La menteuse et la ville

 

Ayelet Gundar-Goshen 

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Une jolie surprise !

J'ai emprunté ce roman un peu par hasard et beaucoup séduite par la couverture. J'avoue beaucoup aimé la couleur rose pâle et cette couverture m'a, donc, immédiatement attirée l'oeil.

Dans ce roman, Nymphea est une jeune adolescente qui n'a pas ou plus beaucoup d'amis, pas de petit ami et qui est souvent éclipsée par sa très jolie petite sœur.
Nymphea a décidé, pendant les vacances, de travailler chez un glacier pour gagner un peu d'argent et, elle l'espère, faire des rencontres.
Mais l'été arrive à sa fin et Nymphea doit bien se rendre à l'évidence : il ne s'est rien passé d'exceptionnel cet été.
Sauf que ce jour là, ce jour là où Nimphea se résigne à n'avoir rien à raconter à la rentrée, un ancien chanteur star de télé-crochet passe la porte du glacier.

Malheureusement, pour Nymphea et pour ce chanteur, ce n'est pas une histoire d'amour qui va découler de cette rencontre.
La vérité est que Nymphea se fait insulter par ce chanteur. Blessée, humiliée, Nymphea s'enfuit dans l'arrière-cour de la boutique mais le chanteur la poursuit pensant qu'elle a pris son argent sans lui rendre sa monnaie. 
Nymphea se met alors à hurler et ameute tout le quartier.

Les voisins arrivés sur les lieux voient la jeune femme en pleurs et apeurée et le chanteur et ils pensent immédiatement que le chanteur a tenté de violer Nymphea.
D'ailleurs, Nymphea, sous le coup de l'émotion, acquiesce aux dires de ceux venus la protéger...
 
Et, la machine se met en branle.
Nymphea devient un symbole : elle est la fille qui a osé crier et, à ce titre, elle est invitée sur tous les plateaux télés.
Le chanteur, lui, est jeté en prison. Personne ne semble le croire.
 
 Bien sûr, Nymphea regrette son choix, regrette de ne pas avoir dit la vérité mais maintenant que tous les journaux du pays titrent sur cette affaire, comment pourrait-elle faire machine-arrière ?
 
 
J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai vraiment été happé par cette histoire. On le voit, en lisant le résumé, ici les personnages sont ni noirs ni blancs. 
Ils sont vraiment très complexes.
Ce constat vaut pour les personnages principaux mais aussi pour les personnages secondaires. On les voit sans cesse tiraillés entre leurs sentiments, leurs volonté d'être populaire ou d'être aimé, et leur morale.
Ayeley Gundar-Goshen met vraiment au cœur de son roman le regard des autres. Quasiment tout ce qui est fait de mauvais par les personnages est dû au poids du regard des autres.
C'est, donc, un joli message qu'essaie de nous faire passer l'auteure : ne jamais faire attention aux regards des autres.

C'est, encore une fois, un très beau roman que je viens de refermer. Je me demandais, sans cesse, comment les personnages allaient s'en sortir. 

J'ai, par contre, un petit bémol contre la quatrième de couverture qui en révèle un peu trop sur l'histoire. Si vous voulez lire ce roman, je vous déconseille vraiment de la lire !


Commentaires

  1. C'est vrai que la couleur de cette couverture est sympa. Je choisi aussi souvent mes lectures en fonction de la couverture. Cette histoire a l'air vraiment sympa et le sujet d'actualité !

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    1. Oui, c'est quelque chose qui peut semblait "bête" mais je trouve qu'une belle couverture donne bien plus envie. Et, pour le coup, le roman est vraiment réussi : je te le recommande !

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