexte précis. Il faut dire que Mary Higgins Clark écrivait deux ou trois livres par an. Cela laisse peu de place à la recherche théologique ou scientifique.

En bref, bien que ce roman mette, de nouveau, en scène Alvirah et Willy, il n'a pas le charme des autres livres de Mary Higgins Clark.
Tout semble trop semble dans ce livre.
Du meurtre à la résolution finale, rien ne semble vraiment travaillé par l'auteure américaine et bien que le personnage de Mariah soit sympathique (tout comme Alvirah et Willy), l'histoire ne m'a pas vraiment tenu en haleine, et, selon moi, elle ne tient pas ses promesses du tout.


Commentaires

  1. J'aime beaucoup les personnages d'Alvirah et Will également, mais je passe mon tour pour ce roman qui t'a peu convaincu.

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    1. Oui, et Alvirah et Will n'ont vraiment qu'un petit rôles ça peut te rassurer.

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