Samedi soir, dimanche matin

 

Alan Sillitoe 


Pas apprécié !

Samedi soir, dimanche matin est un classique de la littérature anglais. il est sorti en 1958 et il raconte le quotidien d'un jeune homme qui travaille en usine la semaine et qui se défoule le week-end. 
Ce jeune homme s'appelle Arthur Seaton et cet Arthur n'a pas une grande moralité. 
Par exemple, cela ne le dérange pas de coucher avec des femmes mariées puisque, selon lui, si les femmes mariées prennent des amants c'est que leur mari ne s'occupe pas assez d'elles. Cela ne le dérange pas plus que les enfants de cette femme mariée voit leur mère au lit avec une autre personne que leur père. 
Et, ça ne le dérange pas plus de parler à ces mêmes maris (qui sont parfois des collègues de travail). 
Oui, Arthur Seaton n'est vraiment pas la personne la plus morale de la terre. 

Le week-end, il passe son temps au pub à picoler et à faire les quatre cent coups. Dans le premier chapitre, vous le découvrirez vomir sur deux personnes. 

Je dois vous avouer que même si je sais que ce livre est un classique de la littérature (il a même été adapté au cinéma dès 1960), je n'ai pas réussi à l'apprécier. 
Le style du roman ne m'a pas du tout plû. 
Arthur Seaton est un anti-héros mais ce n'est pas ce qui m'a rebuté dans ma lecture (je n'ai d'ailleurs pas du tout détesté ce personnage qui est assez amusant par certains côtés). 
C'est vraiment le fait que l'auteur passe trop de temps à décrire les beuveries de son personnage et pas assez sa vie au travail.
 
Car, il y a des choses bien dans ce roman : j'ai adoré, par exemple, tout ce qui concernait le travail à l'usine. 
Alan Sillitoe montre à quel point les ouvriers sont exploités : ils sont payés aux 100 pièces mais dès qu'ils vont trop vite : le tarif aux 100 pièces baisse. 
Un bel exemple d'exploitation.
Malheureusement, je trouve que le livre ne s'arrête pas assez là-dessus. 
L'auteur préfère parler des frasque de son personnage principal : bon, je comprends que les deux soient liés mais pour pour moi les frasques prennent trop le pas sur le questionnement social. 

Je ressors, donc, de ma lecture assez déçue.

Et vous ? Avez-vous lu ce roman ? Qu'en avez-vous pensé ?

Commentaires

  1. Ah mince, un peu dommage du coup pour celui-ci

    RépondreSupprimer
  2. C'est dommage que la vie d'Arthur à l'usine ne soit pas assez exploité parce que c'est intéressant. Je ne connaissais pas ce livre, mais je suis intriguée malgré tout.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben oui, tout ce côté est vraiment bien mais pas le reste...

      Supprimer
  3. Je passe ! Ca ne me tente pas du tout...

    RépondreSupprimer
  4. Je ne connaissais pas du tout ce classique... que je n'ai pas vraiment envie de lire. Mais c'est cool d'avoir ton retour dessus, pour savoir de quoi ça parle tout de même.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, si tu as l'occasion de le lire, j'aimerais beaucoup avoir ton ressenti dessus !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Nymphéas noirs

Trois vies par semaine

The Ink Black heart : Sang d'encre [Tome 6]